Cinéma... Tchi Tcha !

[Kieros]

Ce qui est surprenant dans ce film, c'est que je n'arrive toujours pas à le connecter à un courant filmique particulier Comme dit précédemment, ça n'est pas du Guy Ritchie façon Snatch, pas non plus du Danny Boyle sauce Trainspotting, du fait de la dimension tragique. Ca ne resemble pas non plus à du Stephen Frears époque The Hit, car malgré une galerie de portrait dans la même veine (Terence Stamp, Tim Roth, John Hurt ) la dimension burlesque et les punchlines étaient moins présentes. Pour moi, c'est un sorte de mélange entre les deux, et c'est bougrement original (y'a aussi du Freres Coen, là-dedans)

Sinon, LA scène qui résume le style du film pour moi:

Ken se jette du haut de la tour et se ramasse la gueule sur le sol (bien gore). Moment tragique, Collin Farrel se précipite, poursuivi par Ralph Fiennes. Gros plan sur Ken en train d'agoniser « Prends mon flingue » dit-il à Farrell. Et là, il se passe une scène qui, partout ailleurs, pourrait ressembler à un sabotage de film, un suicide artistique : Farrell récupére le flingue, totalement explosé par le choc. La salle éclate de rire devant le burlesque de la situation, mais la caméra reste braquée sur le visage sanglant de Ken, et le tragique reprends l'ascendant

Rares sont les films capables de jongler aussi vite entre deux émotions contradictoires. J'avais déjà pu éprouver ça dans Memories of murder ou The Host de Joon-ho Bong, et c'est assez magique

[Le Vieux Buk]

Rares sont les films capables de jongler aussi vite entre deux émotions contradictoires.

Je ne suis pas d'accord. C'est assez classique dans le cinéma asiatique (surtout japonais années 90 et hong-kong années 90, et coréen années 2000).

[Kieros]

Toi aussi tu lis pas les posts en entier ?

J'avais déjà pu éprouver ça dans Memories of murder ou The Host de Joon-ho Bong

Je sous-tendais clairement l'influence coréenne, non ?

Pour l'influence jap, je suis mitigé Chez Kitano il y a de ça, mais davantage dans le registre de l'absurde, pour moi. Et puis la rythmique est trop différente pour que je puisse faire un rapprochement (pareil avec les Freres Coen, d'ailleurs). Seijun Suzuki s'en rapprocherait peut-être plus, mais perso, je l'identifie plus à Godard et le style nouvelle vague (qui mêlait bien les deux, de la même manière).

Mais bon, en effet, on retrouve ceci dans le cinéma asiatique contemporain

[urba]

Rares sont les films capables de jongler aussi vite entre deux émotions contradictoires. J'avais déjà pu éprouver ça dans Memories of murder ou The Host de Joon-ho Bong, et c'est assez magique

Le parallèle est très juste, tiens

[Le Vieux Buk]

Toi aussi tu lis pas les posts en entier ?

Si, bien entendu, mais je connais aussi la signification de l'adjectif "rare".
donc il me semblait que tu citais deux films coréens sans vraiment réaliser que c'est classique dans leur narration....


Cela dit, bien entendu que je comptais certains Kitano là-dedans (Hana Bi, bordel !), Tanaka (Postman blues, bordel !) et même les trucs les plus fous à la karaoke terror. ce que je veux dire, c'est que le mélange des genres est leur marque de fabrique, y compris dans cette tendance à alterner les émotionsde façon abrupte.

[Kieros]

Rares sont les films capables de jongler aussi vite entre deux émotions contradictoires. J'avais déjà pu éprouver ça dans Memories of murder ou The Host de Joon-ho Bong, et c'est assez magique

Le parallèle est très juste, tiens

Oui, c'est les deux films qui, de mémoire, m'ont procurés les émotions les plus similaires à celles que j'ai éprouvées face à In Bruges.

Quant à savoir si ils ont une quelconque filiation cinématographique, ça...

[urba]

Je rebondissais bien sur sur la comparaison, pas sur l'adjectif rare, sur lequel je n'ai pas d'avis :suisse:

[Le Vieux Buk]

L'actu récente de l'OM nous rappelle que les :suisse: ont pourtant un avis, me semble-t-il.



