Cinéma... Tchi Tcha !

[Nyrod]

Vraiment pas un classique, je ne vais pas le mettre dans mon top 50 voire Top 100. Mais malgré quelques longueurs, il te permet de passer ton temps lorsque tu fais reposer ton foie pendant les fêtes

Bah mafois, j'ai bien aimé

[ZeroZero13]

Mais tu aurais quand même du écouter :

Machete !

[ZeroZero13]

The Tourist c'est Gourcuff, Anthony Zimmer c'est Zidane.

[G.bédécarrax]

Anthony Zimmer c'est Zidane

J'imagine que ca fait de moi Christophe Alévèque

L'année s'ouvre sur le décès de Pete Postlethwaite, dont le visage vous évoquera probablement plus de choses que le nom.



C'était lui, Mr. Kobayashi dans Usual Suspects. Il a aussi joué dans Au nom du père, Les virtuoses, etc, et cette année dans Inception et The Town et le choc des titans.

J'aimais beaucoup cet acteur

[Kieros]

Il a aussi joué dans Au nom du père

Il était totalement bouleversant dans ce film, face à Day-Lewis

[Cob]

Oh mince ! Moi aussi je l'aimais bien, ce gars... Même si j'aurais été incapable de citer son nom, le pauvre...

[Niko]

bah tiens moi j'ai ça qui va vous achever

50 ans >

[Kieros]

1) elle les a toujours fait
2) j'ai cru qu'elle était morte

[Cob]

Moi aussi, j'ai cru qu'elle était morte, la pauvre !

[Niko]

d'un autre coté c'est le topic cinéma mais pas le topic post mortem

[si-ma-tante-en-avait]

50 piges Je viens de voir que Beverly Hills 90210 avait été diffusé pour la 1ere fois en France en 1993 (17 ans déjà). Ma peur de vieillir commence à prendre le pas sur ma phobie des zombies

[Kieros]

Surtout que les zombies vieillissent aussi.

[Kieros]

En vrac et en stéréo :

Mammuth : sans doute le film le plus ambitieux de Kervern-Délépine, avec une tentative de road movie contemplatif, stylisé comme du Jarmush et pouilleux comme Tony Gatlif. Réussi parce drôle, techniquement bien réalisé, et à la satire sociale mordante. Il manque toutefois de "qualités plastiques" à mon goût,(une photo moins frustre, une composition des plans plus stylisée, une bande son moins naze, auraient été souhaités) pour que je sois totalement emballé. C'est un peu du groland dans la finition, mais c'est aussi peut-être là son charme.

Sinon, (spoiler) la scène de branlette est une des plus sinistres que j'ai vue de ma vie Brüno est battu par KO (spoiler)


Armadillo : Plein le squal des films de guerre "façon docu", mais là, c'est un documentaire filmé façon fiction. Soit. Pas mal, on voit notamment des vrais talibans crevés, la gueule au fond d'un ravin et face caméra; ça m'a aidé à dormir en pensant à la pacification du monde, le soir venu.

Final fantasy advent children : Comment faire un film pourri avec un background en mithril massif ? Allez, j'ai bien aimé quand même, mais uniquement parce que je l'ai voulu.

l'Arnacoeur : Grosse surprise, c'est réussi dites-donc ! C'est très drôle par moment, même très fin par d'autres, ça ne ressemble pas à grand chose de français. Si, peut-être à du Jacques Veber relooké par Klapisch.

[ToF]

Je viens de tomber sur une affiche de film, "Le fils à Jo". Ça m'énerve comme titre, on ne dit pas "fils à pute" :brandao: :brandao: :brandao:

[G.bédécarrax]

Naaaaaan mais tu comprends, c'est commeuh ça qu'om dit dans le sssssudeuh

[Le Vieux Buk]

Mammuth : sans doute le film le plus ambitieux de Kervern-Délépine, avec une tentative de road movie contemplatif, stylisé comme du Jarmush et pouilleux comme Tony Gatlif. Réussi parce drôle, techniquement bien réalisé, et à la satire sociale mordante. Il manque toutefois de "qualités plastiques" à mon goût,(une photo moins frustre, une composition des plans plus stylisée, une bande son moins naze, auraient été souhaités) pour que je sois totalement emballé. C'est un peu du groland dans la finition, mais c'est aussi peut-être là son charme.

