Cinéma... Tchi Tcha !

[Jairome]

+1

[G.bédécarrax]

Tu as d'ores et déjà mon HOT, quelle que soit sa photo

[Niko]

rousse = pue de la chatte donc pas de hot

(pas taper cob)

[ZeroZero13]

Elle est blonde à la base

[urba]

Gégé
Prise de risque inconsidérée en effet

[Kieros]

Hot même avec ce genre de basses manœuvres à base de luminosité douteuse et de retouches photoshop dégradantes. J'ai dit

Moneyball ( Le Stratège), c'est juste énorme Ce film en dit plus sur le baseball, et le sport, que n'importe quel after-match de pseudos tacticiens. Ce film, basé sur des faits réels, illustre comment on peut battre des équipes avec 10 fois moins de budget, rien qu'avec un MBA en économie et sans rien connaitre à la "réalité du terrain" sanctifiée par les spécialistes. C'est un film bougrement intelligent qui, en filigrane, disqualifie complètement nos Menès, Anigo, Dugarry, Riolo et tous les prétentieux à BAC - 5 qui se croient investis de la vérité footballistique divine. Ce film consacre le règne des maths et des statistiques sur la tactique. La primauté du manager général (Brad Pitt) sur l'entraineur (Philip Seymour Hoffman). Allez voir ce film, et vous verrez à quoi devrait ressembler notre L1 de dinosaures dans 10 ans

PS : Jonah Hill est vraiment un fantastique acteur. Je serai très triste quand il mourra d'obésité dans 10 ans

[Jairome]

Hot même avec ce genre de basses manœuvres à base de luminosité douteuse et de retouches photoshop dégradantes. J'ai dit

Moneyball ( Le Stratège), c'est juste énorme Ce film en dit plus sur le baseball, et le sport, que n'importe quel after-match de pseudos tacticiens. Ce film, basé sur des faits réels, illustre comment on peut battre des équipes avec 10 fois moins de budget, rien qu'avec un MBA en économie et sans rien connaitre à la "réalité du terrain" sanctifiée par les spécialistes. C'est un film bougrement intelligent qui, en filigrane, disqualifie complètement nos Menès, Anigo, Dugarry, Riolo et tous les prétentieux à BAC - 5 qui se croient investis de la vérité footballistique divine. Ce film consacre le règne des maths et des statistiques sur la tactique. La primauté du manager général (Brad Pitt) sur l'entraineur (Philip Seymour Hoffman). Allez voir ce film, et vous verrez à quoi devrait ressembler notre L1 de dinosaures dans 10 ans

PS : Jonah Hill est vraiment un fantastique acteur. Je serai très triste quand il mourra d'obésité dans 10 ans

Mot pour mot d'accord

Depuis que j'ai vu ce film, j'essaye de mettre au point un logiciel pour aider l'OM a choisir les bons joueurs

[Kieros]

Pendant les négociations éclairs, façon trader, de Brad Pitt pour acheter Rincon, je me repassais en mémoire les tractations téléphoniques de Piola pour l'achat de Vachousek, la même année (2002) Ce club d'amateurs

[urba]

Celle de Piola pour faire croire à Bakayoko qu'Arsenal le voulait

[Kieros]

Et finalement tenter de le refourguer au Qatar J'aimerais revoir ce reportage, rétrospectivement. Aujourd'hui ça doit être devenu plus drôle que douloureux

[urba]

Je crois qu'il est facilement trouvable sur le net

[Kieros]

Pas trouvé, non

[si-ma-tante-en-avait]

Je comptais me le voir ce week end.

[G.bédécarrax]

[urba]

Pas trouvé, non

Va voir chez Vince (j'ai mis 8 secondes sur Google, mais fallait se souvenir du nom exact aussi )

[Kieros]

Voici quelques films populaires, tels qu'ils auraient été réalisés dans l'âge d'or de Hollywood

[ZeroZero13]

Avatar

[Kieros]

Warrior s'annonçait très mal. Sur les dizaines d'affiches vus dans le métro, le lettrage immense du titre bidon, les mines patibulaires des deux héros, leurs torses musculeux, leurs yeux vides, me faisaient croire à l'énorme nanard, tant nos amis les bêtes étaient très clairement les cibles visées par la campagne médiatique.

