Et ce sera tout pour moiG.bédécarrax a écrit : - Le discours d'un roi [...] WillHuntinguiser .

C'est exactement le qualificatif qui m'est venu en voyant le film -qui est bon- mais totalement formaté dans son scénario, qu'on a vu 253 fois dans l'histoire du cinoche, du début à la fin en passant par son milieu
 Par contre, la réalisation ne manque ni de talent ni d'élégance, c'est ciselé comme du Stephen Frears
 Par contre, la réalisation ne manque ni de talent ni d'élégance, c'est ciselé comme du Stephen Frears  L'aberration du film consiste cependant à foutre de la musique partout, tout le temps, alors même que l'élocution et la diction en sont ses thèmes centraux
 L'aberration du film consiste cependant à foutre de la musique partout, tout le temps, alors même que l'élocution et la diction en sont ses thèmes centraux  (Cette bande originale hors-sujet fait partie du package formel récriminé au dessus) Colin Firth nique sa mère la Reine tellement il déchire.
 (Cette bande originale hors-sujet fait partie du package formel récriminé au dessus) Colin Firth nique sa mère la Reine tellement il déchire.Il a surtout tout piqué à CronenbergM'enfin, c'est moi en train d'enculer les mouches, là. Aronofsky sacrifie la finesse sur l'autel de l'efficacité, à l'instar de The Wrestler dont il reprend aussi le filmage des corps, via pléthore de gros plans dégueulasses sur le dos décharné de Nathalie Portman, c'est peut-être pas très finaud mais ça fonctionne à donf
 
   (mais il le fait plutôt bien, même le coup des "ailes dans le dos")
 (mais il le fait plutôt bien, même le coup des "ailes dans le dos")Je rejoins totalement sur la réalisation, qui répète jusqu'à la nausée les mêmes codes horrifiques. Ça marche bien au début, puis c'est franchement lourd, quand on saisit que ça tourne finalement à vide, servant avant tout au "bouh-je-t'ai-fait-peur" sans participer au développement de l'intrigue elle-même. Y'a une demi-heure de trop au milieu.
Globalement, je trouve que la réalisation manque de style, mais j'aurais du mal à le reprocher à Aronofsky : ça participe à la dé-romantisation du sujet traité (la danse et ses coulisses), comme il l'avait fait dans the Wrestler. Ce que je lui reprocherais, c'est davantage les scènes hors-danse ("Ma mère est né dans un film d'Hanneke"), où il renoue avec ses tics frénétiques de Requiem for a Dream.
Sinon comme tu l'as dit, le final est somptueux, et si son traitement m'a frustré (voir ci-dessus), j'ai trouvé le scénario brillant
 Beaucoup aimé au final, et ça valait davantage un Oscar que King's Speech, à mon sens.
 Beaucoup aimé au final, et ça valait davantage un Oscar que King's Speech, à mon sens.True Grit c'est fantastique, mangez-en !
 La comparaison avec Impitoyable m'a paru débile, parce que, frères Cohen oblige, ce Far West-ci fait un peu opérette, loin de la sécheresse de Eastwood (malgré une galerie de portraits bien gratinée). Mais la réal est intelligente, la photo magnifique, et le pitch simple -comme dans tout bon western- est servi par un découpage efficace qui nous tient toujours en haleine -même si ça ne veut rien dire, quand on y pense. Mon Cohen préféré avec Miller's Crossing
 La comparaison avec Impitoyable m'a paru débile, parce que, frères Cohen oblige, ce Far West-ci fait un peu opérette, loin de la sécheresse de Eastwood (malgré une galerie de portraits bien gratinée). Mais la réal est intelligente, la photo magnifique, et le pitch simple -comme dans tout bon western- est servi par un découpage efficace qui nous tient toujours en haleine -même si ça ne veut rien dire, quand on y pense. Mon Cohen préféré avec Miller's Crossing  






 "Je suis le sergeant tirailleur Highway, j'ai descendu plus d'bières, ramassé plus d'pêche, baisé plus d'pouffiasses que vous tous ici bande de bleusaille".
 "Je suis le sergeant tirailleur Highway, j'ai descendu plus d'bières, ramassé plus d'pêche, baisé plus d'pouffiasses que vous tous ici bande de bleusaille".  
 





 
  

 
  



