*The Book Of The Week*

[Le Vieux Buk]

[Cob]

C'est pour quoi faire ?

[Kieros]

Je me sens comme un Neonipe

C'est pour quoi faire ?

Du théatre (bah oui, c'est tout bête)

[urba]

Labiche

[Bud Wazaa]

... ça c'est fait !

[urba]

Celui-là aussi

[urba]

Par une étonnante coïncidence, je viens de finir les Frères Karamazov de Dostoïevski, pavé de 1000 pages extrêmement dense, et puissant, même si je me suis parfois ennuyé sur certaines digressions.
Et le monde de Dostoïevski ressemble terriblement à l'OM, tout est exagéré, dramatique, la passion et l'orgueil prennent le pas sur la raison, et Ivan Diouf, Dmitri Gerets et Aliocha Anigo semblent voguer au rythme des drames et des péripéties.
Tout cela avec en fond, Robert Louis Smerdiakov, qui fomente des manigances machiavéliques (je pense que vous avez bien compris le concept)

Si vous avez lu ce livre (et je vous le conseille, au moins pour comprendre l'âme russe et quelques notions d'orthodoxie, au sens religieux du terme), vous connaissez la fin.

[Le Vieux Buk]

Dostoïevski

[Kieros]

Aucun lien, fils unique.

[Le Vieux Buk]

Chuis d'accord avec Serge


(bon, ok, là, j'exagère)

[urba]

Vous allez trop loin

[Jairome]

Woua vos blagues sont vraiment nulles :-|

[Champoul]

Aucun lien, fils unique.

[Kieros]

Vous allez trop loin

Moi, je me tue à placer des références culturelles dans le football, et toi tu fais l'inverse : tu prends les plus grandes oeuvres et les ramène au niveau du ballon rond

[urba]

Woua vos blagues sont vraiment nulles :-|

C'est un peu Jester sur ARTE

[urba]

Vous allez trop loin

Moi, je me tue à placer des références culturelles dans le football, et toi tu fais l'inverse : tu prends les plus grandes oeuvres et les ramène au niveau du ballon rond

Tu es mon Ying, je suis ton Yang, nous sommes liés

[Hyde]

Si j'avais comparé l'OM à une oeuvre de Dostoïevski, j'aurais plutôt pensé à "Crime et chatîment"

[beyonder]

Mais cet OM là est hélas plus comparable à un livre de Marc Lévy que de Dostoïevski :-|

[BabyRock]

Lester Bangs : Psychotic reactions

Receuil d'articles du rock-critique légendaire grand consommateur de substances aussi illicites que variées. De Coltrane aux Stooges ,en passant par Kraftwerk et le Punk Rock ainsi que bien d'autres encore, Lester Bangs a inventé l'écriture Rock'n'Roll .
Dieu, dans sa grande miséricorde, l'a rappelé à lui en 1982, lui évitant d'avoir à subir la Techno et le R'N'B fadasse

Suis sûre que ça va interesser au moins deux forumistes

[Jerry]

C'est publié en français ? (je sais, sacrilège de ne pas lire ce type de bouquin dans la langue d'origine, mais mon anglais est bien trop perrave pour pouvoir le faire)

[BabyRock]

Oui , chez Tristram ainsi que celui ci ,excellent aussi:

[Jerry]

Ok, merci à toi, c'est noté
Dans le style bouquin de rock-critic, je suis en train de lire Hellfire par Nick Toshes, biographie sur Jerry Lee Lewis, passionant !

[BabyRock]

Lu ! grandiose !

[Jerry]

Sur tes bons conseils, Fêtes sanglantes commandé à l'instant sur PM.
Thx !

[BabyRock]

[beyonder]

Effectivement, je te demande pardon. J'avais même pas fait le lien. Mea culpa, mea maxima culpa

Essaie donc d'aller prendre des photos de certains endroits en Corée du Nord, tu verras où qui va passer ton appareil.

