J'sais pas, je mélange peut-être avec MGS 3. Mais ce qui est sur, c'est que j'ai dépassé les 30h de jeu

(et j'ai peut-être passé autant de temps sur le mode Mercenaries, mais c'est duuuur

). Ce qu'il faut savoir, c'est que quand je suis pas satisfait de la manière dont j'ai fait un passage, il arrive que je le recommence même si j'ai survécu

(Ca vient aussi du traumatisme RE1 où le gaspillage de munitions est quasi-rédhibitoire : j'ai pas pu finir le jeu parce qu'au moment de retourner dans le manoir, avant de buter le serpent, il me restait tellement peu de munitions que même en slalommant entre les Hunters, en attendant qu'ils bondissent pour passer par dessous, j'avais plus assez de balles pour dézinguer l'autre saloperie qui débarque de la cheminée).
arlo a écrit :
En tout cas j'pensais avant d'y jouer que sa réputation de jeu angoissant et effrayant était surfaite
Oh, je connais pas grand monde qui le considère flippant, et il cesse quasi-complètement de l'être dès l'arrivée au chateau (à part les passages où tu contrôles Ashley et ceux où tu dois sniper les streums avec les lunettes thermiques

). Par contre, c'est le jeu qui -de loin- parvient le mieux à rendre les sensations de "seul contre tous" des films de zombies classiques. J'veux dire, l'arrivée au village ou le passage dans la barraque abandonnée, c'est absolument mythique et indépassable

Ralala, le moment où, coursé par le sac à patates et sa tronconneuse, tu récupères in extremis le shotgun, tu te précipites sur le toit pour te jeter vers la barraque d'à côté, barricades les fenètres pour enfin trouver le temps de recharger et repars à la saut en un grand coup de pied dans la porte du RDC, c'est au delà des mots
un scénar' qui m'est apparu solide
T'es sérieux ?

Des habitants d'un pays d'Europe de l'Est qui parlent un Espagnol d'AmSud, un gourou qui kidnappe la fille du président des USA mais qui en fait veut innoculer le virus aux States (le discours anti-américain de fin est mythique) et surtout, surtout, Ramon Salazar (oui oui, comme dans 24

) le gamin ridé et fringué comme Napoléon avec sa voix de Cazimir schyzophrène

Sans parler de la topologie générale des lieux, formidable d'incohérences (une statue géante et articulée, qui peut en plus taper un sprint pour tout péter dans le chateau, What the fuck !?

). Y'a ptet deux, trois infos importantes pour ceux qui croient à la fresque ResidentEvilienne, umbrella et cie, mais pour le reste c'est du gros Z qui tâche (et ca fait plaisir

)