Cinéma... Tchi Tcha !

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Kieros
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !

Message par Kieros »

G.bédécarrax a écrit :J'sais pas, moi j'ai perçu le film comme "le portrait d'une fille qui se prostitue et ..." plutôt que comme "le portrait d'une fille qui se prostitue car ...".
Arf, j'aurais été d"accord avec toi, si Ozon ne venait pas ramener tout l’attirail freudien ainsi que le psy de Delarue dans son propre rôle en plein milieu du film :french:

Les marqueurs psychanalytiques et sociologiques sont tellement sur-écrits que je me suis senti autorisé à considérer qu'ils étaient la cause de sa personnalité de merde. J'aurais préféré une approche à la Gus Van Sant façon Elephant, sans la moindre tentative d'explication. Là, le film tente de creuser le pourquoi?, on pense tomber sur une personnalité un peu torturée, écorchée vive, unique, iconique (ajoute ton cliché), une sorte de James Dean au féminin dans Hooker without a cause, et on tombe sur quoi ? Le biopic de Samir Nasri par Eric Rohmer :blaz: Putain, elle déclame du Rimbaud comme ce dernier chante la marseillaise, en faisant chier tout le monde. Chez Van Sant, elle aurait fermé sa gueule tout du long, son personnage serait resté dans un halo de mystère, une personnalité mélancolique, réellement rimbaldienne. Elle aurait peut-être eu un talent, aussi ? Son "portrait d'une fille qui se prostitue et ..." aurait été total.
Au début du film, elle m'apparaissait un peu surnaturelle (comme Sergi Lopez dans Harry un ami qui vous veut du bien, comme Sagnier dans Swimming Pool, comme Cremer dans Sous le Sable), ensuite Ozon me dévoile ses pensées et elle perd tout son intérêt à mes yeux. Elle est tristement banale, et se trouve en décalage avec la forme du film, cultivée et introspective.

Ensuite, je suis d'accord avec toi sur le fait que sa prostitution est un non-évènement, une péripétie sans grande importance quand on mesure à quel point elle a le vice en elle, et qu'elle pourrait faire pire. C'est plutôt bien foutu formellement (j'ai beaucoup aimé les entrées/sorties de métro quand elle va ou revient tapiner : avec les escalators, elle sort de l'ombre puis y re-rentre, on dirait Batman - The Dark Vagina Rises :batman: ), mais encore une fois, à quoi cela sert-il fondamentalement, si ce n'est choquer le bourgeois ? :???: Le perso de Vacth n'a aucune épaisseur : elle a fait bobo au petit coeur de sa maman, elle fera la pute sans doute toute sa vie, se mariera avec un mec riche, mais on voit que ça n'ira pas plus loin (quitte a vouloir la faire passer pour une cynique absolue, autant se rapprocher d'un traitement à la Stoker alors :lol: )

'Tain, pourtant je l'ai aimé ce film, mais y'a quantité de détails qui m'agacent à la réflexion :grrr: Je pense qu'il n'est pas passé loin du top 10 de l'année dans mon classement perso.
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G.bédécarrax
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !

Message par G.bédécarrax »

