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À la question selon laquelle beaucoup de cadres étant partis à l’intersaison, s’il n’y a un groupe un peu jeune et manquant d’exp rience malgré les arrivées de Diaby et Diarra :

« Et bien, la situation de Diarra et Diaby n’est pas une situation qu’on peut considérer en ce moment, parce qu’ils viennent de situations qui sont très peu fréquentes, non ? Donc la possibilité d’analyse n’existe pas. Cette réalité des deux n’est pas commune, donc il convient de repousser toute analyse quand ils seront à conditions de forme égales avec le reste du groupe. Ce ne serait pas juste de ma part de les évaluer sans considérer la difficulté qu’ils trainent de la saison dernière, et leur attribuer le contrôle de la récupération de leur niveau, de leur état de compétitivité, n’est-ce pas ? (et non pas « le rôle qu’on voudrait leur attribuer devra se voir quand ils auront récupéré »). Leurs antécédents sont extraordinaires, mais ils ont des difficultés que n’ont pas normalement les footballeurs. C’est pourquoi il faut les accompagner dans leur processus de retour à leur aptitude, sans leur réclamer d’avoir un rôle qui est sujet à la vérification de leur état de forme.»

Plus la conférence avance, et plus l'on se dit qu'il n’avait vraiment pas du tout donné un quelconque aval sur ces deux joueurs, même si "aucune initiative n’a été imposée ni par le Président ni par l’entraineur". Et s’il avait de sérieux doutes sur le retour au haut niveau de ces deux joueurs, et que cela ne l’avait pas franchement poussé à l’optimisme de considérer ces deux-là comme des recrues ?

À la question de savoir selon lui, combien de temps faudra-t-il à Diarra et Diaby pour revenir en mesure de jouer :

« Pour Diaby je ne sais pas, et sachant que c’est une saison qui pourra avoir jusqu’à 63 matches, je dis au maximum car c’est une échelle dont la quantité va en diminuant, l’idée originelle est que, autant que pour Manquillo qui ne joue plus depuis 6 mois comme Diarra, fassent un processus similaire à celui qu’on fait leur coéquipiers. Puis si dans ce processus, nous voyons que les délais sont bons (et non pas « moindres que ce que l’on espérait »), nous agirons en conséquences. »

Même l’arrivée de Manquillo à cette intersaison ne l’aurait pas autant réjoui qu’on le croyait, puisqu’il le classe avec les deux éclopés assumés…

À la question de connaître sa réaction quand Mandanda a dit de lui qu’il était l’homme-clé de l’OM, et s’il avait l’impression d’avoir un rôle plus important au sein du club depuis quelques mois :

« Non je ne partage pas ce point de vue. Parce que j’observe si je suis indispensable ou non, et ma conclusion est que je ne le suis pas. »

Était-il en train de nous dire à demi-mots qu’on ne voulait déjà plus de lui, et qu’on le lui avait fait comprendre la veille entre six yeux sans qu'on le sache encore ?

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Le d'habitude si communicatif Marcelo Bielsa, apprenant qu'on ne compte plus sur lui à l'OM.

À la question de savoir qui est concrètement la doublure de Batshuayi, et s’il attendait quelqu’un ou s’il était satisfait :

« N’koudou et Ocampos. Non c’est une description de la réalité actuelle. »

Bielsa transpire, on l'avait remarqué à ses t-shirts, mais en l'espèce il transpire l'insatisfaction concernant ses solutions en pointe. Lui qui avait annoncé Ocampos comme le deuxième 9 de l’effectif car à son jeu devant le but aurait probablement, comme tous les supporters, souhaité un renfort de poids devant pour aborder une saison entre 40 et 60 matches. Est-ce un effectif aussi compétitif qu’il le disait juste avant ?

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