Hola Muchachos, Corrida Y Flamenco Todo Chico !

[San Siro]

Merci de cette précision, ça pouvait en effet porter à confusion.

[pep]

Ressenti idem pour les portugais de moudrid.
Et l'analyse de Mourinho qui se limite à penser que le coup de pied arrêté (comme un coup du sort) donnant le but de puyol a redonné confiance aux adversaires...
Et les madridistes vont y croire.
En étant un peu plus objectif, le barça a joué de la même manière avant et après le but. Mais certes pas avec la même efficacité (on voit bien qu'à force de composer un onze de "tiki-takaïstes", il reste pas grand monde pour couvrir en cas de sprint de Usain Bolt Ronaldo). En fait, c'est le Real qui s'est délité tout seul. En particulier dans ce qu'ils ont réussi de mieux en début de partie : bloquer les passes courtes dans un gros carré central. Bon, vous me direz c'est plus facile avec Lass-Xabi-Pepe qu'avec Xabi-Ozil-Granero.

[ZeroZero13]

Le pire c'est que le Real va être champion en perdant 2 fois contre le Barcelone

[Blood]

La frappe de Daniel Alves

[San Siro]

En voyant 2-0 à la mi-temps je ne pensais pas que le Real puisse accrocher le nul, insuffisant certes.

[si-ma-tante-en-avait]

J'ai vu les 10 dernières minutes et j'ai trouvé un niveau d'écart entre les deux équipes. Très collectif et aisance technique côté Barca avec des remontées de balles rapides et plus de joueurs perso côté Real. Benzema reste un redoutable buteur mais je le trouve très limité techniquement quand il s'agit d'éliminer un adversaire. J'ai noté aussi une tendance des barcelonais à tomber facilement ou à signaler un gros coup reçu.

[ZeroZero13]

Tu ne peux franchement pas juger le niveau des 2 équipes en n'ayant vu seulement les 10 dernières minutes tant ce match a été paradoxal. C'est surement l'une des fois où le Real est aussi proche du Barça surtout la première demi heure (même si le Barça a beaucoup donné d'occasions de but au Real) et la seconde mi-temps.

[si-ma-tante-en-avait]

Je ne jugeais pas les deux équipes sur le match mais sur les 10 minutes que j'ai vu. D'ailleurs, tu m'y fait penser, faut que je poste ma critique sur les 17 minutes que j'ai vu du film Catch .44 avec Bruce Willis.

[Niko]

la frappe d'Ozil sur la barre en première mi temps

[urba]

L'arbitrage et l'état d'esprit général étaient abominables, une fois de plus

[Blood]

Tu ne peux franchement pas juger le niveau des 2 équipes en n'ayant vu seulement les 10 dernières minutes tant ce match a été paradoxal. C'est surement l'une des fois où le Real est aussi proche du Barça surtout la première demi heure (même si le Barça a beaucoup donné d'occasions de but au Real) et la seconde mi-temps.

C'est même assez surprenant cette fébrilité du Barça derrière. A croire que mascherano est d'une importance capitale finalement.

L'arbitrage et l'état d'esprit général étaient abominables, une fois de plus

Lassana Diarra a été sauvé par je ne sais quel miracle en première période et Ramos expulsé sans trop de raison...
Au final du pénalty oublié de part et d'autre

Les seules valeurs sures dans ces matchs. L'imbécilité de Pépé, la médiocrité de Coentrao et le coté ridicule de Pinto

[si-ma-tante-en-avait]

Lassana Diarra a été sauvé par je ne sais quel miracle en première période et Ramos expulsé sans trop de raison...
Au final du pénalty oublié de part et d'autre

Les seules valeurs sures dans ces matchs. L'imbécilité de Pépé, la médiocrité de Coentrao et le coté ridicule de Pinto

Tiens, j'ai pas vu tout ça.

[Niko]

c'est vrai que Pinto et Andrade même combat

[Bud Wazaa]

Le coup-franc de Messi

[si-ma-tante-en-avait]

La boulette de Casillas

[Allobroge]

La classe de Benzema

[San Siro]

Trop facile de compter uniquement sur le fiston fortuné pour se décharger de ses responsabilités familiales et financières. Profiteurs.