Aaltra a appelé, il a dit qu'il était pas content

C'est quand même plus ambitieux de faire du Kaurimaski que du Jarmush, eh oh hein !!!

Armadillo : Plein le squal des films de guerre "façon docu", mais là, c'est un documentaire filmé façon fiction. Soit. Pas mal, on voit notamment des vrais talibans crevés, la gueule au fond d'un ravin et face caméra; ça m'a aidé à dormir en pensant à la pacification du monde, le soir venu.

Et finalement, ça a un intérêt, ou pas ? Je me tâte à lui consacrer un peu de mon précieux temps...

Final fantasy advent children : Comment faire un film pourri avec un background en mithril massif ? Allez, j'ai bien aimé quand même, mais uniquement parce que je l'ai voulu.

A mon sens, une daube immonde...

l'Arnacoeur : du Jacques Veber relooké par Klapisch.

Ca dit tout, je crois (et ça dit à quel point j'en pense du mal, aussi ).


sinon, Frozen nous a bien fait marrer ("Open Water" en crossover "quand te reverraiiiiii-jeeeeeeuh, pays merveilleuuuuuux !!!"). De bonnes idées, de très mauvaises idées, une interprétation pas au top, mais le concept n'en est pas moins attrayant.

[Kieros]

Aaltra a appelé, il a dit qu'il était pas content

C'est quand même plus ambitieux de faire du Kaurimaski que du Jarmush, eh oh hein !!!

Scénaristiquement oui, narrativement aussi, techniquement je suis pas sûr Bon, soit (le fond du problème, c'est surtout que Aaltra ne m'a pas emballé)

Armadillo : Plein le squal des films de guerre "façon docu", mais là, c'est un documentaire filmé façon fiction. Soit. Pas mal, on voit notamment des vrais talibans crevés, la gueule au fond d'un ravin et face caméra; ça m'a aidé à dormir en pensant à la pacification du monde, le soir venu.

Et finalement, ça a un intérêt, ou pas ? Je me tâte à lui consacrer un peu de mon précieux temps...

Non, pas d'intérêt particulier, je n'ai pas vu les qualités qu'on lui a prêtées, et je ne comprends pas le buzz. C'est un Redacted réel, t'as vu le film de De Palma, ça suffit.

l'Arnacoeur : du Jacques Veber relooké par Klapisch.

Ca dit tout, je crois (et ça dit à quel point j'en pense du mal, aussi ).

Sérieux ?? Rien que François Damiens en roue libre dès les 10 premières minutes, ça a suffit pour faire tomber mes craintes

[Champoul]

J'ai vu cette semaine A very british gangster en cours d'anglais. C'est un documentaire sur un parrain de Manchester et c'est :woh:
Franchement, j'ai eu jusqu'à ce que je rentre chez moi un gros doute, je pensais que c'était un docu-fiction et que ma prof avait mal compris, tellement ça me semblait inimaginable que certaines choses soient dites aussi ouvertement.
Du genre "Avais vous déjà donné l'ordre de tuer ?", "Je ne peux pas répondre à ça, sinon, je devrais allé en prison", ou encore une scène complètement hallucinante où le frère, à moitié défoncé blague sur le nombre de mec qu'il a refroidit

Franchement, pour tous ceux qui aiment les films du genre ou qui s'intéressent au grand banditisme pour X raison, ça vaut le coup

[butterfly15]

C'est cool, la prof de latin de mon neveu lui a fait regarder Gladiator alors qu'il a 13 ans

[ZeroZero13]

J'ai vu cette semaine A very british gangster en cours d'anglais. C'est un documentaire sur un parrain de Manchester et c'est :woh:
Franchement, j'ai eu jusqu'à ce que je rentre chez moi un gros doute, je pensais que c'était un docu-fiction et que ma prof avait mal compris, tellement ça me semblait inimaginable que certaines choses soient dites aussi ouvertement.
Du genre "Avais vous déjà donné l'ordre de tuer ?", "Je ne peux pas répondre à ça, sinon, je devrais allé en prison", ou encore une scène complètement hallucinante où le frère, à moitié défoncé blague sur le nombre de mec qu'il a refroidit

