Cinéma... Tchi Tcha !

[Kieros]

la première place de mon top 2012 à The Day he Arrives, l'autre Hong Sang-Soo sorti plus tôt cette année

Et t'aurais pas pu le dire plus tôt, mothafuckabiatch ?


C'est un crime contre l'équipe cinématographique de ce topic

(J'ai fait l'impasse après avoir lu une critique dithyrambique qui l'injuriait avec des qualificatifs du type "Lelouch coréen" ou "Séoul mon amour" )

(Ce moment pathétique, où tu réalises que tu ne vas plus au cinéma que pour remplir ton palmarès )

D'ailleurs, je me posais la question : ne serait-il pas plus sympa de mettre nos palmarès à jour en temps réel au cours de l'année dans le topic idoine, plutôt que de le faire seulement à la clôture ?

[G.bédécarrax]

Il manque un détail crucial : mais pourquoi donc pourquoi pourquoi es-tu allé voir ça ? :-|

Il y a un petit musée des horreurs derrière cette question :-|

t'aurais pas pu le dire plus tôt, mothafuckabiatch ?

Justement. On est sur omforum, que je n'en aie pas parlé aurait dû te mettre la puce à l'oreille :omforumed:
(Je n'ai sincèrement pas le courage de corriger toutes les fautes de conjugaison/orthographe de la phrase précédente, pas plus que de vérifier s'il y a un autre u dans conjuguaison)

(J'ai fait l'impasse après avoir lu une critique dithyrambique qui l'injuriait avec des qualificatifs du type "Lelouch coréen" ou "Séoul mon amour")

Moui alors je crois qu'il me manque justement le tampon Lelouch pour obtenir l'accès au salon Mémé Channel VIP, et le seul rapprochement que je peux faire avec le Resnais, c'est qu'il est en noir et blanc et qu'à un moment ils sont dans une chambre. Donc je peux pas trop surenchérir.
En fait je crois que je n'en ai pas parlé à cause d'une épouvantable flemme parce que je suis conscient que mon opinion à son égard pourrait assez peu faire office de conseil. J'ai adoré, il m'a laissé aussi mélancolique qu'euphorique, cool story bro', je n'ai rien de raisonné à proposer au sujet de The Day He Arrives, je n'ai pas envie de toucher au souvenir miraculeux que j'en garde.
(Et j'aurais peur de me rendre compte qu'il s'agit d'un film affreusement misogyne)

(Rapidement : j'ai trouvé ça formidable. C'est très sensoriel, sans pour autant avoir recours aux standards de mises en scène naturalistes qui sont ceux du cinéma d'un Kechiche ou d'un Kore-Eda - probablement parce qu'ils ne cherchent pas à traduire le même genre de sensations. The Day he Arrives, comme semble-t-il l'essentiel de l'oeuvre de Hong Sang-Soo, est un film sur l'ivresse. Peut-être même plutôt sur le besoin d'ivresse. Qu'il s'agisse d'alcool, de femmes et de peinture, d'une clope à l'entrée d'un bar, ou tout simplement du vent frais sur le visage (il n'y a que chez Kitano que j'ai entendu les vagues comme j'ai pu les entendre dans In Another Country), qu'il s'agisse de l'envie de boire ou de l'envie d'avoir soif. Après, malheureusement, s'il fallait le rapprocher d'un cinéaste français mort ou apparenté, il s'agirait plutôt de notre ami Rohmer Même si ce serait aussi un violent contresens, car on n'y trouve pas la même distance ironique, le regard de sociologue pervers. Mais les régimes d'image sont comparables)

EDIT : putain je ne sais pas parler des films que j'aime, c'est dramatique

[G.bédécarrax]

D'ailleurs, je me posais la question : ne serait-il pas plus sympa de mettre nos palmarès à jour en temps réel au cours de l'année dans le topic idoine, plutôt que de le faire seulement à la clôture ?

Pour les lecteurs ce serait en effet plus pertinent, le sujet agirait alors comme thermomètre de l'intérêt des films actuellement en salle. Mais vu que c'est un exercice qui n'intéresse que nous et que je ne poste mon top annuel ici que parce qu'il ne tient pas dans un SMS, je ne suis pas sûr que ce soit très important

[Kieros]

Certes

Bien noté pour matins calmes à Séoul, donc

Vu Bullhead, aka le dopage est dans le pré, qui, comme prévu, ne m'a pas intéressé. Y'a quand même un moment où j'ai cru que si, mais en fait non. Me reste un film extrêmement bien réalisé, tant sur le plan technique que tactique de la narration. Et puis un fabuleux Tom Hardy Matthias Schoenaerts.