Arf, j'aurais été d"accord avec toi, si Ozon ne venait pas ramener tout l’attirail freudien ainsi que le psy de Delarue dans son propre rôle en plein milieu du film
Ben en fait, j'ai crû percevoir entre Isabelle et son psy une espièglerie, comme s'ils s'étaient entendus pour donner à la mère/au spectateur les explications qu'ils veulent entendre. Il m'a semblé que le film tentait de ridiculiser le pourquoi plutôt que de le creuser, tant les explications proposées sont convenues, et la rédemption de facade. Le fait que ce soit assez vite un sujet dont on puisse rire en famille, qu'on passe finalement autre chose. Comme une façon de conclure qu'il n'y a au fond pas grand chose à expliquer.
Kieros a écrit :Au début du film, elle m'apparaissait un peu surnaturelle (comme Sergi Lopez dans Harry un ami qui vous veut du bien, comme Sagnier dans Swimming Pool, comme Cremer dans Sous le Sable), ensuite Ozon me dévoile ses pensées et elle perd tout son intérêt à mes yeux. Elle est tristement banale, et se trouve en décalage avec la forme du film, cultivée et introspective.
Ah, c'est aussi un truc que j'ai aimé :french: Elle n'est jamais vénéneuse, jamais vraiment dérangeante, c'est pas Lolita. De par sa banalité, elle échappe au destin du personnage "de cinéma", c'est une fille de son temps, un peu mélancolique, qui n'interroge pas la morale, ne revendique rien, elle est juste jeune et jolie, La Boum 2013 quoi :grinj:
M'enfin, il est très possible que j'y applique un calque critique qui était le mien a priori :french:

Kieros a écrit :Je suis très client des comédies populaires anglaises type The Full Monty, et client également des films de Pegg/Frost; j’ai donc beaucoup aimé Le dernier pub avant la fin du monde :smilej: (avec un titre français que je retiens, car au-dessus de la moyenne je trouve). Après les zombies de Shaun of the Dead, le film policier de Hot Fuzz, ils s’attaquent désormais à la SF avec une parodie de Body Snatchers :snatcher:

En fait, j’ai adoré toute la première partie pour justement son ancrage populaire, son côté british, son humour plus Monty Pythons que jamais… et j'ai moins aimé la partie SF :french: Le final est d’ailleurs raté à mon sens. Pas grave, j’ai beaucoup ri. :beer:
Putain j'ai pas aimé :sad:
Les enjeux sont posés d'une manière trop littérale, et les personnages taillés à la serpe autour de l'axe "ils sont trop vieux, lui pas assez". Du coup, si le film fonctionne encore tant qu'il reste une comédie, tout devient poussif quand les antagonismes font leur apparition. Les personnages sont tellement opposés, engoncés dans leurs archétypes, semblent n'avoir jamais rien partagé, si bien que leur amitié passée ne reste qu'énoncée. La nostalgie de leur jeunesse a beau être surlignée, je n'y ai jamais cru.
Dès lors, toutes les décisions m'apparaissent illogiques, je n'ai jamais réussi à accepter qu'ils suivent Simon Pegg dans son délire de Golden Mile au fur et à mesure que le danger se fait plus pressant, au mépris du bon sens et de leur instinct de survie, alors qu'ils ont passé la dernière heure à le mépriser.
Et la partie Body Snatchers est mal réglée, car jamais claire quant a l'étendue de la connexion entre les robots. Par exemple, quand ils fracassent le premier androïde, cinq autres débarquent, un pour chaque membre de la bande, qui semblent donc avoir été envoyés là par une entité centrale. Pourtant, une fois la baston terminée, hop, il leur suffit de faire comme si tout allait bien, et tout est oublié ?? En revanche, plus tard, toute la ville est à leur recherche. On navigue comme ça entre différents niveaux d'omniscience, ce qui tue le sentiment d'oppression généralement de mise dans ce sous-genre cinématographique, puisqu'on ne sait jamais vraiment ce qu'on doit craindre.
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Kieros
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Message par Kieros »