Et le film commence un peu comme ça, avec un scénario ridicule qu'on croirait sorti tout droit d'un Tekken : un grand tournoi de sport de combat bas du front (le MMA) est organisé, des millions sont à la clé et seuls les meilleurs y participeront... blabla. L'un d'eux (Tom Hardy) est un héros de la guerre en Irak, qui a sauvé des dizaines de GI mais qui a déserté cette chienne d'armée après un friendly fire qui a tué son meilleur ami, son frère d'armes. Il veut gagner la récompense finale pour la donner à la veuve de son bro L'autre protagoniste principal (Joel Edgerton) est un prof de bio physique, qui participe au tournoi pour payer les médocs de sa fille malade, et rembourser les huissiers qui veulent saisir sa maison Pour donner un peu plus de corps à ce qui ressemble à un Van Damme, il s'avère que les deux sont frères et fâchés à cause de leur père (Nick Nolte) ex-ivrogne qui a trouvé la redemption dans Dieu

Mais voilà, ce qu'il y a de merveilleux avec le cinéma, c'est qu'on peut faire un très bon film, même avec une histoire navrante de clichés. Les acteurs sont fabuleux, avec un Nick Nolte comme jamais je ne l'avais vu, un Tom Hardy qui rentabilise bien ses stéroïdes depuis Bronson, et un Edgerton qui me prouve qu'il est davantage que le simple sosie de Clive Owen que j'imaginais. Les combats sont fantastiques, et ça vaut bien un Wrestler ou Rocky Balboa. Boum dans ma face


Bédé en avait parlé, j'ai vu Never Let Me Go. On dirait un film de James Ivory, à qui on aurait refourgué le scénar de The Island de Bay, mais avec le budget boisson de Bruckheimer. Ca m'a rappelé Bright Star (alors que ça n'a rien à voir) et ça m'a plu alors que j'ai trouvé que le scénario uchronique n'avait finalement aucun intérêt, au final. C'est peut-être du Rohmer.

Et puis beaucoup de craintes avant de voir le dernier Danny Boyle, 127 heures, après le Slumdog Millionaire que je considère comme un film immonde. Et bien jai trouvé ça bien foutu, avec une bonne logique entre le style de réalisation de Boyle (j'ai plein de fric alors je fais joujou avec toutes mes caméras high tech) et le sujet du film. James Franco s'en sort avec les honneurs et malgré quelques longueurs (tu m'étonnes), j'ai accroché jusqu'au bout. Ça m'a rappelé The Beach, qui est pour moi un de ses meilleurs films (malgré ses recuts et sa hype environnante)

[G.bédécarrax]

Des nouvelles du dernier film de Dieudonné. Avec Soral, et Faurisson ( )

L'affiche :



Le teaser :

http://cinema.jeuxactu.com/video-teaser ... f-9269.htm

[si-ma-tante-en-avait]

Shoananas

[Nyrod]

vraiment cinglé le type :-|

[butterfly15]

Vous inquiétez pas, il a regardé les dix commandement cet après-midi, il était mort de trouille en voyant Elie Semoun ouvrir la mer

[pimpam]

une nouvelle quenelle en perspective !! Soutien total

[andromedeshun]

Dieudonné me faire mourir de rire mais la je me demande ou il veut vraiment en venir

[White Label]

Je compte regarder "jusqu'en en enfer" ce soir. Vous en pensez quoi?

[si-ma-tante-en-avait]

Attends que je le regarde ce soir et je te dirais ça demain.