[Kieros]

Quelle agréable surprise que ce 21 Jump Street Le duo Tattum-Hill fonctionne à merveille, c'est souvent drôle, parfois touchant, même surprenant dans ses rebondissements (dont un absolument immense ) et rempli de clin d'oeils* :huh: Très bonne comédie

* une des phrases lancées par le commissaire Ice Cube au début du film : We're reviving a cancelled undercover police program for the 80's and revamping it for modern times. You see, the guys in charge for this stuff lack creativity and are completely out of ideas, so all they do now is recycle shit from the past and expect us all not to notice

[Kieros]

Disney qui rachète Lucasfilm et annonce un 7ème Star Wars :-|

[JUAN]

C'est pas avec Disney qu'on va pouvoir espérer la première scène de cul de la saga en tout cas

[G.bédécarrax]

Disney qui rachète Lucasfilm et annonce un 7ème Star Wars :-|

@DamonLindelof
My twitter feed: 38% : "You should write the new Star Wars!" 47% : "Don't fucking touch the new Star Wars!" 15% : Undecided

(Pour tous ceux que Star Wars intéressent, c'est je pense une excellente nouvelle, vu ce qu'en faisait Lucas. Après, dans l'absolu, un septième épisode, c'est p'tet pas une priorité, certes)

[Kieros]

Je vais vous surprendre et/ou vous allez vous en foutre, mais si les griefs principaux à l'encontre de Lucas sont les retouches numériques sur les films de la première trilogie, sachez que je suis pour :SardouPhotoshop: Certains plans/décors/scènes étaient particulièrement pauvre dans les éditions originales, faute de budget. À partir du moment où les ajouts sont conformes au script de départ, j'approuve le fait que l'artiste puisse compléter sa toile a posteriori

[G.bédécarrax]

Je les trouve aussi inoffensives qu'inutiles, mais je n'ai que peu d'intérêt pour Star Wars. Après, de ce que j'avais pu en voir, remplacer des costumes cheap par des CGI cheap, pas sûr qu'on y gagne au change.
J'étais d'ailleurs tombé sur E.T Edition Spéciale, et sa fameuse scène de la baignoire avec un ET en images de synthèse, c'est au delà des mots. Tu m'étonnes que Spielberg l'ait renié (l'extrait doit être dispo sur youtube)
Non, mes griefs vis-à-vis de Lucas sont à chercher plutôt du côté des épisodes 1 et 2

En revanche, ça aurait été cool que ce soit un autre studio que Disney, qui possède déjà Pixar, Marvel, ... Il ne va plus leur manquer que Harry Potter.

[Kieros]

remplacer des costumes cheap par des CGI cheap, pas sûr qu'on y gagne au change.

Ah, mais ce n'est pas seulement ça. Vince m'étranglerait surement, mais c'est toujours avec émotion qu'à la fin du Retour du Jedi, je vois Dark Vador saluer Luke sous les traits de Hayden Christensen (avant qu'il bascule du côté obscur, donc) au lieu de Sebastian Shaw, qui arrive comme un cheveu sur la soupe dans l'édition originale. C'est un exemple de bricolage qui pour moi, donne une unité aux 6 opus sans trop être choqué par les 30 années d'écarts entre les deux trilogies

[Kieros]

En bref et sans développer :

La clinique de l'amour : pas marrant ni malin
Rubber : fun et ludique
Sherlock Holmes 2 : Robert Downey et c'est tout
Ted : sympathique mais limité
In another country : Eric Rohmer rencontre Michel Leeb
Le Skylab : Horrible avec un grand O

[Niko]

Vu Batman Dark Rises ... y'a pas à dire Marion Cotillard joue trop bien la personne qui meurt

[Kieros]

[pimpam]

tous des junkies, ces chats !

