). C'est du vécu.Cet après-midi je rentre chez mes parents après mon match, je vois mon frère en larmes. "C'est mon lapin qui est mort!" Ma première idée qui me vient à l'idée c'est qu'on pourra pas le bouffer
(je deconne en plus j'aime pas le lapin). Puis vient une pensée plus profonde, comment peut-on pleurer un lapin? Un chien, un chat je le comprend, on vit avec ,presque, 24h/24, on peut le dresser, jouer avec, l'emmener chasser ect... Mais un lapin? Et qui plus est vit dehors à qui on apporte des carottes de temps en temps. Et là tout s’enchaîne. Ce lapin, on va pas le laisser pourrir dans le clapier
Mon frère dit à ma mère d'aller chercher un sac poubelle, ça loupe pas, elle lui donne une poche poubelle déjà pleine, remplie de déchets de cuisines et elle se prend un soufflon! "On va pas mettre mon lapin au milieu des épluchures de carottes!" Ayant anticiper je lui donne une poche poubelle "vierge" et s'en va le lapin. Entre temps je fais remarquer à ma mère son manque de psychologie mais de toute façon qu'est ce que ça aurait changer, à la décharge il sera de toute façon entre un reste de choucroute et de vieux Kleenex. Je me suis bien garder de le faire remarquer à l'épleurer. Je me souviens que mon père chassait avec un meneur de meute et il lui a dit que ses chiens n'allaient jamais à la "poubelle" à leur mort. Il les enterrait dans sa, vaste, propriété comme des êtres chers, ça m'avait beaucoup touché. Aujourd'hui je ne "jette" jamais un de mes animaux.Pas questions qu'ils aillent à l’équarrissage
. Quand j'étais gamin, je sais que j'avais recouvert la tombe ,d'un de mes chiens, de paille pour qu'il n'ait pas froid.Mais quel procédé représentatif de notre société, jeter, mettre à la poubelle! Il ne nous sert plus on le jette comme une capote usagée. L'animal est-il à ce point devenu à ce point devenu produit de consommation. Même un lapin, nous appartenant, j'aurais jamais osé demander un sac et le voir partir via les éboueurs au milieu des détritus! Si j'ai pas la place pour l'enterrer chez moi, je l’emmène dans la forêt et je lui creuse une tombe. Ca peut paraître con mais pour moi ça de l'importance. Quand son cheval mourra, ça posera peut-être plus de problème, il logera pas dans un sac poubelle et il sera hors de question qu'il termine en farine à bovins
"Je suis le sergeant tirailleur Highway, j'ai descendu plus d'bières, ramassé plus d'pêche, baisé plus d'pouffiasses que vous tous ici bande de bleusaille". 