G.bédécarrax a écrit :
Arf, j'aurais été d"accord avec toi, si Ozon ne venait pas ramener tout l’attirail freudien ainsi que le psy de Delarue dans son propre rôle en plein milieu du film
Ben en fait, j'ai crû percevoir entre Isabelle et son psy une espièglerie, comme s'ils s'étaient entendus pour donner à la mère/au spectateur les explications qu'ils veulent entendre. Il m'a semblé que le film tentait de ridiculiser le pourquoi plutôt que de le creuser, tant les explications proposées sont convenues, et la rédemption de facade. Le fait que ce soit assez vite un sujet dont on puisse rire en famille, qu'on passe finalement autre chose. Comme une façon de conclure qu'il n'y a au fond pas grand chose à expliquer.
C'est exact, j'ai noté aussi le sourire en coin :beer: Mais j'ai déjà vu ce psy sourire sur des affaires de viol, donc ça me paraissait normal :grinj: Je suis plutôt d'accord sur ce point.
G.bédécarrax a écrit :
Kieros a écrit :Au début du film, elle m'apparaissait un peu surnaturelle (comme Sergi Lopez dans Harry un ami qui vous veut du bien, comme Sagnier dans Swimming Pool, comme Cremer dans Sous le Sable), ensuite Ozon me dévoile ses pensées et elle perd tout son intérêt à mes yeux. Elle est tristement banale, et se trouve en décalage avec la forme du film, cultivée et introspective.
Ah, c'est aussi un truc que j'ai aimé :french: Elle n'est jamais vénéneuse, jamais vraiment dérangeante, c'est pas Lolita. De par sa banalité, elle échappe au destin du personnage "de cinéma", c'est une fille de son temps, un peu mélancolique, qui n'interroge pas la morale, ne revendique rien, elle est juste jeune et jolie, La Boum 2013 quoi :grinj:
La par contre, nos avis divergent :grinj: J'ai trouvé que c'était une salope au dernier degré, une pute perfide qui va jusqu'à chauffer son beau-père pour foutre la merde. Qui plaque son pauvre copain à la fin, tout ça pour punir ses parents, qui l'aiment bien. Je l'appréciais bien au début, parce qu'elle avait une certaine classe, ce côté fantastique typique de Ozon. Ensuite, c'est vraiment de la poufiasse de caniveau, de notre temps certes (quoique, je veux bien que les copines de Juan ou Joeuf soient comme ça, mais pas toutes les nanas... ni même toutes celles qui font la pute) mais rien qui ne soit digne d'être montré dans un film :tic: Elle n'est pas mélancolique je trouve, plutôt indolente, cynique, blasée... :-| Le titre est bon par contre : elle est "Jeune et jolie", mais elle n'est QUE jeune et jolie :beer: Et c'est même pas une question de prostitution encore une fois, Sagnier était à la limite de faire le tapin dans Swimming Pool.


G.bédécarrax a écrit :
Kieros a écrit :Je suis très client des comédies populaires anglaises type The Full Monty, et client également des films de Pegg/Frost; j’ai donc beaucoup aimé Le dernier pub avant la fin du monde :smilej: (avec un titre français que je retiens, car au-dessus de la moyenne je trouve). Après les zombies de Shaun of the Dead, le film policier de Hot Fuzz, ils s’attaquent désormais à la SF avec une parodie de Body Snatchers :snatcher:

En fait, j’ai adoré toute la première partie pour justement son ancrage populaire, son côté british, son humour plus Monty Pythons que jamais… et j'ai moins aimé la partie SF :french: Le final est d’ailleurs raté à mon sens. Pas grave, j’ai beaucoup ri. :beer:
Putain j'ai pas aimé :sad:
Les enjeux sont posés d'une manière trop littérale, et les personnages taillés à la serpe autour de l'axe "ils sont trop vieux, lui pas assez". Du coup, si le film fonctionne encore tant qu'il reste une comédie, tout devient poussif quand les antagonismes font leur apparition. Les personnages sont tellement opposés, engoncés dans leurs archétypes, semblent n'avoir jamais rien partagé, si bien que leur amitié passée ne reste qu'énoncée. La nostalgie de leur jeunesse a beau être surlignée, je n'y ai jamais cru.
Dès lors, toutes les décisions m'apparaissent illogiques, je n'ai jamais réussi à accepter qu'ils suivent Simon Pegg dans son délire de Golden Mile au fur et à mesure que le danger se fait plus pressant, au mépris du bon sens et de leur instinct de survie, alors qu'ils ont passé la dernière heure à le mépriser.
Et la partie Body Snatchers est mal réglée, car jamais claire quant a l'étendue de la connexion entre les robots. Par exemple, quand ils fracassent le premier androïde, cinq autres débarquent, un pour chaque membre de la bande, qui semblent donc avoir été envoyés là par une entité centrale. Pourtant, une fois la baston terminée, hop, il leur suffit de faire comme si tout allait bien, et tout est oublié ?? En revanche, plus tard, toute la ville est à leur recherche. On navigue comme ça entre différents niveaux d'omniscience, ce qui tue le sentiment d'oppression généralement de mise dans ce sous-genre cinématographique, puisqu'on ne sait jamais vraiment ce qu'on doit craindre.
Ah, là, je vais avoir du mal à défendre le film, tant je suis d'ailleurs d'accord avec toi, factuellement :grinj: Mais bon, j'ai adoré l'ambiance générale, les dialogues m'ont fait rire, je me suis attaché aux persos, les combats étaient sympas et l'illogisme... Ensuite, c'est mal branlé niveau réalisation, rythme, etc... mais toutes les invraisemblances, je les ai rangées dans le fourre-tout "Absurde - influence Monty Python" :grinj: Si on fait la transition, j'ai été clairement moins exigeant que sur le Ozon :grinj: (et pourtant j'aime vraiment beaucoup tout ce que fait Ozon - à part le nanardesque Ricky)