EDIT : Demain elle et moi allons voir "20th century Boys"... En espérant que ça sera à la hauteur du manga... Sachant que les critiques ne sont pas d'accord sur le film (du tout). :-|

[urba]

C'est un français naturalisé en suisse pour pas payer d'impôts, c'est le pire

[Kieros]

Toi aussi tu lis pas les posts en entier ?

Si, bien entendu, mais je connais aussi la signification de l'adjectif "rare".
donc il me semblait que tu citais deux films coréens sans vraiment réaliser que c'est classique dans leur narration....

Disons que pour moi, c'était les plus pertinents. Je n'ai pas une connaissance exhaustive du cinéma coréen, mais je n'ai retrouvé la même chose (en tout cas aussi marqué) ni chez Ki-Duk, ni chez Kim Jee-won, ni Park ChanWook, ni Im San-Soo, donc généraliser mon propos à tout ce cinéma me semblait exagéré Mais c'est classique en effet. Ceci dit, j'estime tout de même que Bong Joon-ho a réalisé une sorte de synthèse parfaite entre comique et tragique, et qu'il sort quand même pas mal de ce cadre "classique", d'où le fait que je ne cite que lui.

Cela dit, bien entendu que je comptais certains Kitano là-dedans (Hana Bi, bordel !) (...) y compris dans cette tendance à alterner les émotions de façon abrupte.

Oui, mais non J'aurais d'ailleurs plutôt cité Brothers que Hana-Bi, à la limite Car oui, Hana Bi alterne les émotions, mais c'est plus de l'absurde pour moi, que du burlesque à punchlines comme dans In Bruges (typiquement british, pour le coup) J'ai conscience néanmoins que tout ça reste subjectif (et Postman Blues, toujours pas pu le voir )

Bref, ma phrase "Rares sont les films capables de jongler aussi vite entre deux émotions contradictoires" n'est pas exacte dans l'absolu, certes (pas grave, puisque c'est pas ce que je voulais conclure, et ta précision aura été utile ) Ceci étant, je ne vois pas d'autre exemples de scène aillant les mêmes ressorts comiques/tragiques que ceux que j'ai décrits dans mon spoiler ailleurs que dans Memories ou The Host

[Kieros]

EDIT : Demain elle et moi allons voir "20th century Boys"... En espérant que ça sera à la hauteur du manga... Sachant que les critiques ne sont pas d'accord sur le film (du tout). :-|

Ouais, ça a pas l'air top. Je crois que je vais passer mon tour, perso

[Le Vieux Buk]

Je te dirai sans doute lundi à quel point tu avais raison

[Kieros]

Sur quoi ? Sur 20th Century Boy, ou sur la conclusion de mon post précédent ? (qui, me signale-t-on, vient de recevoir l'award du post le plus alambiqué de la décennie, selon l'académie xyloglosse)

[butterfly15]

Dans les dernières sorties de DVD dans le commerce y a t-il des films qui valent le coup, en sachant que j'aime ni les films bizarres, ni les films d'horreurs, ni les films ultra violents, ni les films métaphysiques polono-coréens de trois plombes, voilà

[Kieros]

Prends Bienvenue chez les Ch'tis

[butterfly15]

Merci

[yannickglt]

Sinon tu vas sur allociné et t'as toutes les sorties DVD par semaines avec les notes des spectateurs (qui je pense valent plus la peine que celles de la presse), en général c'est ce que je fais lorsque je suis en quête de films. Entre autres, il y a Hancock qui est sorti la semaine dernière et le nouveau Hulk qui sort mecredi. certes c'est un peu le même genre pour les deux donc il vaut mieux que tu apprécie

[beyonder]

Hancock, Hulk.. C'est tout le mal que tu lui souhaites


Sinon j'ai vu There will be blood et effectivement, DD Lewis en fait des caisses. :-|

[butterfly15]

