Camarguais a écrit :C'est un peu touffu non tu crois pas ?
Parler de phénomène écologique (au sens scientifique du terme) pour en faire l'analogie avec l'écologie (au sens comportemental et politique du terme), ben au final faut pas s'étonner si on à du mal à se comprendre.
Car on est bien d'accord quand tu dis que l'homme se dote d'outil (dont l'écologie) tu parles bien de comportement sociologique humain ? C'est à dire changer ses comportements, notamment par une prise de conscience collective influencée par un relais politique.
Notamment oui.
Mais mon raisonnement est beaucoup moins touffu que ce que tu ne penses:
- Tu dis "Voir la nature comme quelque chose à protéger est fondamentalement anti naturel."
- Les espèces, quelles qu'elles soient, doivent, pour survivre, s'adapter aux changements de conditions quels qu'ils soient
- La terre devient trop polluée, et la diversité écologique est en jeu avec des impacts possiblement lourds, c'est un changement de condition
- L'écologie est une réponse apportée à ce changement de condition, un adaptation de l'Homme pour survivre.
=> La boucle est bouclée, comme protéger la nature par l'écologie n'est rien d'autres au final qu'une adaptation, que l'ensemble du règne animal s'adapte et que le règne animal est naturel alors l'écologie n'a rien de si anti-naturel que ça.
Camarguais a écrit :
Sinon je tiens à préciser que quand je dis que l'évolution c'est plus lent que l'adaptation, c'est un raccourcis. Des phénomènes adaptatifs peuvent être très long à se mettre en place, alors que certains phénomène évolutif peuvent être assez rapide à apparaitre au final (peut être que j'ai trop lu Stephen Jay Gould, y'a encore des querelles sur l'évolution avec "saut" ou en "continu" en fait)
J'avais bien compris