Je suis dépassé sur ma gauche par Madmovies, qui a adoré dans des proportions délirantes :huh: J'me souviens d'un gars qui disait que la fin "faisait la nique à tout un système qui veut tout lisser et gommer l’individualité, décalque d'une réunion de production chez Marvel Studios " :peur: Pour la plupart, ils ont trouvé que le film était plus proche du drame que de la comédie : "chaque protagoniste a sa blessure secrète à exorciser" :peur: ; "proche de la perfection...regard informé sur la culture SF... virtuose dans l'écriture... double toile de fond que sont le combat - au sens propre- contre le monde idéalisé par l'adolescence et contre la deshumanisation induite par la technologie, les réseaux sociaux, les smartphones, internet... :wow: :wow:
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Message par pimpam »

Je précise que je ne fais pas d 'analyse 1.0.1 ,
Me voilà, malheureusement, alièné à la psychanalyse sur ce forum ...
Misère de la stigmatisation ...:51:
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Message par Kieros »

:lol:
C'était pour vérifier si tu suivais :coup:
pimpam
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Message par pimpam »

Même le grand Kieros se vautre dans la gangue du cynisme tel un vulgaire Thauvin ...:wow:
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Message par Kieros »

C'était uniquement à but humoristique, et ça ne me semblait pas méchant :tic: Mes excuses si cela t'as blessé :beer:
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si-ma-tante-en-avait
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Message par si-ma-tante-en-avait »

Le gars aussi, il vient se mêler d'une discussion sur le topic cinéma. Je l'ai fait une fois, j'ai eu une élongation du cervelet.
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G.bédécarrax
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !

Message par G.bédécarrax »

Ensuite, c'est vraiment de la poufiasse de caniveau, de notre temps certes (quoique, je veux bien que les copines de Juan ou Joeuf soient comme ça, mais pas toutes les nanas... ni même toutes celles qui font la pute) mais rien qui ne soit digne d'être montré dans un film
J'aimerais révoquer mon "de son temps", qui est maladroit et réactionnaire. J'aurais voulu écrire quelque chose comme "bien dans son époque", comme me l'intime la chroniqueuse Biba qui sommeille en moi, uniquement signifier qu'il s'agit d'une histoire très circonstanciée. Je n'ai pas de sympathie pour le personnage, et OK on arrête tout car je ce que je défends est exactement ce qu'affirme cette critique (sauf peut-être le dernier paragraphe, faut pas déconner).
Dès le titre, Ozon affirme son ironie à tiroirs : Jeune & jolie, c’était le nom d’un défunt magazine girly pour ados de 15 ans, ce sont deux épithètes qui vont parfaitement à l’héroïne du film et actrice débutante, la superbe Marine Vacth.