[Kieros]

J'ai vu Deux jours à tuer, j'ai trouvé ça pas mal (même si trrrès imparfait), et quand Dupontel fout une droite à Cristiana Reali, j'ai été pris d'un rire de méchant d'un mauvais film d'espionnage qui a bien mis deux minutes à s'estomper. [Beyonder]Je crois que j'ai effrayé la femelle du rang du devant.[/Beyonder] Il y a une scène de diner, façon massacre à la tronçonneuse verbale, qui est magique Surtout que Daphné Burki (elle est actrice ???) s'en prend plein la gueule La première demi-heure, c'est un croisement entre le Bacri de Kennedy et moi ( ) et une version longue du sketch "L'amitié, l'amour, la joie" de Groland

J'l'ai enfin vu, j'ai adoré Sans doute le meilleur Becker depuis l'Eté Meurtrier, je pense toutefois qu'il échoue à imposer un véritable suspense (on comprend tout à mi-film) et à donner davantage d'ampleur disons, "existentialiste" à son film. J'ai trouvé le final raté, heureusement rattrapé par le superbe générique sur fond de Reggiani.

[Kieros]

J'avais 3 heures à perdre, j'ai donc regardé Les Petits Mouchoirs. C'est totalement réussi : j'ai perdu mes 3 heures.

[Tatt's]

Quand j'ai regardé "Les petits mouchoirs" j'avais aussi 3 heures à perdre. Et j'ai beaucoup aimé.
Scénario très réussi, bon choix d'acteur, une bonne comédie dramatique comme on en fait de moins en moins en France.
Guillaume Canet est fort.

Je me tâte sérieusement à allé voir Skyfall ... Qui est allé le voir ?

[JUAN]

J'avais 3 heures à perdre, j'ai donc regardé Les Petits Mouchoirs. C'est totalement réussi : j'ai perdu mes 3 heures.

J'ai une ancienne amie qui m'avait dit que son projet de vie c'était Les Petits Mouchoirs et m'avait presque engueulé parce que "faut pas être humain pour pas pleurer car attends c'est une histoire vraie tu vois". J'ai tellement ri.

[Kieros]

J'ai une ancienne amie qui m'avait dit que son projet de vie c'était Les Petits Mouchoirs.

Une des meilleures choses que l'on puisse faire dans sa vie

J'ai eu l'impression de voir Secret Story : le film. Une bande d'ados attardés (ils ont tous 40 piges, quand même (!)), antipathiques

(et le seul sympa, Magimel, se fait démonter toutes les 3 minutes) qui ont tous un secret à la con (Le secret de Marion : elle s'est faite engrossée ; de Gilles : il s'est fait larguer ; de Laurent : il n'a pas de couilles ; de François : il est de droite ; de Benoit : il est payday et c'est rigolo ; de Jean : personne le calcule mais il mourra à la fin donc subitement, c'est important et faut pleurer)

et qui vont combler le manque de scénario du film par des évènements bac à sable à la plage (vieille recette de Max Pécas, des Charlots ou Takeshi Kitano). Même techniquement, c'est foiré : de la musique RTL2 partout, des cadrages... euh, expérimentaux, 145 formats d'image différents. L'histoire d'un réal qui voulait se faire aussi gros Orson Welles et n'arrive pas à être Claude Sautet.

[Kieros]

Samedi "j'éduque les gosses"

Looper : les critiques sont dithyrambiques et le film est effectivement très bon, mais pas pour les raisons annoncées, à mon goût.

A la base, c'est un film d'anticipation qui ressemble à un mélange de l'Armée des 12 singes, Terminator 2, Akira et Minority Report. Que du bon, et cela donne quelques scènes d'anthologie, dont une avec Paul Dano qui fera date.

J'ajoute que Bruce Willis est parfait, et Gordon Levitt grimé en Bruce (puisqu'il est lui mais jeune) a perdu sa face de puceau pleurnichard, ce qui lui va bien.

Mais ça à la limite, on s'en fout. Les récits de SF résonnent longtemps en nous quand ils ont une portée sociétale (1984, Brazil...), humaniste (Soylent Green, Planète des Singes...), métaphysique (Solaris, 2001...) et sont vite oubliés quand ils ne sont qu'un exercice de style (coucou Inception). La question essentielle du film, et je suis surpris de ne l'avoir lu nulle part, ce n'est pas de savoir si Gordon Levitt va buter Bruce Willis. C'est celle qui demande : si vous étiez un juif avec votre famille décimée à Auschwitz, si vous aviez une machine à remonter le temps, un flingue et Hitler âgé de 6 ans en face de vous, que feriez-vous ? Le buteriez-vous, ou chercheriez-vous à l'éduquer différemment ? C'est le dilemme qui est posé aux spectateurs pendant toute la 2ème moitié du film, puisque son sous-texte traite de l'éducation, comme le fait The Tall Man par le versant horrifique.

