Le Vieux Buk a écrit :Il manque un détail crucial : mais pourquoi donc pourquoi pourquoi es-tu allé voir ça ? :-|
Il y a un petit musée des horreurs derrière cette question :-|
t'aurais pas pu le dire plus tôt, mothafuckabiatch ?
Justement. On est sur omforum, que je n'en aie pas parlé aurait dû te mettre la puce à l'oreille

:omforumed:
(Je n'ai sincèrement pas le courage de corriger toutes les fautes de conjugaison/orthographe de la phrase précédente, pas plus que de vérifier s'il y a un autre u dans conjuguaison)
Kieros a écrit :(J'ai fait l'impasse après avoir lu une critique dithyrambique qui l'injuriait avec des qualificatifs du type "Lelouch coréen" ou "Séoul mon amour")
Moui alors je crois qu'il me manque justement le tampon Lelouch pour obtenir l'accès au salon Mémé Channel VIP, et le seul rapprochement que je peux faire avec le Resnais, c'est qu'il est en noir et blanc et qu'à un moment ils sont dans une chambre. Donc je peux pas trop surenchérir.
En fait je crois que je n'en ai pas parlé
à cause d'une épouvantable flemme parce que je suis conscient que mon opinion à son égard pourrait assez peu faire office de conseil. J'ai adoré, il m'a laissé aussi mélancolique qu'euphorique,
cool story bro', je n'ai rien de raisonné à proposer au sujet de
The Day He Arrives, je n'ai pas envie de toucher au souvenir miraculeux que j'en garde.
(Et j'aurais peur de me rendre compte qu'il s'agit d'un film affreusement misogyne)
(Rapidement : j'ai trouvé ça formidable. C'est très sensoriel, sans pour autant avoir recours aux standards de mises en scène naturalistes qui sont ceux du cinéma d'un Kechiche ou d'un Kore-Eda - probablement parce qu'ils ne cherchent pas à traduire le même genre de sensations.
The Day he Arrives, comme semble-t-il l'essentiel de l'oeuvre de Hong Sang-Soo, est un film sur l'ivresse. Peut-être même plutôt sur le besoin d'ivresse. Qu'il s'agisse d'alcool, de femmes
et de peinture, d'une clope à l'entrée d'un bar, ou tout simplement du vent frais sur le visage (il n'y a que chez Kitano que j'ai entendu les vagues comme j'ai pu les entendre dans
In Another Country), qu'il s'agisse de l'envie de boire ou de l'envie d'avoir soif. Après, malheureusement, s'il fallait le rapprocher d'un cinéaste français mort ou apparenté, il s'agirait plutôt de notre ami Rohmer

Même si ce serait aussi un violent contresens, car on n'y trouve pas la même distance ironique, le regard de sociologue pervers. Mais les régimes d'image sont comparables)
EDIT : putain je ne sais pas parler des films
que j'aime, c'est dramatique
