si-ma-tante-en-avait a écrit :Alors là, complétement d'accord avec Champoul.tout le mondetout le monde sauf Tatt's. Joey Starr dans Polisse fait du Joey Starr.
Kieros a écrit :
Qu'est-ce que j'ai détesté bordel Enfin, ça ne me surprend pas malheureusement, puisque je m'étais déjà endormi devant tous les films adaptés de John Le Carré : L'Espion qui venait du froid, La Maison russie, Le Tailleur de Panama (Boorman ) The Constant Gardener
Pourtant ici, y'avait un super réalisateur, une belle galerie d'acteurs inspirés, un decorum impeccable, la bande son excellente... mais ça n'est tout simplement pas un film, c'est une somme de monologues labyrinthiques, d'entretiens interminables et confus, de bavardages de salon, le tweed vissé au siège et le déambulateur jamais très loin. Le film a réussi le prodige de me provoquer les impressions fondamentalement antagonistes, de l'avoir déjà vu des millions de fois, tout en ne comprenant foutre rien à ce que je voyais à l'écran (au passage, le montage est... euh... expérimental et les flashbacks gérés de manière catastrophique, honnêtement). Un remake luxueux de Derrick, qui aurait gagné à être totalement muet.
En revanche j'ai beaucoup aimé le film. C'est tellement mou que tu peux entendre dans ta tête le bruit de la pendule quand tu allais voir ta grand mère le dimanche après midi mais j'ai aimé l'histoire, l'intrigue. Y'a pas de chichi à la James Bond, c'est du film d'espionnage pur et dur.
Ouais enfin, James Bond est surtout une caricature de film d'espionnage, c'est un style à lui seul Je comparerais plutôt ce films aux superbes Conversation Secrète de Coppoka ou La Vie des Autres de Henckel
Ma culture du cinéma est assez limitée Je me souviens de La vie des autres sur l'espionnage en RDA je crois avec les papiers peint de ma grand mère mais Conversation Secrètes je ne connais pas. Et encore moins Coppoka (je connais que Coppola et Coppula). Je vais de ce pas me "l'acheter".
Alors j'ai vu jeudi soir et vendredi soir deux films:
- J Edgar : Connaissant un peu le personnage, je me suis surtout focalisé sur le jeu d'acteur de Di Caprio que j'ai trouvé très bon. Le film restitue bien la personne qu'il était (par rapport aux reportages que j'avais vu sur lui). Tout comme vous, j'ai été surpris de voir la piètre qualité du maquillage de son "amoureux".
- Intouchables : Alors là grosse grosse crainte. Vacciné par les comédies françaises qui cartonnent alors qu'ils sont d’infâmes daubes (les Ch'ti, les Bronzés 3....), j'ai lancé le film avec un peu d'a priori. Au final, j'ai vraiment adoré ce film. Pas de pathos, beaucoup de moment drôles. L'une de mes comédies préférées. Je comprends la récompense d'Omar Sy et j'ai du mal surtout avec la perf' de Di Caprio de comprendre les prix récoltés en France et aux USA de The Artist (en même temps Di Caprio n'a même pas été nominé).
A cette adresse, un type part à la recherche du film le plus 90's, selon une grille d'évaluation amusante et bien vue. Typiquement le genre d'angle d'analyse que j'affectionne. C'est malheureusement en anglais.
Tout le couplet sur "Kevin McAllister est un sociopathe" est formidable :
Home Alone 2: Lost in New York is torture porn. John Hughes fathered Eli Roth’s style.
Besides being the real villain of this movie, Kevin McCallister is clearly a sociopath. For one thing, he shows no remorse. The reason he’s angry with his family at the beginning is because he overreacted and refused to apologize for ruining the Christmas pageant. Obviously, he persistently lies to authority figures and shows a disregard for his own safety.
Most of all, however, he does not empathize with others’ pain. In fact, he seems to take pleasure in it. At the time, the violence of the film—pretty strong for a PG—was likened to Roadrunner and Wile E. Coyote. But Roadrunner was just trying to get away from his nemesis. Kevin enjoys Harry and Marv’s excessive suffering and becomes the one in control.
