butterfly15 a écrit :Moi je vois bien le discours de Diouf pour le départ de Gerets
Tandis que l'autre il est plus difficile à imaginer hein.
L’OM est devenu un club qui essaie de se gérer le plus sérieusement du monde avec à sa tête, un propriétaire, avec aussi, la bonne fortune d’avoir eu un président de qualité qui, si je peux me permettre, est la pièce rapportée. S’il ne semblait pas avoir forcément les prédispositions ou éventuellement l’expérience d’un dirigeant, il a appris la science d’un métier. C’est peut-être ce que les gens saluent aujourd’hui. L’organigramme a été configuré de manière à laisser à Pape Diouf toute latitude, quitte à devoir écarter des surfifres comme De la Brosse. Pape Diouf a été au club pendant 5 ans et je suis ravi que nous soyons allés le chercher. Il lui a fallu un temps d’adaptation, mais ce n’était pas une raison pour que certains le clouent au pilori. Je me délecte d’avoir possédé un cadre de sa trempe. Pourtant, ce choix suscitait à l’époque un certain scepticisme que ce soit à cause de son passé d’agent de joueurs ou encore sur son entente avec José Anigo. Pape Diouf fait partie d’un ensemble qui a travaillé pour la stabilité du club, comme beaucoup d’autres d’ailleurs que ce soit dans le staff technique, administratif ou au conseil de surveillance. Je sais ce que je vais faire en ce qui le concerne. Je ne céderai ni à la pression médiatique, ni à la pression populaire. Nous ne pouvons plus nous permettre d’attendre dans le développement de l’OM, dans la construction du stade. Je crois qu’aujourd’hui le staff technique est de qualité et la stabilité ramenée, la situation financière totalement assainie, ce qui était la mission première de Pape Diouf les premières années. Je ne remercierai jamais assez Pape Diouf d’avoir réussi cette mission et les supporters pour leur patience. Si Pape Diouf a pu bénéficier de ressources non négligeables pour lui permettre de reconstruire patiemment grâce au transferts que ce soit de Drogba, Ribéry, et j’en profite ici pour saluer la vision d’alors de Jean Fernandez, ou de quelques inévitables bijoux de famille comme le petit Samir, s’il a pu bénéficié de l’apport de José Anigo, qui après avoir formé celui-ci ou d’autres jeunes pousses comme Flamini et nous avoir emmené en finale de l’UEFA, a eu le talent à la hauteur de ses convictions en allant chercher Mandanda ou encore Valbuena, qui sont comme des œufs devenus des bœufs si je peux me permettre, Pape Diouf n’a jamais ménagé ses efforts dès son réveil, même si ce n’était pas toujours le matin, a mis toute son énergie au service du club, sans que son travail littéraire n’empiète, et jusqu’à risquer d’avoir un dos ou des yeux d’argile. Pape Diouf a pleinement participé à ramener la stabilité au club et grandement participé aux bons résultats actuels. Je le répète, je ne céderai ni à la pression médiatique, ni à la pression populaire. Personne n’a dépensé autant que moi pour l’OM pour pouvoir me dire facilement ce qu’il convient de faire. Je sais ce que je fais, je sais où je vais. Mon objectif, c’est le développement de l’OM. Aujourd’hui avec Eric Gerets, je me réjouis de compter sur un entraîneur unanimement apprécié que les observateurs qualifient de meilleur en France. Lorsqu’un tel guide n’est pas seulement une sympathique anomalie, mais qu’il a repris une équipe en situation d’expulsion de la L1 pour nous ramener immédiatement sans stationnement et sans relâche vers le sommet de la colline française, tout en inculquant un sérieux certain aux joueurs, dont personne ne rate l’occasion de souligner le caractère révolutionnaire, je crois qu’il est de mon devoir de ne pas être inférieur à mes attributions et de lui faire pleinement confiance. Je me réjouis de continuer l’aventure et de commencer l’escalade avec lui. J’ai remarqué depuis l’arrivée d’Eric Gerets, tout comme celui-ci, le soin de José à s’effacer suffisamment pour ne gêner personne, tout en marquant sa présence auprès des nouveaux joueurs ou dans les moments difficiles plus que de gloire, son souci de créer un caractère familial dans le club, son mérite dans les performance de joueurs qui ne perdent plus jamais définitivement leur niveau aujourd’hui. [En agitant les bras]Je le répète, je ne céderai ni à la pression médiatique, ni à la pression populaire. Mon objectif, c’est le développement de l’OM.