Sinon tu vas sur allociné et t'as toutes les sorties DVD par semaines avec les notes des spectateurs (qui je pense valent plus la peine que celles de la presse), en général c'est ce que je fais lorsque je suis en quête de films. Entre autres, il y a Hancock qui est sorti la semaine dernière et le nouveau Hulk qui sort mecredi. certes c'est un peu le même genre pour les deux donc il vaut mieux que tu apprécie

Merci

[Nyrod]

Dans les dernières sorties de DVD dans le commerce y a t-il des films qui valent le coup, en sachant que j'aime ni les films bizarres, ni les films d'horreurs, ni les films ultra violents, ni les films métaphysiques polono-coréens de trois plombes, voilà

- T'Choupi
- Petit ours brun.
- Finley, le camion de pompier

[Champoul]

Je viens de voir la première partie de Che

L'interprétation, et notamment Benicio del Toro, est
Il arrive à traiter le personnage du Che dans toute sa complexité, à la fois charismatique, autoritaire et juste, parfois jusqu'au boutiste, parfois anti-extrémiste ( je dis pas que c'est forcément la réalité, mais c'est l'image communément admise ).
Et d'un point de vu physique/mimétismes franchement que ce soit le che, fidel ou raul, ça se rapproche vraiment des photos de l'époque ! C'est bluffant

Par contre la réalisation
C'est pas un mauvais film, mais on a franchement l'impression que ça aurait pû être bien mieux
Soderbergh a choisi de centrer le film sur 2 moments importants de la vie ( enfin du moins de son histoire ) du Ché qu'il déroulera en parallèle, alternant des scènes de chaque, à savoir son discours à l'ONU ( et son voyage aux Etats Unis en général ) et bien sûr la libération de Cuba, les combats dans la Sierra Maestra jusqu'à la prise de Santa Clara et de La Havane.
L'idée est sympa mais très mal mise en place selon moi:

• -Les changements de scènes sont trop nombreux, ça casse franchement le rythme des 3/4 du film, sur la fin il y en a moins et ça devient tout de suite mieux je trouve.
  -Le parallèle est illogique alors qui aurait pu découper ça en 3 grandes parties:
  • * Rencontre du Che et de Fidel/Débarquement - Débuts difficiles et vie dans la Sierra Maestra/ Premiers combats - Recrutement massif/ prises des villes
    * Discours du Che contre l'impérialisme américain - Réponse - Contre réponse
    Ça semblait beaucoup plus logique et ça aurait eu le mérite de ne pas casser le rythme !
  -Son passage à new york ( hors discours ) franchement à part pour foutre quelques beaux plans en noir et blanc, c'est totalement inutile..( Si peut être le passage ou il remercie je ne sais plus quel homme politique américain pour l'attaque de la baie des cochons )

Après en vrac, ce que je regrette:

• -La rencontre entre le Che et Fidel ne prend que 3 minutes dans le film, c'est la rencontre la plus importante de sa vie, on sait qu'ils ont discuté toute la nuit et qu'au petit matin, fidel était convaincu que le marxisme devait être la toile de fond de la révolution
  -On voit très peu ce qu'il apportait de plus finalement, sa "touche", on en parle dans le film mais soderbergh n'est ( pour moi ) pas arrivé à le montrer réellement, à part le côté autoritaire.. Je me demande toujours pourquoi il n'a pas plus insisté sur l'organisation de sa colonne en guerrieros/paysans/profs etc. plutôt que de montrer des petits combats surement imaginés de toutes pièces
  -Que ça soit en 2x2H, soit il supprime les longueurs qui n'apportent rien en l'état, et il le fait en 1x3H, soit il les développe et il fait ça en 2x3H ! Mais là ce format bâtard est complètement à chier, on a vraiment l'impression que c'est là pour faire du fric, et je dois dire que ça me fait pas mal gerber

En gros à voir si vous aimez le Che, pour l'idéologie on repassera
EDIT: désolé pour les puristes cinéphiles, je suis pas super doué pour le cinéma, et pour tous les trucs techniques, là dessus je vous laisse écrire

[Le Vieux Buk]

Si demain Soderbergh réalise un film sur l'Ardèche et le régionalisme, je crains que Champoul nous ponde un post à faire pêter la database

[Champoul]

T'as du t'en taper toi des posts et des posts sans répondre depuis ces derniers mois On a pas vraiment l'impression que t'étais absent

[Le Vieux Buk]

Je lis très vite.

