si-ma-tante-en-avait a écrit :Le jeu d'acteur c'est surtout un jeu physique et pas oral.
On sent le défenseur de la VF

:toubonforever:
Les deux sont intimement liés, et un bon acteur a les deux. Pour illustrer, on peut par exemple parler de Brando, qui fait un rôle pas très bavard dans le Parrain, et au contraire, un rôle se reposant quasi uniquement sur sa voix dans Apocalypse Now
Champoul a écrit :Quand tu vois les performances des acteurs dans les biopics actuels, ça c'est costaud.. ils arrivent à reprendre les intonations de voix d'un mec, ses expressions faciales, si bien qu'à un moment t'as l'impression d'être dans un documentaire.
Oui, mais dans ce cas là, autant donner chaque année un Cesar à Patrick Sébastien ou à Canteloup

Je ne pense pas que le but du jeu soit d'imiter, et à mon sens les Oscars se plantent souvent quand ils récompensent des imitateurs. Streep/Thatcher, Penn/Milk, Cotillard/Piaf... c'est le musée Grevin, perso j'ai largement plus vibré devant Rourke dans Barfly (qui ressemble autant à Bukowski que Poelvoorde à Cloclo), De Niro dans Raging Bull ou Phoenix dans Walk the Line, que dans des imitations le plus souvent sans âme

Le I'm Not There sur Dylan a tout compris à mes yeux.
ZeroZero13 a écrit :Il l'a gagné parce que c'était The Artist. Un autre acteur aurait pu très bien le faire à sa place.
Vite fait, je vois pas trop qui

(en France tout du moins... Ailleurs... Carrey, Depp ?)
Et c'est logique, le rôle a été taillé pour lui. C'est un peu le CV de tout ce qu'il sait faire, ni plus, ni moins.
Son rôle, on l'avait déjà tous plus ou moins déjà vu, dans les Nous C Nous, dans un Gars une Fille, dans les OSS, dans Contre-enquête... Les ricains, non. Il a eu aussi la chance d'être inconnu et de paraitre frais. Seul le numéro de claquettes est une nouvelle corde à son arc.