Franchement, pour tous ceux qui aiment les films du genre ou qui s'intéressent au grand banditisme pour X raison, ça vaut le coup

Il me semble que c'était passé sur C+ en même temps que Looking for Eric and et Looking for Manchester Et j'avais également beaucoup aimé

[urba]

Je viens de découvrir (urba au top sur l'actu) que Scott Derrickson était en train de réaliser l'adaptation d'Hyperion

[si-ma-tante-en-avait]

Hier j'ai vu pour la 1ere fois "La cité des Anges". J'ai passé un bon moment devant un bon film. Sauf que

Je n'ai jamais vu de loser aussi énorme. Il est un ange avec quand même un paquet d'avantages comme voyager à ouf, ne pas payer de facture ou être immortel. Il tombe sur la nana, il franchit le pas pour devenir un simple mortel et là, après avoir niqué sa gadji, elle crève le lendemain, écrasé par un bucheron canadien. J'ai aimé la fin quand face au black, il cherche à rester digne "quoi ? Tous les avantages d'un ange ce n'est rien face à une seconde avec elle. Je ne regrette rien.... Bon laisse moi maintenant, faut que je trouve un boulot sinon je deviens SDF"

[Kieros]

J'ai préféré l'original

Hereafter, de soi-disant Clint Eastwood... quel navet bordel Sorte de film choral mal narré, mal découpé, mal dirigé (Cécile de France ) C'est encore plus laborieux que le plus mauvais Lelouch. Même la production par Steven Spielberg ne me suffit pas à expliquer un ratage pareil

[si-ma-tante-en-avait]

Pour le film de Clint, j'ai vu dernièrement sur canal une belle descente de la part de critiques.

[si-ma-tante-en-avait]

J'ai vu hier soir pour la 1ere fois, E.T. Je vais mettre mon "ouais bof" sur le compte de mon âge et du fait que le film a près de 30 ans.
Elliot, mon dieu ce qu'il jouait mal dans le film. Et sa manière de gueuler pour un rien. J'aurais dû mater le film dans les années 80, j'aurais sans doute été marqué mais là, c'était pas terrible. Ah ouais j'oubliais, voir les minots continuer à pédaler dans les airs, j'ai bien aimé aussi.

[G.bédécarrax]

Pas inintéressant ce Thirst, le nouveau Park Chan Wook. De grosses longueurs, mais des fulgurances poétiques durant lesquelles on comprend son prix du jury à Cannes. Visuellement, c'est encore une claque Qualitativement, il m'a semblé très loin de Old Boy, cependant.

Waouh c'est pas terrible, et looooooong, malgré un démarrage prometteur qui suggère des intentions originales (dans son approche du vampire notamment), propose en sus des idées gores sympas, genre gerber du sang dans une flute - ça rend super bien! et une dernière demi-heure assez classique mais qui redresse un peu la barre (avec, truc de fou, des enjeux! du suspense! une intrigue!). Parce que passé le moment où le prêtre devient vampire, et celui où ben il en a un peu marre, se terre l'heure et demi la plus chiante de votre vie, parenthèse totalement vaine pendant laquelle Park Chan-Wook semble croire qu'il suffit de chouraver à l'Empire des sens ses néons verts et roses pour en restituer l'érotisme. Il est temps qu'il se trouve un (autre ?) scénariste, son cinéma commence à franchement puer l'artifice creux.