[butterfly15]

Dans les dernières sorties de DVD dans le commerce y a t-il des films qui valent le coup, en sachant que j'aime ni les films bizarres, ni les films d'horreurs, ni les films ultra violents, ni les films métaphysiques polono-coréens de trois plombes, voilà

- T'Choupi
- Petit ours brun.
- Finley, le camion de pompier

Ouais ben pas jusque là , je pense à Iron man, des trucs du genre

edit : par exemple Hancock c'est bien ou c'est caca

[Kieros]

Merci Champoul, belle analyse Prépare toi à te la voir quotée point par point dans quelques semaines

Sinon, je sors à l'instant de Burn after Reading

(remise dans le contexte)

Burn After Reading, de très loin le pire film des frères Coen et une arnaque intégrale

Moi j'ai regardé Burn After Reading, affligeant les Coen sont vraiment plus du tout inspirés.

Alors moi, par contre, j'ai beaucoup aimé Dans le registre des comédies des Freres Coen, c'est très en dessous de The Big Lebowski, dessous O'Brother, mais c'est mieux que Intolérable Cruauté, à mon goût.

Ceci dit, je confirme le terme "arnaque" de Bédécarrax et le manque d'inspiration souligné par Moom, car les Coen n'inventent rien dans ce film, et reprennent seulement (mais avec réussite pour moi), leur recettes précédentes.

Mais ça n'est pas forcément un des défauts du film : En effet, j'ai vu Burn after Reading comme un joyeux télescopage entre l'univers de The Big Lebowski et celui d'Intolérable cruauté. Les personnages de Brad Pitt, Frances Mc Dormand auraient eu tout a fait leur place dans le bowling du Dude (d'ailleurs, la salle de sport, c'est un copier/coller du bowling, Jesus excepté). Ceux de Clooney et sa femme, Tilda Swinton et Malkovitch, auraient été parfaits dans les arcanes tordues d'Intolérable Cruauté.

Bref, voir ce cross-over entre deux films Coenien précédents, l'interpénétration de l'univers des ratés d'en bas et de celui des ratés d'en haut, a été pour moi extrêmement plaisant. De plus, sans être génial, la real joue plutôt bien avec les codes du film d'espionnage (même si on n'est pas toujours très au dessus de la ligne de flottaison d'un Leslie Nielsen au creux de sa forme), ce qui donne quelques moments savoureux (l'ambassade russe, la parano ambiante, l'incrédulité de la CIA..). La galerie de portraits et la performance des acteurs y est pour beaucoup, et comparer le Pitt martial de Spy Game à celui-ci, détective du dimanche, m'a bien fait rire

Bref, je trouve qu'il s'insère plutôt bien dans leur filmo

[G.bédécarrax]

En même temps, j'avais dormi pendant la moitié du film

[Le Vieux Buk]

Perso, je n'ai pas aimé , mis à part mon fou rire devant la réaction du personnage de Clooney après la sombre histoire du flingue et du placard (et les dix-quinze dernières minutes en général, ,otamment avec les gars qui vient faire son rapport à chaque fois )

[Spartakus]

Vu Largo Winch

Je m'attendais à une adaptation catastrophique façon Michel Vaillant, je trouvais le choix de Tomer Sisley pour le moins douteux. Faux sur toute la ligne.

Le film est pas mal du tout, il est même plutôt bon sur certains aspects. L'esprit de la BD est parfaitement retranscrit, et Tomer Sisley est bluffant en Winch. Au passage, Mélanie Thierry prouve qu'elle est bien l'actrice la plus nulle de sa génération. Au passage, elle rate de peu le record tant convoité du déshabillage le plus rapide du cinéma français en se retrouvant à poil dès la 5ème minute, battue par Ludivine Sagnier, la Laure Manaudou du sprint dénudé, et son effeuillage à la première seconde de La Petite Lili

Le scénario est original, et trahit juste ce qu'il faut Van Hamme, même si on n'échappe pas parfois au grotesque et à l'empilage de scènes d'actions sans réelle cohérence. De plus, le twist final est pompé sur celui de l'Aile ou la Cuisse de Zidi, c'est pas la grande classe La real de Jerome Salle tient la route, sans tic de realisation outrancier. Il fait son boulot de technicien de l'image, en somme.

