Le pognon on l'a eu cette fois. On l'avait eu avant. Au début des années Dreyfus puis après aussi.
La gestion on l'a eu par moment aussi. Les gestion Diouf est critiquable par bien des aspects. Mais pendant les années Diouf, le club avait du fric grâce à la LdC, était à l'équilibre et même bénéficiaire. A cette époque là, le contexte était plus que favorable. On n'avait que Lyon comme concurrent sérieux et pourtant on n'arrivait pas à passer un pallier, passer les poule en Europe et lutter réellement pour le titre.
Pour y arriver, il a fallut les années Dassier-Deschamps. Des années pendant lesquelles le club a intégré le top 20 européens mais vivait en vérité au dessus de ses moyens et ou le moindre accrocs risquait de finir en accident industriel. Ce qui a immanquablement finit par arriver.
Aujourd'hui, le contexte est nettement moins favorable. Construire une équipe avec un budget Ligue des Champions est devenu un pari insensé. On l'a compris maintenant. Alors certes, on aurait pu faire mieux côté recrutement. Ça aurait pu tourner en notre faveur.
Mais au risque de me répéter, ça fait trente ans presque maintenant que j'entends les supporters se plaindre qu'on ait manqué un tournant à cause de l'incompétence des dirigeants. Quand on se plante dans un virage, on peut remettre en cause les compétences du pilote. Mais quand on change l'équipage et que ça ne change rien, est-ce qu'on peut pas commencer à se dire que la voiture est peut être aussi en cause ?
bueno_coco a écrit :Ah non, les saisons merdiques comme cette année c'est juste chiant. Les saisons comme l'an dernier ou la saison Bielsa où tu t'éclates toute l'année avec des moments super forts mais où la fin est tragique, OK, mais cette année c'était juste de la merde, j'avais même plus envie de voir les matchs sur la fin.
Je dis pas que c'est pas chiant. Moi aussi j'arrivais plus à voir les matchs tellement c'était horrible. Et ça a joué sur mon humeur. Je dis juste que bon, voilà, l'OM a toujours été un club un peu comme ça, un club maniaco-dépressif et qu'il faut prendre le bon quand il y en a, et on a eu des bons moments quand même, de très bon moments même, et puis faire le dos rond quand c'est la merde. Ce sera mieux demain.