Yep c'est ca!!! merci BD... heureusement que toi tu te souviens des titres de ces navetsG.bédécarrax a écrit :T'es grillée, c'était "sept jours pour une éternité", de mon nouveau hérosKiskill a écrit :J'me souviens avoir lu un bouquin sur le meme principe de Dieu et Satan qui se combattent par envoyés interposés, mais j'me rappelle plus le nom du bouquin (c'était pas De bons présages)
"Cette froide soirée comme les rues désertes de Paris en connaissent si souvent, semble flotter dans l'air l'intuition que c'est ici qu'un jour les potentialités les plus intrigantes du monde se sont essoufflées. Ici qu'il fut décidé que les existences humaines seraient désormais réduites à des cérémonies commerciales régulières, à une synthèse abordable de périodes de soldes et d'accouplement.
Traversant cet épicentre de la désespérance, ignorant les visages de banlieusards figés dans l'expression stupéfaite de la réduction des univers de leur possible comme si leur regard venait de croiser celui d'une gorgone, Michel est heureux. Derrière lui, son Annabelle compose un bouquet de violettes, "que nulle cage de béton ne pourra empêcher de pousser" comme elle aime à le répéter lors de leurs longues promenades hivernales sur les bords d'une Marne complice de leur union. Il repense à leur rencontre, six mois auparavant, quand l'agent immobilier cruel qu'il était alors insista à lui réclamer un garant, sourd devant le récit malheureux de la mort de ses parents, mangés par une baleine lors d'un sitting pour greenpeace. Il repense à leur premier baiser, un jour de pluie. Il repense à tous les changements qu'elle a eveillé en lui : à son contact, il a renoué avec sa passion d'adolescence, les natures mortes de bébés chats.
Et, alors qu'il repense à l'effroi qu'il avait lu dans ses yeux le jour où elle a compris ce que "nature morte de bébé chat" voulait dire, la voilà qui revient à sa hauteur, d'un pas alourdi par la perspective de la conclusion prochaine de son cancer du colon. Posant un regard indifférent aux mouvements du temps. Ils traversent le parc Monceau, saisi par l'air vif que les étangs artificiels déposent sur les ormes, mais sans effet notable sur leur cadence et leur allure. Dans la froide lumière de la lune, ils ressemblent à deux ondins exilés, abdiquant à la pesanteur qui leur interdit de retourner à la mer. Les muscles relâchés de leur visage indiquent qu'ils vivent leurs vertèbres comme autant de châtiments.
S'éveillant d'une tendre étreinte, ils assistent dans l'aube nuageuse au réveil des fleurs et du soleil, et pendant que les roses s'étirent du fond de l'étang s'élève "La rumba des canards".
- M'accorderez-vous cette danse ?
Et dans le sillage de leur farandole endiablée c'est toute la tension du monde qui semble s'évanouir. Dans les yeux de deux amants la lumière de demain a toujours la couleur du miel.
Elle lui taille une pipe dans les fourrés, et lui s'interroge sur la pertinence d'une application des principes fondamentaux de la cryptanalyse différentielle sur les agrégats du hasard.
Oui mais ils s'aiment d'amour et ils vont faire les boutiques boulevard Haussmann. Devant les vitrines du Printemps célébrant l'esprit de Noël, il lui glisse à l'oreille qu'il veut un enfant.
Ouais mais elle est stérile.
Non!
Si elle est stérile et puis de toute façon c'est rien qu'une partouzeuse tu crois qu'elle en a quelque chose à foutre de ton blaireau d'altermondialiste ? C'est juste qu'elle a besoin de son pognon pour une liposucion qui lui garantirait mieux qu'un simple accessit lors de n'importe quel concours de Miss T-shirt mouillé du Cap d'Agde
Tu es abject!
Tu es juif.
...
Il lui glisse à l'oreille qu'il veut un enfant, et à son regard innondé de bonheur il comprend enfin que c'est à l'Amour qu'ils viennent d'assurer une descendance. Ses travaux de transcendance de la race humaine touchaient enfin à leur fin, et la réponse n'était pas dans la science, pas dans la génétique, pas dans les capsides ni dans les mitochondries, mais dans le creux d'une femme, dans les interstices de leur amour hélicoïdal que résidait les nucléotides du bonheur. Bonheur qui ne connaitrait ni synthèse ni formule et qui ne serait jamais que le fruit d'un investissement émotionnel total et réciproque. Jusqu'à la fin des âges.
Cette découverte eût sur Michel un effet inattendu. Lui qui n'avait connu qu'émotions raisonnables aux oscillations peu décisives, comprit devant le triste spectacle de leur annihilation que sous une forme abjecte sommeillaient en lui des espoirs d'une vie meilleure. D'une vie dépourvue d'angoisse et d'amertume. Elle n'aura pas lieu la fusion sublime le but de la vie est manqué. Emporté par un flot d'émotions d'intensités inédites, il quitta ses chaussures, s'allongea sur le trottoir, et conclut qu'elle n'aura pas lieu la fusion sublime et que le but de la vie était manqué.
