Chronicart a écrit :Au fond, Audiard ne rêve que d'épure et de style (animalité, sècheresse, puissance d'évocation résumée à sa plus simple expression) quand son film ne témoigne que d'une prodigieuse littéralité : ne jamais se montrer capable d'être un peu plus que ce qu'il est, coller laborieusement (mais sans montrer la sueur) à son matériau narratif et s'accrocher en permanence à son petit programme de répétition et d'entêtement. C'est déjà ça, surtout vu le niveau de la concurrence, mais c'est aussi seulement ça : un bon film, et rien de plus, strictement.
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément...
Ouais, putain, chef d'oeuvre C'est super habile, cette façon d'être d'un film de genre sans en être un, loin de cette mouvance du cinéma français qui singe Hollywood. Les personnages sont rarement archétypaux, le scénario est riche, dense, rigoureux, jamais schématique, blablabla, putain, chef d'oeuvre
Chronicart a écrit :Au fond, Audiard ne rêve que d'épure et de style (animalité, sècheresse, puissance d'évocation résumée à sa plus simple expression) quand son film ne témoigne que d'une prodigieuse littéralité : ne jamais se montrer capable d'être un peu plus que ce qu'il est, coller laborieusement (mais sans montrer la sueur) à son matériau narratif et s'accrocher en permanence à son petit programme de répétition et d'entêtement. C'est déjà ça, surtout vu le niveau de la concurrence, mais c'est aussi seulement ça : un bon film, et rien de plus, strictement.
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément...
Ouais, putain, chef d'oeuvre C'est super habile, cette façon d'être d'un film de genre sans en être un, loin de cette mouvance du cinéma français qui singe Hollywood. Les personnages sont rarement archétypaux, le scénario est riche, dense, rigoureux, jamais schématique, blablabla, putain, chef d'oeuvre
Bon, ben rebelote avec A l'Origine de Xavier Giannoli
A l'origine, c'est un fait divers peu ordinaire. A la fin, c'est une oeuvre personnelle d'un réalisateur brillant, c'est une mise en scène atmosphérique, une photo qui flirte avec le fantastique, des personnages ciselés, un message bouleversant... le grand, grand frisson Coup de coeur de cette fin d'année
Kieros a écrit :Je pense d'ailleurs que les producteurs n'ont pas changé le titre, juste parce qu'ils savaient que ça créerait le buzz, et donc de la pub pour le film
Le marché francophone est décisif, dis donc, dans le choix des titres mondiaux
«Je connais bien le monde ouvrier, j’en ai licencié des milliers» Donald Trump
Kieros a écrit :Je pense d'ailleurs que les producteurs n'ont pas changé le titre, juste parce qu'ils savaient que ça créerait le buzz, et donc de la pub pour le film
Le marché francophone est décisif, dis donc, dans le choix des titres mondiaux
Le titre et les producteurs français, gros malin
Par exemple : "Saw, 6ème partie" (comme pour Jaws 2 -> Les dents de la mer deuxième partie Jaws 3 -> Les dents de la mer 3)
Sur NT1, là, y'a un film de cul ("Le diable rose"), avec Brigitte Lahaie, c'est immense
A un moment, y'a un type, un anglais , il veut sauver une nonne des nazis, alors il la déshabille. Alors, il lui dit, d'un accent anglais bidon : "Il aura fallu une guerre pour que je désappe une nonne : quelle misère, la guerre"
Kieros a écrit :Par exemple : "Saw, 6ème partie" (comme pour Jaws 2 -> Les dents de la mer deuxième partie Jaws 3 -> Les dents de la mer 3)
Aaaaah les titres choisis par nos amis français, toujours sympas .
Evidemment qu'ils auraient pu (ce que j'imaginais, d'ailleurs, on avait lancé des paris avec Framboise) y aller de leur "Saw, chapitre VI", etc.
Surtout quand on pense à certains antécédents marrants ("Bring it on" qui s'appelle en France "American Girls" ou "Cruel Intentions" devenant "Sexe intentions " )
(tiens à ce propos [promesse à la Bukky] il faudra que je vous raconte mon passage d'un mois et demi cet été dans le monde merveilleux de la traduction de séries américaines, qui explique bien des choses [/promesse à la Bukky] )
Le Néant est là juste devant nous et nous suce le bout
Comment ils ont traduit "Le maitre de guerre" alias "Heartbreak Ridge"
"Je suis le sergeant tirailleur Highway, j'ai descendu plus d'bières, ramassé plus d'pêche, baisé plus d'pouffiasses que vous tous ici bande de bleusaille".
Tout récemment, le sympathique "Role Models", judicieusement traduit "Les grands frères" lors de sa sortie en salles, s'est retrouvé baptisé pour sa sortie en dvd "Mission : 95C"
Moi je parle des dialogues, c'est intraduisible, comment on dit "enfoicouille de mes deux ré" en anglais encore "enfoiré de mes deux couilles" ça doit être possible, mais là
"Je suis le sergeant tirailleur Highway, j'ai descendu plus d'bières, ramassé plus d'pêche, baisé plus d'pouffiasses que vous tous ici bande de bleusaille".
supermalades (supergrave) c'est surtout supernulàchier :-|
Mario Zatelli : «Le matin de la finale de la coupe de france je me suis réveillé avec 40 de fièvre. L'infirmière qui m'a visité a dit à mon capitaine, Jeannot Bastien, que je ne pouvais pas jouer. Et il lui a répondu : "Il crèvera peut-être sur le terrain mais il va jouer ! Même à l’agonie, on ne se passe pas du maillot de l’OM".