[Allobroge]

Trop facile de compter uniquement sur le fiston fortuné pour se décharger de ses responsabilités familiales et financières. Profiteurs.

Alors que le fiston fortuné veut juste faire raquer sa cousine handicapée

[urba]

Visiblement c'est une engueulade entre sa mère et la soeur de cette dernière

[urba]

Un délicieux article traduit du Guardian par le Courrier International

Digne d'un Umberto Eco qui serait journaliste sportif
En VO ici pour les anti-VF

Haïssons le Barça tant qu'il en est encore temps
17.04.2012 
A la veille de la demi-finale de la Ligue des Champions qui opposera le FC Barcelone de Lionel Messi et Chelsea, un chroniqueur du Guardian s'insurge contre l'excellence presque impardonnable de l'équipe catalane.

Eh bien, revoilà Barcelone, et qu'ils soient donc les bienvenus. La Ligue des Champions se dirige douillettement vers sa finale annuelle, et il est de nouveau temps pour nous de voir débarquer sur nos rives anglaises l'équipe de football la plus grandiose de la planète, ces vertueux démons catalans du ballon rond qui vont nous époustoufler en nous submergeant sous un tsunami de passes à la subtilité géométrique. Cette semaine, c'est au tour de Chelsea de courir en s'agitant vainement derrière cette inévitable clique de goinfres du dribble adhésif. Il est donc peut-être utile de prendre un moment pour faire le point. Qui sait si nous ne sommes pas les témoins d'un phénomène générationnel. Ces choses-là sont toujours difficiles à mesurer - mais le fait est que nous sommes peut-être en présence de l'équipe du Barça la plus ennuyeuse de l'histoire.

Bien sûr, il faut se méfier de toute hyperbole. Barcelone nous a déjà ennuyé par le passé. Il leur est arrivé de se montrer extrêmement ennuyeux, et moi qui vous dis ça, Barcelone m'ennuyait longtemps avant que le fait d'être ennuyé par Barcelone ne soit à la mode. En gros, ce qui m'a toujours ennuyé, ce n'est pas tant l'inépuisable excellence au torse bombé de ces messieurs que le mode de vie qui va avec, fabuleux exploit de mercatique [marketing en bon français NDLR] transcontinentale qui a réussi à présenter cet Über-club, superpuissance régionale d'une richesse aussi ancestrale qu'écrasante, comme une sorte de collectif révolutionnaire opposé au grand capital. L'empire, c'est pas nous, hurle le Barça. Ni même l'alliance rebelle. Non, nous, on est les Ewoks ! Et donc, ailleurs qu'en Catalogne, Barcelone est dépeint comme une sorte de rêve stylé qui n'en fait jamais trop, marque footballistique de luxe pour ceux qui se croient au-dessus des marques, un genre de foot iPhone pour branchouille urbain.

Trop parfait pour être honnête

On a parfois du mal à ne pas se dire qu'avec toute cette excellence technique plaquée platine, le Barça a accouché d'un football fait pour les gens qui n'aiment pas vraiment le foot. La plupart des équipes jouent comme Barcelone une fois par saison pendant environ cinq secondes. Barcelone joue tout le temps comme Barcelone. C'est un festival incessant de bouchons de champagne qui sautent, un football de BMW Série 5: incontestablement haut de gamme, une production magnifique d'homogénéité. A chaque fois, Barcelone est au rendez-vous, au plus haut niveau d'une perfection consumériste absolument lisse. C'est une église où les miracles ont lieu sur commande, où les retraités ont quotidiennement coutume d'entrer en lévitation, où l'on ressuscite les morts et balance les béquilles aux orties jour après jour.

Il est important de souligner que nous ne débattons pas là de la qualité du jeu du Barça. Tout comme il est essentiel de dépasser l'idée, digne des théoriciens du complot, selon laquelle ces joueurs seraient les enfants chéris des "illuminati" de l'UEFA. C'est une erreur, fondamentalement. Ce sont les lois du football moderne plutôt que les arbitres qui avantagent Barcelone. Le Barça est le seul à avoir les moyens de démontrer les limites ultimes des réformes qui, depuis vingt-cinq ans, s'emploient à faire du football un spectacle d'expertise technique plus télégénique.