Là où le film est brillant, c'est qu'il nous amène à penser qu'il faut tuer Cid, aka le jeune Hitler qui va foutre la merde dans le futur. Dans le présent, les hommes ne se servent de leurs couilles que pour niquer, mais pas pour élever les gosses qu'ils engendrent. Éduqués par les mères qui ne parviennent pas à les gérer, les fils deviennent des hommes sans valeur et l'histoire se répète indéfiniment. C'est ce que le film sous-entend pendant 3/4 du temps, notamment avec la scène marquante où jeune Hitler fait sa crise et Emily Blunt préfère s'enfermer dans le coffre-fort plutôt que de le gronder/punir/frapper, etc. Là, arrive Bruce Willis, qui a sauvé le monde 256 fois, et même à travers le futur comme dans l'Armée des 12 Singes. Bruce, c'est la caution masculine, un homme un vrai, qui va éduquer le jeune Hitler à coups de balles dans la tête. Il est obligé de buter d'autres gamins avant (il ne sait pas précisément quel gosse est Hitler), mais c'est Bruce putain, il fait ça pour notre bien. La mère seule est de tout façon incapable d'élever Hitler correctement, on vient de le voir. Si on bute le jeune Hitler, c'est réglé, plus de problèmes dans le futur.

Le twist malin, c'est le basculement idéologique, qui montre que si jeune Hitler est devenu Hitler, c'est justement parce que Bruce était déjà venu pour le buter, l'avait raté et avait buté sa mère. Livré à lui même, il est devenu un Vilain. Le fait que Emily Blunt arrive à le calmer à la fin, sous-entend que son éducation réussira, là où le flingue de Bruce a échoué. Ça n'a évidemment aucune valeur de thèse sociologique, mais c'est une illustration intelligente. Curieusement, ça m'a rappelé Tree Of Life, la violence incarnée par Willis/Pitt et la grâce par Chastain/Blunt.

A suivre : Dans la Maison de François Ozon

[Ksix]

J'ai eu l'impression de voir Secret Story : le film. Une bande d'ados attardés (ils ont tous 40 piges, quand même (!)), antipathiques

(et le seul sympa, Magimel, se fait démonter toutes les 3 minutes) qui ont tous un secret à la con (Le secret de Marion : elle s'est faite engrossée ; de Gilles : il s'est fait larguer ; de Laurent : il n'a pas de couilles ; de François : il est de droite ; de Benoit : il est payday et c'est rigolo ; de Jean : personne le calcule mais il mourra à la fin donc subitement, c'est important et faut pleurer)

[Kieros]

Oui, mais South Park et drôle et caustique, au moins

Dans la maison de Ozon, donc. La bande annonce horrifique ne rend pas hommage au film, qui joue beaucoup moins la partition du thriller que les autres films de Ozon. C'est même souvent très drôle, avec un Luchini au sommet Mais entendons-nous sur le "très drôle" : c'est dans le style Woody Allen (pour schématiser) et les 2 gags les plus drôles du film, c'est quand Luchini se fait assommer par un volume de Voyage au bout de la nuit de Céline, ou quand il regarde une poupée gonflable avec de gros seins et la tête de Staline C'est donc un peu particulier

Pendant la 1ere moitié du film, on a le meilleur film d'Ozon et un des meilleurs films français de l'histoire. Le montage est brillant (souvenir de raccords dans l'axe qui forment des rimes poétiques, des fin de scènes qui se ferment en iris à travers les portes... ), le cadrage des plans d'une précision chirurgicale. Le film brille par son côté méta -à la Resnais- et s'avère très ludique : la littérature est mise en abyme à travers la caméra, et, par le biais d'une utilisation redoutable de la voix-off, les scènes semblent naitre sous nos yeux, totalement improvisées. C'est assez inexplicable à l'écrit donc je vais arrêter là, mais c'est fascinant à découvrir