Sauf que l’occupation favorite de l’ado d’Ozon n’est pas le shopping ou le chat avec les copines, mais la prostitution : premier élément de “scandale”. La première moitié du film s’attache à décrire les journées d’une lycéenne qui fait des passes de 5 à 7. La mise en scène est élégante, behavioriste.

On comprend progressivement que la fille ne se prostitue pas pour l’argent (sa famille est aisée, et elle range ses rémunérations dans un placard où s’accumulent les billets), ni pour le plaisir (elle ne jouit pas, semble indifférente) : l’opacité des motivations, plus épaisse que pour la Belle de jour de Buñuel, deuxième élément de “scandale”.

Chacun peut imaginer les raisons de la Jeune & jolie : mettre du sel dans sa fade vie bourgeoise, se différencier secrètement de ses copines, soigner une blessure due à la recomposition de sa famille, etc. Jamais Ozon ne psychologise, ne juge, ne plaint, ne compatit ou n’explique : troisième élément de “scandale”, il ne fait que montrer et chaque spectateur doit se débrouiller.

Cela posé, en dehors du mystère du personnage volontairement entretenu, le film n’est pas extrêmement passionnant : la fille est si introvertie qu’elle suscite difficilement l’engagement du spectateur, et la succession des passes est plus répétitive que bandante.

Ozon ne sait ou ne désire filmer le sexe. Bref, ça ronronne, jusqu’au jour où un client décède dans les bras de la jeune fille. Quand le secret de la pute amateur vole en éclats, que famille et proches sont au courant, le film s’anime.

La mère (excellente Géraldine Pailhas) et le beau-père (tout aussi bon Frédéric Pierrot) prennent en charge les questionnements des spectateurs : mais comment ? et surtout, pourquoi ? Les psys s’en mêlent (le vrai psy Serge Hefez s’en sort très bien dans son propre rôle) comme de juste dans une famille bourgeoise éclairée. Mais rien n’y fait : Ozon et son personnage résistent aux analyses, la jeune fille et son désir de prostitution conservent leur opacité fondamentale.

On comprend ce choix de cinéma (ne pas verser dans le jugement socio-psychologique, pas de film-dossier, respecter l’individualité, l’altérité et la liberté d’un personnage de fiction…) tout en le trouvant frustrant intellectuellement : on a toujours envie de comprendre un personnage, pour mieux l’aimer ou le haïr, pour vibrer avec ou contre lui.

Cette jeune et jolie lycéenne, on ne l’aime ni ne la déteste, on est un peu indifférent à son sort puisqu’elle semble indifférente à tout et tous. Le caractère “scandaleux” de son activité est désamorcé par une sorte d’évidence tautologique : elle se prostitue parce qu’elle se prostitue, point barre.

Elle est peut-être plus un objet théorique qu’un personnage de chair et de sang, un modèle bressonien plongé dans une fiction naturaliste, une sorte de miroir catalyseur des émotions des personnages l’entourant, comme dans la superbe dernière scène avec Charlotte Rampling, que l’on ne racontera pas si ce n’est pour dire qu’enfin, un vrai trouble affleure.
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signée Serge Kaganski. :sad:
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Message par Kieros »

:lol: :lol: :sad:
Oui, vous dites un peu la même chose :grinj: Mais je pense que vous êtes dans le vrai, globalement :beer:

Je viens de me faire la franchise RED et RED 2 en 24h, c'est sympathique :grinj: Un sorte de buddy-movie, mélange de Expendables et de James Bond, avec un tandem Willis-Malkovitch aussi drôle qu'efficace.
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G.bédécarrax
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Message par G.bédécarrax »

Ça faisait longtemps que je me disais qu’une centrale nucléaire ferait un bon décor pour un thriller social un peu sérieux (D’une qualité plus proche d’un Germinal moderne que d'un Virus Cannibale de Bruno Mattei, disons :oops: ). C’est ce qui est tenté (et partiellement réussi) dans Grand Central, avec Tahar Rahim et Léa Cédoucéneuf.