Le Barça contre les zombies

Elevé dans les jupes des nouvelles règles sur l'absence de contact, le Barça peut à la fois tirer parti de sa propre maîtrise incomparable du jeu, acquise à la dure, et du fait que la prouesse technique sans égale se suffit désormais à elle-même, réduisant les autres équipes au rang de hordes de zombies titubants, seulement là pour se faire joliment dégommer. Cette macro-bataille-là, Barcelone l'a déjà remportée. Ils incarnent ce à quoi le football est censé ressembler aujourd'hui, et s'il y a un complot en leur faveur, il se déroule au grand jour.

Si aucune équipe n'y était arrivée jusqu'à présent, c'est peut-être parce que jamais le football au niveau de l'élite n'a été ce qu'il est désormais : les différences géographiques oblitérées, les caractéristiques physiques minimisées, les joueurs de plus en plus formatés en termes de morphologie et de capacités. On éprouve sans peine un peu de compassion pour le footballeur traditionnel à la britannique quand il se retrouve embarqué dans des matchs de ce genre. C'est un peu comme d'être la seule personne normale perdue dans un cocktail où tout le monde est un espion séduisant ou un top model polyglotte, et qui se contente de rester plantée là gauchement en se dandinant de temps à autre, secouée d'un rire perplexe et muet tandis que tous échangent des bons mots en latin.

Et cette saison, les choses sont allées encore un peu plus loin. Si le Barça est soudain plus ennuyeux que jamais, c'est peut-être parce que pour la première fois, toute l'affaire se pare d'une vague aura d'incertitude. La saison a connu quelques chancellements infimes, mais malgré tout tangibles : une certaine fébrilité dans l'encadrement, le risque de finir en deuxième position dans La Liga, la déclaration du directeur technique du Brésil qui, en tournée, aurait laissé entendre que l'idée de l'émergence d'une nouvelle caste de jeunes guerriers du Barça grâce au système de formation ne serait que "de la merde".

Et on peut déjà percevoir comme la sensation que l'équipe actuelle est d'une grandeur à jamais inatteignable. On ne retrouvera pas de sitôt un Xavi, et peut-être jamais d'autre Lionel Messi. Avec le temps, on en viendra à reconnaître, à contrecœur, que comme presque toutes les grandes équipes, ce Barça-là est une exception, une convergence accidentelle de grands talents. Paradoxalement, c'est peut-être ce qu'il y a de plus ennuyeux à leur sujet. Alors qu'un nouveau titre en Ligue des Champions leur pend au nez, nous allons peut-être même bientôt devoir nourrir malgré nous une certaine affection pour la glorieuse habileté de cette incarnation de la vertu footballistique. Alors, gorgez-vous en. Repaissez-vous de leur orgueil urticant, de ce sentiment d'excellence contrôlée et sans heurt. Ennuyez-vous, ennuyez-vous à fond, ennuyez-vous comme si vous deviez ne plus jamais vous ennuyez.

Je le trouve génial, j'adore le passage sur la seule personne normale perdue dans un cocktail d'espions

[si-ma-tante-en-avait]

Victoire du Real. Je suis plutôt content vu l'agacement que me procures aujourd'hui le Barca. A force d'étriller tout le monde, ils oublient que parfois ils peuvent perdre et se transforment rapidement en pleureuse. Dans leur cul aussi aux commentateurs de Canal, Aymé Jacquet en tête qui est un bon gros suceur de catalan. Avoir du foutre barcelonais sur les yeux l'empêche de voir les fautes commises par le Barca.

[ToF]

Pareil, je suis content, mais moi c'est parce que j'ai toujours été pour le Real depuis que Zizou a signé là-bas

[San Siro]

A ta santé Mou, t'as fini par les niquer c'est plongeuses et pleureuses de Barcelonaises.