[MooM]

Tu t'es planté de topic

[beyonder]

Faisons comme si de rien n'était

[G.bédécarrax]

- Au Sud de la frontière, à l'Ouest du Soleil (Murakami Haruki). Quel merveilleux titre. Le livre est chelou, il prend la tangeante dès qu'il commence à trop ressembler à la collection Arlequin. Dedans y'a une fille qui cache un mystère mystérieux je crois mais j'ai oublié lequel. Les scènes de sexe sont épatantes, et l'écriture de ce type est tellement prodigieuse que sous sa plume, je crois que je pourrais lire d'une traite le récit du marathon d'un poisson rouge dans son bocal. Sur trois tomes.

- Sur la plage de Chesil (Ian McEwan). Moui. A peu près 0 souvenir, mais il me semble que c'était chouette. Paaaaaas mon kiff, mais les personnages sont remarquablement croqués, c'est de la bonne cameomille. T'as une meuf dedans on dirait une chieuse millénaire.

- Microserfs (Douglas Coupland). Je crois qu'ici, tout le monde se fout de Douglas Coupland, et je pense que vous avez raison. J'avais adoré Generation X; puis adoré à moitié Girlfriend in a coma, et son récit apocalyptique bondieusard. Le survendu Miss Wyoming est tout pourri. Si j'ai insisté jusqu'à ce Microserfs, c'est pour sa réputation de bouquin de geek. Effectivement, c'est plein de morceaux de geek vintage, durant l'age d'or de la Silicon Valley, quand Microsoft commençait lentement à devenir une menace pour l'humanité. Le type sait de quoi il parle, et tombe souvent juste, avec quelques années d'avance sur le reste du monde; d'ailleurs, on pourrait considérer ce bouquin comme le premier blog du monde, à condition d'être un peu con quand même, mais il faut avouer que c'est d'une trivialité qui rappelle celle d'un site de review de gadgets USB. La conclusion quant à elle est assez minable.

- Marabou Stork Nightmares (Irvine Welsh). Ben ducon, tu veux te la jouer à lire en anglais ? Prends toi donc ce bouquin rédigé entièrement en argot et avec l'accent écossais. Les trois premières pages sont chouettes, avec beaucoup de majuscules. Je l'ai acheté 3€ au Gibert d'Odéon, vous devriez le retrouver très bientôt à un tarif équivalent.

- Peste (Chuck Palahniuk). Contre toute attente, son meilleur bouquin. La fleeeeeeeemme d'en parler. J'ai trouvé ça génial; ça ferait un bon gros film culte. En fait, non, ça ferait au moins quatre films cultes. Un de S.F, un de zombies, un Fight-Club automobile, un d'anticipation. A la fin, ca devient incroyable, t'as l'impression que le bouquin que tu lis il est encore en train de s'écrire. Wa.hou.

- Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur (Harper Lee). Bouquin qui commence super bien, et puis qui s'est perdu quelque part entre le métro et mon tiroir à chaussettes

Et puis ...



- Moins que Zero (Brett Easton Ellis). Genre pour la cinquième fois; et à chaque fois j'ai l'impression d'écouter un morceau de Joy Division. Ce rythme syncopé, toute cette rage planquée derrière un quotidien anesthésiant de grand blasé revenu de tout, et puis "People are afraid to merge on freeways in Los Angeles", on croirait entendre un refrain. D'ailleurs, s'en est devenu un. Le postulat de base est pourtant assez peu fédérateur (ouais on est riche et on se fait chier), les personnages tous antipathiques et tous interchangeables, mais il touche à la Vérité avec un grand V taggé en rouge. Il l'a écrit, il avait quelque chose comme 21 ans, et à chaque fois son bouquin me file une envie de ne pas pleurer absolument déprimante.

[urba]

Harper Lee
Quelle tristesse de lire comment tu le traites

Par contre, tu m'as donné envie de lire Peste