For example, in the renovated house in which the final act of carnage takes place, Kevin hooks a sink up to a generator or car battery of some kind. When Marv reaches for the handles, Kevin shocks him. Then he turns the dial up to three or four and watches Marv shake. Then he turns it up to six and—only when sparks are literally coming out of Marv—finally turns it off. Even a garden variety sadist would have simply turned it all the way up and killed his victim. Kevin wants the pain to continue. He pushes the crooks to their limits and leaves himself wanting more. At any point after the Wet Bandits have entered the booby-trapped house, he could have just called the cops and run to safety. But no, Kevin has to supervise this torture. He sees himself as more of an arbiter of justice than the police, which is exactly the distorted view of reality that defines a sociopath.
More troubling is the fact that the film is shot in a way that makes us complicit in Kevin’s behavior; we are supposed to be enjoying it as well. There’s a “Kevin’s getting ready” montage, set to as rousing a John Williams score as possible, in which we watch this ten-year-old expertly handle a nail gun, tar, kerosene, saw, and blowtorch. (No uranium?) And this one-upsmanship applies to the entire third act. It’s not enough for Harry and Marv to fall twenty feet from a rope. They have to: fall through fire, then fall through wooden planks, then fall onto concrete, then have paint cans fall on top of them.
Part of the reason a similar setup works in the first movie is that Kevin is protecting his own house. The Wet Bandits are invading his property, so he has to take advantage of his familiarity with the environment and become the man of the house, which would kind of make sense to a kid. Here, he leads the criminals to his own perverted playground to destroy them. Since he apparently is an expert on New York geography, couldn’t he have led them to a police station instead? He becomes the aggressor and takes on the same qualities that made us hate and fear Harry and Marv in the first film.
Plus, there’s a huge difference between leaving nails in a doorway for someone to step on and a) thinking back to a previous trap you set that involved swinging paint cans down a stair case, b) anticipating that your victims will also remember that trap and sidestep it only to find, c) a third, unexpected component to the trap, a metal bar that will hit them in the head, catapult them off the stairs, hit their heads onto the paint cans you have already swung, through the hole in the floor, and onto the ground of the floor below you. Kevin’s planning is far too sophisticated and calculating for a ten-year-old, which makes this whole affair creepy. You don’t sympathize with him for long, yet the movie carries out these traps in ruthless, agonizing detail.
And what’s the first thing any kid did when he got home from the movie? Tried to make some of these traps. I’m surprised I turned out okay, because there’s no doubt Kevin McCallister is making a suit out of dead hookers’ skin right now.
En particulier, il m'a fait comprendre un truc pourtant évident! : pourquoi dans un Flic à la Maternelle, le personnage joué par Scwharzy est-il "d'origine autrichienne" ?
Arnold is as much of an ’80s celebrity as he is a ’90s celebrity, but it was in the ’90s that he did his worst work and turned into a self-aware, power-hungry caricature of himself. That development, from Commando and Predator to Last Action Hero and Batman & Robin, screams ’90s to me.
This movie was made in 1990, so he was still ridiculously swoll, which is worth mentioning. He sports a lot of polo shirts that look as if their sleeves are about to tear apart. In the early ’90s, when Arnold first started to pretend he was a normal dude, rather than, say a cyborg or barbarian, screenwriters had to take care of two things early on: 1) Why does this dude talk so funny?, and 2) Establish that Arnold is just an average joe, a guy next door. Here, there’s an early line in which he says, “Originally, I’m from Austria.”* Oh. Thank God. It’s not a tumor. And on the other front, all of the women in this movie act as if he’s some suave, eligible bachelor. Whatever you say, Murray Salem, Herschel Weingrod, and Timothy Harris.