[ZeroZero13]

C'est un comble de traiter les barcelonais de plongeuses et pleureuses tout ça à la gloire de Mourinho qui est le maitre dans l'anti jeu, dans le trucage et qui entraine ses joueurs à se plaindre, à gagner du temps, à être violents, à jouer la comédie et j'en passe.

[San Siro]

Bah tu vois ce soir ce fut même pas nécessaire.

[Nyrod]

C'est un comble de traiter les barcelonais de plongeuses et pleureuses tout ça à la gloire de Mourinho qui est le maitre dans l'anti jeu, dans le trucage et qui entraine ses joueurs à se plaindre, à gagner du temps, à être violents, à jouer la comédie et j'en passe.

AMEN

[ZeroZero13]

Bah tu vois ce soir ce fut même pas nécessaire.

En effet, hier soir ils ont juste eu besoin de jouer comme une équipe de Ligue 2 face à un gros, comme l'a fait Chelsea dans la semaine. Mettre 10 joueurs en défense. C'est donc ça ? Avoir une équipe qui vaut des milliards avec des joueurs du top 20 et jouer en contre sans être capable d'organiser au moins 2 actions dans le match ?

[San Siro]

La Ligue 2 a donc enfarinée la Ligue 1. And so what ? Depuis qd il y a une manière unique de jouer dans le foot ? Le Barca a surtout été nul hier justement. Incapable de battre une équipe "inférieure" qui ne faisait que défendre. Au final ça fait 7 points d'écart et un Real qui mérite son titre point barre. Ca me fait tjrs rire ces commentaires extérieurs car si c'était ta propre équipe qui batte de cette façon une autre équipe plus forte tu en mouillerais ton slip.

Je n'ai jamais aimé le Real au contraire du Barca jusqu'à une demi finale de 2010 où ils ont montré leur vrai visage (arrogance et mauvais perdants). Ca me fait juste plaisir que le type honni de la planète foot réussisse son pari de battre le Barca qqsoit la manière, et hier il n'y avait rien de scandaleux. Et puis tout dépend ce qu'on aime voir, le Barca c'est souvent 50 passes avant l'action de but. Moi ça me fait chier désolé.

[ZeroZero13]

On est supporters de l'OM, on a rarement l'occasion de s'extasier. C'est normalement à ça que servent les grosses affiches européennes. Mais désormais c'est fini, et même si je m'en branle un peu du Barça, au moins avec un tu peux t'amuser. Si j'étais supporter du Real je serais content mais franchement ça me ferait vomir de voir CR, Pepe, Carvalho, Ramos et compagnie faire la comédie, mettre des coups inutiles ou se la raconter pour rien.

J'aime les joueurs qui ont du caractère, mais pas quand c'est comme ces petites putes pour faire mal ou pour se donner un genre. Putain Pepe je lui aurais mis Roy Keane au marquage ou Effenberg il aurait pissé à la culotte.

[San Siro]

Bah tu sais dans le genre petite pute simulatrice, Busquets, Villa, Alvès (et j'en oublie) c'est pas mal non plus.

Que tu puisses pas saquer certains joueurs du Real je le comprend tout à fait. Le spectacle sur le terrain a été pitoyable ces deux dernières années, le genre de matchs à ne pas faire regarder à des poussins en matière de fairplay. Mais après, chaque club joue à sa façon. Le Barca c'est une équipe excellemment bien rodée depuis des années qui est extrêmement difficile à battre. Mourinho a récupéré un Real qui sur le plan collectif était faible. C'était juste une accumulation d'individualités. Tu ne viens pas à bout d'un collectif parfaitement huilé depuis des années d'un claquement de doigts. Le Real ne pourra jamais avoir le jeu du Barca, il le bat en jouant d'une autre façon, tout comme on a vomi sur l'Inter en 2010 au match retour. Mais au final c'est le résultat qui compte on est bien d'accord. Hier on a pas eu de boucherie et c'est le Real qui en est sorti vainqueur. Etait-il émoussé ? Messi a été invisible. On reprochait à CR7 d'être inexistant durant les clasicos ce fut au tour de l'argentin.

Mais je me garde bien de dire qu'on a assisté à une passation de pouvoir.