Partiellement réussi, car le film a deux volets. La réalisatrice reprend l’allégorie de Hiroshima mon amour, et fait rimer les radiations amoureuses du corps humain avec les radiations nucléaire du cœur de réacteur :magnus: Les métaphores sont parfois un peu lourdes et appuyées, mais bon c’est poétique et puis ça reste assez original quand tu n’as rien vu, à Hiloshima. :chinois:

Le 1er volet donc, ultra documenté, évoque le ciné de Jacques Audiard. Il décrit le quotidien des prestataires du nucléaires, effectuant les taches les plus dosantes dans les centrales. C’est très bien documenté, didactique, ça a un petit côté science fiction tout en gardant un traitement naturaliste… c’est vraiment la partie intéressante, sous tension, prenante. Le 2ème volet est celui de la romance entre Tahar Rahim et Léa Cédoucéneufnonlavéavecmirlaine et il est beaucoup moins bandant : malgré la sensualité visuelle sur la pellicule, c’est une histoire d’amour très simplette, sans parole, comme si les protagonistes principaux et leur Bac-5 étaient incapables de vivre une intelligence des sentiments un tant soit peu évoluée. C’est d’une naïveté confondante, vraiment pas habité, et ma foi, quand Léa CédoucéneufdisàtongrandoncledelâcherTauvin montre sa chatte pour la 12ème fois en 3 films, elle a à peu près dévoilé toute l’étendue de son jeu d’actrice.

Le rythme du film s’en ressent, avec un contrepoint thriller/romance malheureusement bancal. C’est dommage mais n’empêche toutefois pas d’en faire un bon film, grâce à notamment au trio Gourmet/Rahim/Ménochet
Ouais, à ce niveau-là la mise en scène de Zlotowski tient presque de la contrefaçon. Quand on sait qu'Audiard se la tape, c'est très embarrassant, à se demander si elle ne l'a pas mal mal compris lorsqu'il lui a demandé de la pomper. #pointmiso
Tout à fait d'accord avec toi sinon, l'intrigue amoureuse est trop banale et son interprétation trop peu habitée, prend beaucoup de place alors qu'elle ne tient finalement que du rouage scénaristique (contrairement à un film d'Audiard - au hasard :oops: - elle ne trouvera jamais d'écho dans le parcours intérieur du personnage, rien ne sépare le Tahar Rahim célibataire du Tahar Rahim amoureux, sinon peut-être son statut facebook). C'est dommage car tout ce qui tourne autour de la centrale nucléaire est très réussi, entre le filmage qui flirte avec la science-fiction (on s'y sent parfois comme dans une station spaciale), la tension sociale qui s'en dégage, et le suspense lié à l'exposition radioactive.
Je suis toujours épaté par Olivier Gourmet, qui a dû jouer tous les métiers et toutes les classes sociales qui existent, avec à chaque fois la même crédibilité :beer:
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !

Message par Kieros »

G.bédécarrax a écrit :Ouais, à ce niveau-là la mise en scène de Zlotowski tient presque de la contrefaçon. Quand on sait qu'Audiard se la tape, c'est très embarrassant, à se demander si elle ne l'a pas mal mal compris lorsqu'il lui a demandé de la pomper. #pointmiso
:lol: :lol:
J'ignorais. C'est du coup pas surprenant du tout :tic: (et décevant)