Moon (Duncan Jones), petit film de S.F un peu fauché, évite la plupart des pièges du petit film de S.F un peu fauché, c'est à dire qu'il ne repose pas tout entier sur une astuce scénaristique ou une note d'intention parfois un rien fallacieuse (Cube, Saw, ...), et qu'au contraire de beaucoup de représentants du genre (comme le récent et plutôt moyen Monsters, vendu tout entier sur son budget soit-disant minuscule et qui ne lui a manifestement pas permis d'embaucher un scénariste), tu n'as pas l'impression d'être devant une version discount. En même temps, quand tu te payes la version discount d'Edward Norton Sam Rockwell et (la voix de) Kevin Spacey, c'est probablement que tu n'es pas si fauché que ça.
Pas de subterfuge ni de concept fumeux au programme donc, juste l'histoire d'un type qui arrive à la fin de sa mission d'extraction de cailloux sur la Lune et qui, à l'instar de Patrick Dils, voulait juste rentrer chez lui. Mais bien entendu, tout n'est pas si simpleuh. Une des grandes forces du film réside dans le choix de l'intimisme, d'installer une histoire de solitude(s) assez simple (sans être vierge thématiquement) dans un contexte de S.F d'ordinaire si propice à la pyrotechnie, aux fresques métaphysiques ou aux réfléxions politiques. C'est d'une modestie assez désarmante en fait, et du coup très émouvant, également parce que l'écriture est très habile, joue beaucoup sur la suggestion, le fort potentiel évocateur de certains tout petits détails (les posts-it, les miniatures, la table de ping-pong, ...) et un peu, aussi, sur les codes du genre, notamment dans le personnage du robot I.A de service, très réussi.
Un des codes du cinéma d'aujourd'hui que le film n'a pas réussi à déjouer, en revanche, c'est celui d'une musique de Clint Mansell qu'on relance toutes les dix minutes sur tous les modes possibles et envisageables. Tant pis.

[G.bédécarrax]

Encore plus fun : la Matrix Nicolas Cage!

[urba]

Pas de subterfuge ni de concept fumeux au programme donc, juste l'histoire d'un type qui arrive à la fin de sa mission d'extraction de cailloux sur la Lune et qui, à l'instar de Patrick Dils, voulait juste rentrer chez lui.

[G.bédécarrax]

Deux (toutes) petites déceptions :

- Black Swan défonce, mais paye l'étroitesse de son canevas (MOI VOULOIR PENIS!!) ainsi que certains effets grotesques et presque dignes d'un slasher de seconde zone. Son traitement de la métamorphose de Nathalie Portman est franchement bourrin, abusant jusqu'à écoeurement des mêmes ficelles et d'une mise en scène souvent sursignifiante (abus du contraste blanc/noir et de jeux de miroir). Certes, Darren Aronofsky n'est pas connu pour sa subtilité, mais je regrette néanmoins cette surenchère dans le climax; le film gère excellement la montée de la tension, mais choisit toujours de l'évacuer avec frénésie plutôt que de chercher à la contenir. Un peu comme mes seize premiers mois de branlette.
M'enfin, c'est moi en train d'enculer les mouches, là. Aronofsky sacrifie la finesse sur l'autel de l'efficacité, à l'instar de The Wrestler dont il reprend aussi le filmage des corps, via pléthore de gros plans dégueulasses sur le dos décharné de Nathalie Portman, c'est peut-être pas très finaud mais ça fonctionne à donf, Vincent Cassel joue bien, et Mila Kunis n'a jamais aussi bien porté son nom. Et les scènes de danse qui ouvrent et cloturent le film sont monumentales.

- Le discours d'un roi est presque une bonne déception, dans la mesure où il est moins mauvais que les traditionnels mauvais Oscars du meilleur film (genre Slumdog Millionaire, Collision, Un homme d'exception ou - surtout - Shakespeare In Love, pour ne mentionner que les ""scandales"" les plus récents). C'est quand même déprimant, de voir qu'il suffit de WillHuntinguiser n'importe quel sujet pour avoir les faveurs de l'Académie - surtout quand c'est au détriment de The Social Network. Et la contextualisation historique paresseuse m'a bien gonflé, aussi, surtout lorsque juxtaposée à l'absence d'envergure du sujet (le roi bégaie, et, c'est tout ?). Mais, c'est un bon film, mis en scène avec plus d'ambition que prévu, et Colin Firth joue vraiment super bien, je ne m'y attendais pas. Avec sa dégaine de Mr tout le monde et son charisme de pierre ponce, je ne le pensais pas capable de jouer autre chose qu'un type assez médiocre pour être aimé de Bridget Jones.

[G.bédécarrax]

Vincent Cassel poursuit sa Gérardepardieuïsation, en jouant Lafayette dans le prochain film de Joss Tatane Jean François Richet.
Le workflow ayant été éprouvé par la mise en prod de Mesrine, le film sera en deux parties, sobrement titrées "Lafayette : Révolution américaine" et "Lafayette : Révolution Française".