"Le natif d’Orange a aujourd’hui 22 ans et le petit attaquant rapide, grand espoir du club, qui a été lancé dans le grand bain dès ses 18 ans a laissé la place à un joueur plus costaud et plus puissant.
Les deux dernières années n’ont pas été faciles pour Karim et cette maudite date du 4 novembre…Triste anniversaire qui a vu, deux années consécutives (2002 et 2003), les ligaments croisés de chacun de ses genoux se rompre successivement à la même date. Terrible signe du destin pour une traversée du désert de deux années. «Ca a été très dur mentalement», assure-t-il, «on se retrouve sur le côté, il n’y a personne qui travaille avec vous et on se bat pour soi même». Dans ces moments difficiles, le club était là. «Le staff médical et le staff technique ont toujours été derrière moi. Mais, une fois les blessures guéries, je ne pouvais m’aider que par moi-même», explique-t-il.
Mais l’homme se sent renaître aujourd’hui et préfère tirer un trait sur cette épreuve : «Maintenant tout ça est derrière moi, je me sens très bien et je reviens en ayant tout à prouver». Karim travaille dur pour retrouver son niveau, «ça fait trois mois que je m’entraîne, ce n’est donc pas vraiment une reprise pour moi, je n’ai jamais vraiment arrêté» avoue-t-il. Avec les départs annoncés dans le secteur offensif du club, une brèche pourrait s’ouvrir pour la saison à venir et Karim se veut confiant : «Le coach (José Anigo) me connaît déjà, il m’a eu en CFA et on a été champions de France ensemble (CFA 2002), il connaît mes qualités. Si je peux accrocher le wagon, je m’y incrusterai, c’est certain».
L’autre alternative serait de quitter le club qui l’a vu grandir et qui l’a vu souffrir. «J’ai des contacts avec d’autres clubs et si je n’arrive pas à me faire une place j’irais prouver dans un autre club, mais ce sera pour un prêt». Un prêt pour, un jour, évoluer à nouveau sous le maillot blanc car Karim souhaite prouver au club qu’il a eu raison de lui faire confiance même quand tout semblait perdu."
Va être prêter celui-là !
