5 ROMANS POUR FAIRE AIMER LA FANTASY À VOTRE ENFANT (LE 3e VA VOUS ETONNER)

Lecteur assidu de Fantasy et ce depuis que j'ai commencé à lire, je vais vous donner ici une liste de références à télécharger acheter. La même liste qui m'a fait ouvrir le menton de mon petit frère en jouant dans le jardin ou casser le bras de mon cousin lorsqu'il attaqua notre forteresse.

 

Découvrir un monde

 

La fantasy, c'est d'abord, découvrir un monde, sa faune, sa flore, ses langages, ses paysages, son lore.

Je crois que l'auteur qui m'a fait aimer la fantasy enfant était Pierre Bottero. J'attendais les nouveaux tomes, les suites avec impatience. Jusqu'au jour où il a mal tourné : à moto dans un virage en rentrant sur Lambesc.

Pierre Bottero c'est (pour moi) :

  •  La Quête d'Ewilan (trilogie)
  • Les Mondes d'Ewilan (la suite de la trilogie)
  • Le Pacte des Marchombres (trilogie annexe, mais putain, je pourrais la relire encore)

 

Comme beaucoup de littérature fantasy jeunesse, cela commence par Ewilan, une enfant orpheline dans notre "monde" qui un jour découvre un autre monde, un monde dans lequel elle est "magicienne".
Les livres, dans mes souvenirs, sont dingues. Surtout la troisième trilogie où l'on suit Ellana, un personnage annexe des deux autres trilogies qui est une Marchombre. J'ai rêvé toute ma jeunesse de devenir un Marchombre.

Se perdre dans les annexes

 

Mon premier livre de fantasy est sûrement le suivant :

La trilogie du Livre des étoiles par Erik L'Homme :

 

Cela se passe à Ys, un bout de Bretagne/Landes (qui fait la différence ?) détaché de la France par un cataclysme des années auparavant, et ayant dérivé dans l'Océan avant de se faire oublier par le reste de la civilisation. Ici Guillemot de Troïl, orphelin de père, est pris en apprentissage par Quadehar un puissant sorcier.

Dans cette trilogie, Erik L'Homme a créé tout un alphabet pour la magie (baptisé "Graphème") venant des étoiles. Toute la magie est liée aux constellations, aux graphèmes, ... Tout ceci était noté par Guillemot dans un carnet que l'on trouvait à la fin du livre.
Je me rappelle, minot, avoir créé un petit carnet, en vieillir les pages au thé, le relier et le remplir des notes de Guillemot avec les graphèmes et leurs significations pour sculpter des sorts dans les arbres et tracer des glyphes à la craie sur le mur de la maison. (Attention, ces glyphes ne protègent pas des punitions ...)

 

À un moment, il faut des dragons

 

 

Parce que tout le monde criait au génie quand il écrivit son premier bouquin à 15 ans (alors qu'il avait tout pompé à l'histoire de Star Wars), Christopher Paolini, et sa fausse trilogie : L'Héritage (connue sous le nom d'Eragon).

Comme tout jeune génie, Kylian M'Bappe Christopher Paolini fut beaucoup critiqué, à tort.

La saga de l'Héritage est quand même assez incroyable à lire, l'auteur nous emmène dans le très bel univers d'Alagaësia, où Eragon reçoit un œuf de dragon par téléportation (mieux que Chronopost en terme de délai, mais niveau localisation c'est pas encore ça). Il devient ainsi Dragonnier. Sauf que l'Ordre des Dragonniers est détruit par Galbatorix le roi d'Alagaësia, tyran et dernier Parjures (des Dragonniers partis du coté obscur de la Force).

C'est une saga que j'ai relue des tonnes de fois et que l'adaptation cinématographique dessert très mal. En résumé, quatre gros pavés à filer à vos gosses pour qu'ils vous laissent tranquille. Attention en revanche à ne pas être tenté de les leur piquer.

 

Des sagas interminables

 

 

Une autre saga à l'adaptation cinéma plus dégueulasse que OM-Guingamp 2016 : L'Épouvanteur. Joseph Delaney s'est lancé dans cette saga en 2004 et commence seulement à en voir la fin (coucou Robin Hobb). Livre où l'on peut lire sur la quatrième de couverture "Attention, livre à ne pas lire la nuit." Voulant paraître pour un bonhomme devant mes géniteurs, je leur en quémandai l'acquisition.
Je fus embarqué pour 6 tomes. (16 disponibles maintenant, de quoi vous laisser tranquille un paquet de temps.) L'auteur vous emmène dans un magnifique mais néanmoins sombre univers où les forces du mal sont très présentes et où un septième fils de septième fils, Tom Ward, est contraint de partir en apprentissage avec l'Épouvanteur du comté. Sorte de dernier rempart contre lesdites forces du mal qui menacent le comté. Il faut savoir qu'être Épouvanteur est aussi bien vu qu'être Sorceleur. Alors imaginez quand vos parents vous demandent de devenir Épouvanteur.

Bref, j'ai galéré à finir les premiers tomes tellement j'étais un poltron, et puis finalement, j'ai enchainé le reste de la saga avec grand plaisir.

J'en détaille un dernier, mais en zyeutant Wikipédia, j'ai envie de me replonger dedans voyant que je n'en ai lu qu'un cycle ou deux :

 

Bonus : des chattes sauvages

 

 

La Guerre des clans par Erin Hunter (qui est en faite le pseudonyme de 4 auteures.)

Un peu moins de "fantasy" dans ce livre même si ...

Il commence par la présentation d'un petit chat roux appelé Rusty qui quitte sa maison à force de rôder autour d'une forêt et d'y être attiré.
Là-bas, il rencontre un clan de chats sauvages : Le clan du Tonnerre. Qui après réflexion, l'adoptera, sous le nom de Nuage de Feu.

S'ensuivent des intrigues politiques, des "guerres" de territoire, ... entre les quatre clans qui se partagent la forêt sauvage à coté d'un village de bipèdes.

Excellent livre quand vous venez de retrouver le chat de vos enfants écrasé par une voiture et que vous ne voulez pas leur dire la vérité. Offrez-leur ce livre en disant : "ton chat est parti rejoindre des chats sauvages, comme dans ce livre". (Que mon petit frère a été con de croire ça... )

 

Fuck L'Éducation Nationale

 

La plupart des gens autour de moi, à mon jeune âge, ne lisent pas car ils n'ont pas eu la chance de devenir passionnés par la lecture. Pour eux, les livres, ce sont d'abord ceux qu'on nous a forcés à lire à l'école. Alors que putain, c'est tellement bon de se laisser porter par un roman. J'espère qu'ainsi une de ces oeuvres satisfera votre progéniture pour qu'il prenne goût à la fantasy, ou encore mieux, à la lecture en général.

Et n'oubliez pas les dix droits imprescriptibles du lecteur. (Je cite Pennac pour paraître cultivé en fin d'article.)

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