Malheureusement, le film perd sa belle mécanique lorsqu'il commence à croire à ce qu'il dit, et qu'il ne nous parle plus qu'au 1er degré. "C'est du Barbara Cartland" lâchera Luchini. C'est ce que filme Ozon, à la fin, comme pris au propre piège de son histoire. Ou bien serait-ce voulu ? Le héros cherche une fin à son récit et ne la trouvera pas. Ozon non plus. Mais ça ne gâchera pas le plaisir de la première heure

[ZeroZero13]

Putain mais le parallèle avec South Park est énorme, en fait

[Kieros]

Ah, et je recommande aux fans de séries B (et au gore des années 80, et la poésie macabre des 70) le sympathique Midnight Meat Train (qui ne casse pas non plus 3 pattes à 6 canards, 'faut pas déconner. Mais pour l'été, c'est pas mal. A voir si posible sur grand écran, précisé-je encore)

3 ans plus tard...

Enfin vu. C'est effectivement comme tu as dit : quelconque voire complètement con, mais le gore absolu le rend très sympathique J'admire son côté jusqu'au-boutiste, à une heure où les films d'horreur qui sortent au ciné sont aux classiques du genre ce que BonJovi était au hard-rock. Le grand moment que je retiendrai :

(Ne regardez que les 20 premières secondes, le reste est un peu gore )


Life is like a box of chocolates

[Kieros]

Skyfall, c'est donc réellement un vrai Bond Une bonne grosse merde.

James Bond a 50 ans, son nemesis est pd, son fabricant de gadget, hipster, et sa James Bond girl, une vieille salope de 70 ans. Bon anniversaire James ! Je me suis fait chier comme pas permis : passé l'intro, c'est mou, banal et insupportablement horripilant. Une véritable foire aux têtes à claques que même le fan service à plein tube ne parvient pas à sauver. Mais quelle est la légitimité de Sam Mendes pour réaliser ce genre de film ? A quand Paul Greengrass pour un drame shakesparien ou Woody Allen sur un wu xia pian ? Allez dégage putain, le prochain James Bond, je ferai comme d'habitude, je le materai à la télé en VF en riant de ce monument de kitsch.

[Nyrod]

Skyfall, c'est donc réellement un vrai Bond

Une bonne grosse merde.

Ahhh me voilà rassuré

[Kieros]

C'est très sérieux. Les béotiens (ceux qui ne fréquentent pas ce forum, donc) pensent que James Bond est une franchise de qualité, alors qu'elle a été construite avec les scénarios ringards du Harlan Coben de l'époque, des réalisateurs à l'avenant et des acteurs de seconde zone (Moore avait été choisi parce qu'il ne valait plus rien à Hollywood. Connery cachetonnait avec son image de bodybuilder. Lazenby, Dalton et Brosnan passaient surement par là). Au mieux la mayonnaise prend et c'est divertissant, au pire c'est Moonraker.

[Kieros]

Une très belle surprise que ce John Carter Vraiment dommage que son échec commercial fut total (même si totalement explicable, d'un point de vue marketing), y'avait un univers vraiment fouillé et intéressant, un style à mi-chemin entre Star Wars et un péplum, servi par un scénar pas plus con qu'Avatar. Je l'ai d'ailleurs largement préféré à ce dernier. Bémol néanmoins pour les acteurs, tous plus mauvais les uns que les autres (Taylor Kitsch est le moins bidon de tous, c'est dire ). Si vous avez des gosses pas trop jeunes, ils devraient adorer, au fait

[Kieros]

Surprise encore plus énorme : End of watch de David Ayer (réalisateur de Harsh Time et auteur de Training Day et Fast and Furious).

Polar de l'année et le plus puissant que j'ai vu depuis 2007 et la Nuit nous appartient de James Gray Si l’architecture des films n'ont rien à voir (réalisation baroque et stylisée chez Gray, caméra à l'épaule et sur le vif pour End of watch), les lignes de force restent proches par leurs thèmes et la dramaturgies qu'elles installent. Tout a été dit ou presque dans le genre, et pourtant le film arrive à proposer de nouvelles choses, ou tout du moins sous un angles différent. Il brille notamment par les ruptures de ton, passant de moments de franche rigolade à la Bad Boys à ceux de pur suspense nerveux et angoissants façon De Palma ou encore des fusillades badass à la Michael Mann. Le duo d'acteur Gyllenhaal/Pena est fabuleux, le meilleur du genre depuis je-sais-plus-quand. Ne vous fiez pas à l'affiche qui ne ressemble à rien, foncez