Quant au choix de Sisley, il est finalement très bon pour trois raisons :

- Même si il pêche parfois sur les phases pures d'acting, il est impeccable sur les scènes d'action. Pas vu ça en France depuis Belmondo (et les Yamakasi ), je crois.

- Le fait qu'il soit métis donne une profondeur supplémentaire à l'antagonisme "riches directeurs de la Winch"/Largo. Celui de la BD était blond aryen (mais pas mauvais à tout ahahaha ), et le ressentiment racial/social s'en ressentait d'autant moins. Plutôt malin.

- Quant on l'a vu dans Studio Sud avec Severine Ferrer et dans ses One Man Show, le voir parachuté dans une telle supreprod, ça fait bizarre, et on a l'impression qu'il n'est pas à sa place. Ca tombe bien, c'est exactement ce que décrit Van Hamme dans la BD, que Winch n'a rien à faire dans le monde de la finance. Du coup, par ce procédé un tantinet tordu (et voulu par le real si j'en crois ses interview), on perçoit bien toute l'incongruité de la présence de Sisley/Winch dans ce monde. Surprenante idée, mais comme ça fonctionne...

En somme, contrat rempli, et ça vaut bien un Quantum of Solace

C'est pour ça que je ne parle pas de cinéma: Je serais incapable de dire d'un film avec Tomer Sisley qu'il est pas mal et que lui meme est bon acteur dedans. Autant essayer de me faire dire que Diouf est un bon président. Meme si c'etait vrai, que le film est pas mal, je serais incapable de l'écrire, et pire incapable de m'en rendre compte tant je serais sur qu'il est mauvais. Je crois que je t'admire pour cette faculté et ça me fait chier de t'admirer

[Kieros]

le bon, la brute et le cinglé, western coréen hystérique à ne surtout pas manquer, au croisement de Tsui-Hark, de Mad Max, de Sergio Leone, de Tarantino et de Tex Avery. C'est super vain, mais c'est super super super fun.

Je crois que les références sont exhaustives, bien vu

J'en sors, et je suis assez mitigé. En fait, j'en attendais beaucoup trop, je pensais voir un Kill Bill II asiatique, et même si visuellement ça y ressemble beaucoup, ça n'a pas la même ampleur (je pourrais d'ailleurs reprocher la même chose à a Bittersweet Life du même réalisateur, en comparaison avec Coppola. Ou 2 soeurs face à Amenabar )

Deux griefs majeurs :

- Le personnage de Song Kang-Ho phagocyte non seulement les scènes, mais en plus le récit. Si ça nous offre des scènes anthologiques (le scaphandre le tripot avec les gosses ), ça finit par nuire salement à l'intensité qui devrait électriser le trio ("le bon" n'existe quasiment pas, et c'est pas la faute de l'acteur), et c'est parfois pas très loin d'un Jackie Chan made in USA. Et pourtant j'aime beaucoup Song Kang-Ho. C'est the Weird, the Weird, et a little bit the Bad.

- J'ai trouvé la BO assez médiocre pendant les 2/3 tiers du film, et c'est totalement rédhibitoire pour l'ambiance de ce genre de western, me concernant. Les westerns-spaghetti sans Ennio Morricone, ça manquerait de souffle épique et de sauce tomate. C'est un peu ce qui se passe ici.

Pas de thème musical fort, pas d'identité sonore... en fait, le film ne m'a réellement emballé que dans son dernier 3/4 d'heure, quand le Don't Let Me Be Misunderstood a débarqué pendant la chevauchée fantastique finale (et c'est quand même malheureux que ça vienne de la seule zik qui ne soit pas originale, et reprise de Kill Bill en plus... mais bon). A partir de ce moment, je n'ai plus décroché, et ça s'est finalement terminé trop vite