Puis, ouvrant enfin les yeux au monde, il décida que vu d'ici l'homme était une formidable réussite, une réussite si spectaculaire qu'on la jugerait presque imposante. Il saisit fermement la main que lui tendait Annabelle, rejoint la surface, vécut heureux et eût beaucoup d'enfants.
Stériles."
Tiens, moi aussi !(et l'Ardé aussi)urba a écrit :J'ai enfin lu Millenium et ouaouh
J'ai vraiment accroché, c'est des polars sans prétention mais très efficaces, les personnages sont attachants je trouve, et c'est plutôt bien écrit
En fait, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le 1 (il paraît que je suis la seule 
), mais ensuite, je suis restée accrochée ! A tel point que je me suis forcée à ne pas commencer tout de suite le 2, de peur de plus rien faire de mes journées ensuite Et effectivement, le 2 est mon préféré ! J'ai bien aimé le 3 aussi, bien sûr, mais je le mets en dessous. Peut-être parce que j'en attendais trop, du coup ? 
lequel il faut lire 
j'avais commencé "l'espion qui venait du froid", qui est considéré comme son chef d'oeuvre . je l'ai oublié dans le tgv..Kiskill a écrit :Dites, l'un d'entre vous aurait déjà lu un bouquin de John Le Carré
Si oui, c'est bien
Ouais mais Avril 2000 c'est collector maintenant !Niko a écrit :celui de paris
Et alors Mme L'infirmière, on se permet de me poignarder dans mon dos, sur un topic ou tu es sur que je viens jamaisKiskill a écrit :Fais gaffe gégé, tu es en train de te transformer en croisement de NeoSnipe (pour le fake de football365) et de Jester
Champoul a écrit :o fet g une Q de newbies ( normal jen suis 1 lol ) comment on fé pr mettre un gif ou une image a goche svp ???
Le film m'avait vraiment plu (bon, j'adore Cluzet et Canet) Deux ans plus tard, après l'avoir perdu et racheté, je m'y suis enfin mis. C'est en effet formidableurba a écrit :Alors la conjuration des imbéciles ?G.Bédécarrax a écrit : Ben moi j'ai commandé La conjuration des imbéciles suite à vos avis, j'le recois demain
Sinon, je lis Choke de Pahlaniuk, et ... c'est chouette
Je ne sais pas trop quoi en dire, mais c'est rempli d'idées que je n'ai même pas la sensation d'avoir croisé ailleurs. J'en suis au passage où il médite sur l'utilité de remplacer les militaires par des homosexuels, c'est somptueux 
Y'a des gens qui ne devraient pas avoir le droit de se suicider :-| C'est bien, la bible de néon ?
), uniquement dans l'idée de pouvoir me la raconter et faire la blasé quand le film avec Leo et Kate sera sur toutes les lèvres d'ici à quelques mois (Les noces rebelles). C'est plutôt bien, et l'adaptation en film me semble très prévisible : à la lecture, on a vraiment l'impression d'être devant la matrice de Desperate Housewives et de toutes les fictions ironiques sur fond de banlieue américaine, type Little Children. Il y a le même narrateur externe qui ne manque jamais de livrer son point de vue, forcément cynique, sur les évènements qu'il est en train de raconter, et ce grain de sable qui va se glisser dans la machine du quotidien et lui faire produire des dilemmes existentiels en série. On y voit un couple parti sur de mauvaises bases et quels effets vont avoir sur leur famille l'usure de la routine. Ca a été visiblement comparé à Fitzgerald, je trouve que les objectifs ne sont pas les mêmes, c'est moins désenchanté, nettement plus violent, incisif, plus social que romantique. Et donc, un peu moins attachant. Mais c'est chouette quand même, *** sur l'échelle de Richter. .c'est plein d'humour, d'ironie et de perspicacité . un petit délice que nous offre ce funambule du verbe qui se qualifiait lui même " d'écrivain notoirement méconnu".A consommer sans modération 
http://www.evene.fr/livres/livre/qiu-xi ... -28126.phpEvene.fr a écrit :Passe-droits. Comines. Faveurs 'spéciales'. Voilà les trois mots clé du nouveau fléau de la Chine post-communiste : la corruption. Et lorsque celle-ci touche les nouveaux 'mandarins', il est quasi impossible de s'y opposer. Les autorités se contentent 'd' écraser les moustiques, sans sa soucier des tigres', car l'intérêt supérieur du Parti prime. Mais le camarade inspecteur Chen ne l'entend pas ainsi quand il prend en main l'enquête sur le meurtre, dans une maison close de Shanghai, d'un policier chargé d'enquêter sur l'entourage de Xing Xing. Ce magnat de la finance et cadre du Parti, suspecté de corruption, s'est enfui aux Etats-Unis. Chen n'hésite pas à remonter les filières des affairistes rouges, même de l'Union des écrivains ! Le voilà donc, de conférences en séances de dédicaces, à la tête d'un groupe d'auteurs chinois en goguette. Tandis que l'enquête progresse à Shanghai grâce à l'inspecteur Yu, Chen va retrouver son rôle de policier lorsque son itinéraire le mène à Saint-Louis, dans le Missouri, ville de résidence de Xing Xing, mais aussi celle de Catherine Rohn, une policière américaine bien connue de notre inspecteur préféré...
