Jester a écrit :En même temps moi je lis pas un livre pour philosopher dessus (pendant ou ensuite), je l'ai jamais fait sauf au lycée quand j'y étais obligé (et encore), je vais pas le faire maintenant.
Non j'aime le roman qui te fait passer des bons moments et qui sont pas prise de tête. Du Werber et du Brown ben c'est exactement dans cette optique là.
Ca nous apprend quelques trucs au passage, mais rien de bien saoulant. Parfait.
Après on peut gueuler sur eux, mais s'ils arrivent à faire lire un peu plus les d'jeun's adeptes du seumeuceu et de mangas de poches, ce n'est qu'à applaudir des 2 mains.
Après certains préfèrent se taper du Kant ou du Spinosa, du Balzac ou du Shakespeare ... ma foi. Chacun ses goûts. Moi je cherche pas ça (ou en tout cas pas encore - ça viendra peut être vu qu'avant je me lisais 10 pages d'un bouquin en 1 an, maintenant je dévore 600 pages d'un roman en 1 semaine)

Je vais essayer de le dire de la façon la plus neutre possible : je pense que tu n'as pas bien saisi mon post

.
Si tu en conclus que je parlais de "philosopher sur un bouquin"... de se "prendre la tête"'... ou, plus délirant encore, de Kant ou de Spinoza

, tu es plus qu'à côté de la plaque : tu es à des km de la plaque.
D'abord parce que, jamais, jamais, jamais je ne qualifierais Kant ou Spinoza d'écrivains, justement, et parce que ce n'est pas du tout de la littérature (c'est pas pour rien que ça se fait en philo et pas en français). Ca n'a aucune forme d'intérêt
littéraire. (encore moins que Brown ou Levy, c'est dire.). En rien, puisque ça n'en est pas :-| .
Aucun rapport, donc. Nulle part je n'ai parlé, d'ailleurs de réflexion. Jamais.
Cet argument totalement spécieux qui consiste à réduire ce dont je parlais à de la branlette intellectuelle vaguement élitiste est malhonnête, vraiment.
Il s'agissait de faire la différence entre un écrivain et un faiseur d'histoires, pas plus.
Tout ce que je disais, c'était qu'en mettant Houellebecq et les autres dans le même chapeau, on mettait un écrivain avec des scénaristes, des narrateurs, C'EST TOUT.
Je n'ai, pour une fois, pas émis de jugement de valeur (j'ai d'ailleurs bien précisé qu'il y avait des écrivains que je n'aimais pas, et des faiseurs/narrateurs que j'aimais

)
Restent "Voltaire, Balzac et Shakespeare", exemples pris tout à fait au hasard bien entendu

. Bon. Il faut se rendre à l'évidence : il y en a eu des MILLIERS, de vrais auteurs à renverser l'âme (ou chiants comme la pluie), avec un vrai style (éventuellement gonflant à hurler) depuis. Y a pas eu une soudaine pénurie d'auteurs entre Voltaire et Brown... Parce que Vian ou Bukowski, c'est pas exactement Shakespeare et Balzac, 'faut pas déconner non plus

. Et c'est simple à lire, l'Ecume des jours, tu la passes à ta copine quand t'as 16 piges, Contes de la Folie Ordinaire, ça te fait marrer (jaune) sans avoir à te tuer la tête...
Enfin, je dis ça, mais Shakespeare, en un film avec Di Caprio plus une comédie musicale à générosité capillaire, on a quand même réussi à le vendre à la cagole de base aussi, hein
Bref, tout ça pour dire que j'ai trouvé ce post extrêmemement réducteur et malhonnête ("ouais en fait la littérature c'est ce truc élitiste qui prend la tête, c'est à l'école et puis ils sont morts depuis des siècles hein"

).
sinon : Bédé, j'envisage de t'épouser dans les plus brefs délais. C'est dit. J'irai jusqu'à t'offrir L'Anneau Unique pour que tu l'exhibes dans le métro. si. Grand fou.
EDIT : quand je pense que j'avais dit que je me ferais plus avoir à polémiqeur dans le vide et que je ne m'énerverais plus devant cet argument fantôme de la "prise de tête" et de "l'élitisme", ni en cinéma, ni en musique, ni sur les bouquins.
Je suis un faible.
(sur ce, je pars préparer toute la bouffe pour la soirée chez nous ce soir, et ça OUI ça va me prendre la tête

)