Evident! mais beaucoup moins quand tu as dix ans, que le film est en V.F et que pour toi, Scwharzy est un acteur tout à fait américain. Voilà de quoi mettre à jour ma liste des raisons pour lesquelles Un flic à la Maternelle est un film important dans l'histoire du cinéma. Pour mémoire, et par ordre aléatoire d'importance :
1) Il est une influence majeure de Silent Hill
2) Il annonce la carrière de Schwarzy comme monsieur tout le monde
3) Il bouleverse totalement la place de l'arme à feu dans le cinéma hollywoodien (ce sera le sujet d'un post à venir, quoiqu'il y ait là au moins matière à une thèse).
***** ATTENTION JEU AMUSANT MAIS SERIEUX POUR CINEPHILES (et pour les autres aussi) *****
Framboise cherche actuellement le mouton à cinq papattes pour un très gros projet de théâtre. Les idées de casting commencent à manquer sérieusement, donc toute suggestion sera la bienvenue.
En gros il faut un type d'entre 40 et 55 ans (globalement qui fasse quadra, mais au théâtre un poil plus vieux ça passe), beau gosse ou au strict minimum charismatique et magnétique sans la gueule en biais, et qui soit plutôt connu (voire très, ce serait mieux).
Les acteurs étrangers parlant français, éventuellement même avec pas mal d'accent, sont intéressants aussi, en fait, voire plus intéressants.
Il y en a déjà pas mal qui ont été envisagés (et/ou contactés) que je ne peux pas citer, mais en tous cas abondance de bien ne nuit pas, donc lâchez-vous !!!
Je me doute bien qu'il va y a voir peu de réponses, et parmi elles un nombre conséquent de conneries (oui, Rocco Siffredi correspond parfaitement à la description ahaha c'est drôle), mais on ne sait jamais, il peut toujours y avoir un gars évident qui nous a échappés (y compris à la directrice de casting qui s'occupe du projet pour l'instant), ou un type dont nous ignorions qu'il parlait (ou baragouinait) français.
PS : ce post est réellement sérieux.
Le Néant est là juste devant nous et nous suce le bout
Toni Servillo, vraiment pas assez connu en France, et trop vieux et pas assez beau gosse (mais j'adore )
Lamber Wilson et Jeremy Irons étaient en effet obvious, éventualités envisagées, rejetées pour diverses raisons. (franchement trop vieux de toute façon)
Andrzev Chyra : vraiment pas assez connu non plus.
Samuel Le Bihan : non seulement pas du tout dans l'esprit du projet, et gros soucis d'entente avec Framboise pour telle ou telle raison (notamment : "il joue comme une savate", dit-elle derrière mon épaule)
Le Néant est là juste devant nous et nous suce le bout
On y a pensé, parce qu'il parle français Mais il n'est pas assez connu pour du théâtre en France.
En revanche, on aurait bien aimé savoir si le type de qui on a pris l'ADN pour créer Bradley Cooper, à savoir Ralph Fiennes, parlait un peu français, parce que lui correspondait A MORT à ce qu'on cherche.
(d'ailleurs, Framboise me disait "on s'en fout on n'a qu'à dire que c'est Ralph Fiennes aux directeurs de salles !!! ")
Le Néant est là juste devant nous et nous suce le bout
Malkovich : beaucoup trop vieux, trop pervers, trop dégarni (profitons-en pour faire de la pub : allez tous voir sa mise en scène des Liaisons Dangereuses au théâtre de l'Atelier, meilleur spectacle à Paris en ce moment )
Mathieu Carrière : vraiment, niveau notoriété ça ne va pas aller du tout.
Stéphane Rousseau : . euh : non.
Le Néant est là juste devant nous et nous suce le bout
Stéphane Freiss : gros, très, très gros connard. impossible de bosser avec lui. et lourd passif que connaît Framboise.
Ruppert Everett : Ca, c'est bien (malgré une fiotitude presque égale à celle de Wilson, ce qui est un moins pour ce rôle) !! En plus on vient de le voir dans un épisode de "Black Mirror" dans lequel il était excellent ! (pub*2 : dépéchez-vous de voir les 3 épisodes de cette excelllllllente série anglaise ! vite ! courez !)
bémol : peut-être pas assez connu.
Gerard Lanvin : ingérable. (en gros : cf Stéphane Freiss)
Le Néant est là juste devant nous et nous suce le bout