Vu Jimmy P de Desplechin, j'ai adoré :smilej: Un film sur une psychanalyse, je m'attendais à un truc chiant et verbeux, mais c'est sans doute le meilleur film du genre que j'ai vu ces dernières années, largement mieux que Dangerous Method de Cronenberg par exemple. Desplechin revisite ses thèmes, la médecine, la mort, les crânes FILMÉS EN GROS PLAN, les gens qui lisent des lettres face caméra, mais avec ce soupçon de lyrisme qui manque parfois à ses productions françaises. En gros, c'est la Sentinelle mais avec la prod d'Esther Kahn. Del Toro est fabuleux, et le film parvient bien à lier la petite histoire de cet indien, avec la grande des indiens d'Amérique. J'ajoute à ça que la morale du film est d'une misogynie fantastique, que n'aurait pas reniée Michel Sardou
Del Toro a fait la guerre, on pense d'abord que son trauma vient de là. Coup de théâtre, Amalric lui expliquera que son trouble vient du fait qu'il respecte trop les femmes. Quelques conseils avisés : ne pas hésiter à engueuler la sylvidre quand elle casse les couilles, ou même lui claquer la gueule s'il le faut, pour ne pas être frustré. Aussitôt fait : Del Toro est guéri :beer:
Mon préféré du réalisateur :beer:
Modifié en dernier par Kieros le lun. sept. 16, 2013 23:13, modifié 1 fois.
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Message par Spartakus »

Thuram a donc du suivre le tournage du film :oops:
"Nous dialoguons avec les maîtres, pas avec les esclaves"
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Message par Kieros »

Sans aucun doute :oops:
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Message par Kieros »

J'ai vu Step Brothers. Encore un excellent Will Ferrell, qui, bien aidé par son double John C Reilly, va très loin dans la connerie régressive, et presque sans baisse de rythme pendant tout le film. Ça repousse très loin les limites du mauvais goût, j'ai vraiment beaucoup ri :lol:
Y'a une scène où ils tabassent des gamins dans un square avec des colombes façon John Woo, putain mdr3 mdr3
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Message par G.bédécarrax »

Et quand Will Ferrell chante du Andrea Bocelli :blink: mdr3
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Message par si-ma-tante-en-avait »

Will Ferrel :blush:

Sinon le dernier film que j'ai maté, j'ai adoré.

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Je me suis bien marré à suivre les aventures de célébrités qui jouent leur propre rôle dans un climat de fin du monde.
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Message par Kieros »

G.bédécarrax a écrit :Et quand Will Ferrell chante du Andrea Bocelli :blink: mdr3
"Angel's voice" :lol:

SMT > Il ne sort qu'en octobre en France :tic:
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Message par si-ma-tante-en-avait »

T'as pas de cousin en Amérique ? Le mien une fois qu'il a dépassé sa peur de l'avion (va savoir pourquoi), il a traversé l'Atlantique et depuis je profite de sa bonté.
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Message par Spartakus »

Il te ramène carrément une salle de cinéma ?
"Nous dialoguons avec les maîtres, pas avec les esclaves"
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !

Message par si-ma-tante-en-avait »

Juste les plans :coup:
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Kieros
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !

Message par Kieros »

J'ai bien un "cousin" en Amérique, mais j'essaye de privilégier le grand écran :beer:
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Ksix
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !

Message par Ksix »

hop hop hop j'ai lu le mot cousin par ici ??? ha non rien à voir avec daniel :deg:
si nous sommes tous embarqués sur la même planète, on n’est décidément pas du même monde.
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !

Message par Kieros »

:lol: :lol: :lol: :RadaràCousin:
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:coup:
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !

Message par si-ma-tante-en-avait »

Bon ce soir et je m'apprête d'ailleurs à vous quitter, je vais mater le dernier Very Bad Trip. J'avais aimé le 1er, moins le second, pas terrible du tout.
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !

Message par si-ma-tante-en-avait »

Une belle grosse daube
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !

