Le stade Vélodrome vous a réservé un superbe accueil.
"<span style='color:red'>C’était magnifique, superbe. Je ne m’attendais pas à tant de chaleur, j’ai découvert mardi un public formidable</span>."
- Il y avait même un drapeau russe.
"Non, non, j’en ai aperçu trois, de taille différente, mais il y en avait bien trois."
- Vous avez également entendu la "Kalinka" remixée à la sauce Sytchev?
"<span style='color:blue'>Impressionnant et original </span>(Ilsourit comme il l’avait fait depuis le bord de touche en attendant d’entrer en jeu). Les supporters ne manquent pas d’imagination ici."
- Pour votre première apparition sur la feuille de match, vous espériez jouer quelques minutes?
"Monsieur Perrin en a décidé ainsi, c’est déjà pas mal car je ne suis pas encore à 100%."
- Comment avez-vous vécu votre première occasion?
"<span style='color:red'>La situation a été gâchée par l’émotion</span>. Lorsque vous portez pour la première fois un maillot, vous êtes toujours trop ambitieux. Face au gardien rennais, je n’ai donc pas appréhendé la situation de la meilleure des façons. Je voulais trop bien réussir."
- Vous vous êtes même enflammé sur votre premier ballon. Alain Perrin vous a demandé tout de suite de vous calmer.
"C’est le désir légitime de chaque footballeur de réussir sa première, de donner du plaisir immédiat au public, montrer ce dont on est capable. Les gestes sont à réaliser avec beaucoup d’humilité. J’ai envie de vite marquer, cela me paraît normal.
"En entrant sur le terrain, il ne restait que cinq minutes. J’éprouvais le désir de participer le plus possible, de laisser une trace. Ne pas être un simple acteur…"
- Avez-vous ressenti l’importance du club dans la ville?
"Dès les premiers jours, ce sentiment a été très fort. Les joueurs marseillais sont presque des dieux, ici. <span style='color:blue'>Le cœur de la ville bat au rythme de l’OM."</span>
- Vous ne regrettez donc pas votre choix?
"Absolument pas."
- Avec la perspective de la Coupe de la Ligue samedi, vous avez la possibilité d’augmenter votre temps de jeu…
"Pour l’heure, ce n’est pas une priorité. J’ai été habitué en Russie à ne pas connaître par avance le nombre de minutes durant lesquelles je resterai sur le terrain. Je suis donc dans la même logique: cela ne me gêne pas.Il est même normal qu’en ce moment, je ne joue pas beaucoup."
- Vous appréhendez la concurrence dans le secteur offensive?
"Au Spartak, nous passions beaucoup de temps à étudier le placement et les mouvements de la défense adverse. Pour la déstabiliser, il y avait ainsi beaucoup de changements pour augmenter le nombre de solutions offensives. Le nombre d’attaquants, leur diversité sont une richesse pour l’équipe. Le raisonnement doit toujours être collectif pas individuel."
- Avez-vous un message à transmettre à Marseille?
"Oui, oui. <span style='color:red'>Je voudrais remercier tout le monde, le stade, les supporters pour la chaleur de leur accueil</span>. Et, surtout, qu’ils ne se gênent pas pour continuer (il sourit…)."
- Vous avez commencé à visiter la ville?
"Pour l’instant, cela se limite au Vieux-Port, je n’ai pas trop le temps pour le tourisme."
- Vos premières impressions sur le championnat français comparé au russe?
"Tactiquement, populairement, il n’y a pas de comparaison. Pour le suspense, c’est le jour et la nuit. En Russie, seules deux ou trois formations ont les moyens de prétendre au titre. En France, j’en recense une bonne dizaine.
"Autre point: chez nous, la lanterne rouge du championnat ne battra jamais les équipes de tête. Ici, c’est fréquent. Le championnat français est beaucoup plus ouvert."
- Les gens vont vous laisser le temps de vous adapter, c’est un avantage?
"Indéniablement. Je n’ai pas joué depuis plusieurs mois même si je m’entraînais tous les jours. Je n’ai pas de pression de ce côté-là. Si les gens attendaient trop de moi, cela aurait un effet négatif. Je dois assimiler également l’aspect tactique de l’OM et du championnat. Je suis en apprentissage."


Que dire si ce n'est que ca a du faire autant plaisir au spectateur de la chanté cette kalinka qu'au minot de l'entendre

SAns deconner dire que son occasion est gaché