[Kieros]

J'ai regardé Jusqu'en enfer de Sam Raimi

Pas mal, mais je ne sais pas si j'en garderai un souvenir impérissable. La fin est néanmoins excellente

Je ne sais pas pourquoi ça m'a vaguement fait penser au bouquin La peau sur les os de Stephen King (une histoire de sort aussi)

Jusqu'en enfer : Un train fantôme jubilatoire Rarissimes sont les films d'horreurs qui prennent encore le parti, sans doute connoté old-school, de faire sursauter les spectateurs en faisant surgir le bad guy dans les coins du cadre à grand renforts de bruitages stridents dans les oreilles. Et c'est bien dommage, car ce choix que Raimi a fait, m'a fait sauter plusieurs fois de mon siège, ce qui ne m'était plus arrivé dans un film de genre depuis les années 80 La plus-value cartoon typique du réal rappelle évidemment Evil Dead, et on se marre aussi beaucoup entre deux sursauts

J'ai trouvé ça (vraiment) génial pendant vingt minutes au début (raaaah la baston dans la bagnole ), excellent pendant dix minutes à la fin, et entre temps, je m'y suis un peu fait chier :-|

[si-ma-tante-en-avait]

Bonjour le pedigree des auteurs des critiques..... En gros, te fais pas chier à mater le film et regarde plutôt La Grande Vadrouille director's cut.

[Kieros]

Sans transition

Vu le Cheval de Turin de Bela Tarr

Outre l'ennui quasi intolérable qu'il inflige, (...) on se demande bien par quel bout ["Le cheval de Turin"] entend se réclamer de l'auteur du Gai Savoir.

Une certaine idée de la torture cinématographique.

Bela Tarr a beau être un grand cinéaste, l'expérience est rude et désespérante.

C'est de cette résistance à toute perspective de transcendance, à toute logique de variation, c'est de ce choix d'user son dispositif jusqu'à la corde, que résulte l'émotion la plus pleine. Béla Tarr conclut son oeuvre, tout simplement, à son sommet.

toutes les formes ici mises en oeuvre font écho à des formes déjà investies qu'elles actualisent. Le cinéma de Tarr opère non par ruptures, mais par glissement successifs.

C'est beau (et lent), mais indispensable pour qui souhaite découvrir un auteur majeur.

J'approuve

Si vous avez trouvé que l'apocalypse de Melancholia était lente à se dessiner, celle du Cheval de Turin l'est encore plus Film superbe visuellement, techniquement hallucinant (des plans séquences de 10 minutes que même Johnnie To sait pas les faire), mais c'est effectivement très, très lent. Encore plus que Dreyer ou Tarkovski, dans le genre. Mais comme ce film est plutôt "court" (2h30 alors que d'habitude c'est du 6-7h ) c'est supportable Je n'ai pas terminé ni fatigué ni suicidaire, c'était bien


Vu le Havre de Kaurismaki

C'est un bijou Ce film est une fable sociale, et peut dérouter au premier abord. Déjà, c'est joué de manière théâtrale (diction des acteurs, dialogues basés sur les règles grammaticales de l'écrit et non pas de l'oral), et filmé dans la même idée (entrée et sortie de scènes non coupées, par exemple). Ensuite, la photo parvient à restituer chaque scène comme une véritable peinture, inspirée de l'école scandinave, ou du mouvement réaliste style Hopper ou Rockwell. Les décors aident bien, puisque l'histoire se passant de nos jours au Havre, ça correspond à peu près aux années 70 dans les villes civilisées.


Le Havre, été 2010

C'est donc visuellement magnifique, et c'est également très drôle. L'histoire n'a pas grand intérêt, et le final guignolesque est là pour le prouver, tel un pied de nez. L'intérêt du film tient tout entier dans cette reconstitution fantasmatique du Havre. Et c'est bien là le génie du film, faire une grande oeuvre en partant d'une ville minable comme matériau de départ

[White Label]

Merci les gars! Pas vu jusqu'à la fin.
Le problème des femmes enceintes, c'est qu'elles ont deux supers pouvoirs: te menacer de faire une fausse couche si tu laisse le film terrorisant en question ( et je me suis vraiment chié dessus comme ça m'était plus arrivé depuis longtemps ), et des seins énormes.

Je regarderais seul (de jour) la fin une autre fois.