Message par Kieros »

Le Vieux Buk a écrit : Gatsby PUTAIN QUE J AI AIME :love: :love: . Première fois que j'aime la 3d au cinéma. Totalement émerveillé : énorme sur le plan formel, l'histoire ben c'est Gatsby donc rien à dire, DiCaprio est (comme d'habitude, en fait) parfait... Vraiment superbe... et pourtant, j'étais plus que dubitatif en y allant après les critiques assassines, mais je ne pouvais quand même pas boycotter deux adaptations de romans ultimes coup sur coup. Et donc, à choisir, je préfèrais DiCaprio à Duris et Mulligan à Tautou.
Framboise, fan absolue du roman, fan énamourée de Fitzgerald (elle a écrit des adaptations du bonhomme en français d'ailleurs), cautionne également à mort.
Ça m'a furieusement rappelé Citizen Kane :wow: Formellement c'est assez immense :beer: Seul bémol : J'ai trouvé la dernière demi-heure un peu longuette, et le final ne m'a pas autant ému ce que le sujet me laissait présager (j'ai pas lu le bouquin, donc ça n'aide pas)
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !

Message par si-ma-tante-en-avait »

Pour ma part, pas très emballé par Gatsby. J'ai aimé la perf' de Di Caprio (j'aime pas la gueule de la nana). J'ai vu hier After Earth, pas aimé non plus. Un père noir qui envoie son fils en plein forêt, ça m'a fait penser aux reportages de National Geograpic HD.
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !

Message par Kieros »

Je crois l'avoir déjà écrit, mais After Earth n'est rien d'autre que le biopic romancé de Jordan Ayew (un mec qui court pendant 1h30, n'écoute pas les consignes et ne marque pas un seul but)

Sans transition, l’immense point fort de Rush, le film qui retrace la lutte en F1 de Lauda contre Hunt, est son scénario Hitchcockien. Or, ce dernier est connu de tout fan de sports auto, ce qui amoindri forcément le suspense :french: Cependant, il faut aimer les bagnoles pour apprécier ce film sportif, ce quasi affrontement de super-héros armés de bombes montées sur roue. Le spectateur id.éal, c’est donc celui qui aime à la fois les sports auto, sans pour autant connaitre l’histoire Lauda/Hunt. Soit 10 personnes à tout casser en Europe

Dans ce cas-là, que peut attendre du film, mettons, un Jean-Louis Moncet qui te racontera le dépassement de Schumacher sur Hakkinen à Hockenheim en 96 à la pause de midi ?
Eh bien, même en connaissant l’histoire, le film de Howard a suffisamment d'atouts pour m’avoir fait vibrer :smilej: Daniel Brühl -Lauda aussi- est saisissant, à la fois de mimétisme et d’intensité, pourtant dans le rôle pas simple de l’introverti, calculateur et génial autrichien (aucun point godwin ici :oops: ). En face, Hemsworth se fait bouffer mais fait tout de même le métier dans son rôle de faire-valoir un peu clownesque (ce qui est injuste mais comme il est mort, qui s’en fout ?). La reconstitution historique et surtout des courses est spectaculaire, la photo fantastique, le score de Zimmer étonnement pas trop bourrin... Le montage a aussi de très belles trouvailles - je crois que je n’avais pas vu meilleure fusion homme/bagnole depuis Crash de Cronenberg.

Certes, la mise en scène est de Ron Howard, c’est donc académique, élégant et un peu trop propre (c’est relatif : on voit François Cévert décapité quand même :-| ) J’aurais aimé un traitement un peu plus viscéral, davantage de sueur, d’huile et de métal qui craque, une caméra un peu plus aiguisée sur la fragilité de la technologie humaine, et des kamikazes qui la pilote (Dans un autre style, c’est un truc que j’avais trouvé superbement rendu dans Pacific Rim). Qu’importe : c’est le meilleur film de sport auto depuis Grand Prix de Frankenheimer, et peut-être le meilleur film de Ron Howard, en tout cas le plus épique avec Apollo 13. Je n’aurai pas le temps, mais j’ai déjà envie d’y retourner.
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !

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Kieros a écrit :Je crois l'avoir déjà écrit, mais After Earth n'est rien d'autre que le biopic romancé de Jordan Ayew (un mec qui court pendant 1h30, n'écoute pas les consignes et ne marque pas un seul but)
:lol:
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