Un père de 32 ans, qui a reconnu avoir violé sa fillette nouveau-née, a été écroué mercredi soir, a-t-on appris de source judiciaire à Lyon. La petite Alice, née le 19 août 2002, se trouvait dans un état très grave mercredi à l'hôpital Edouard-Herriot, où ses jours ne sont plus en danger mais le pronostic est très réservé concernant ses séquelles cérébrales, a déclaré à l'AFP Jean-Yves Coquillat, procureur adjoint de la République.
Le 31 août, le nourrisson, alors âgé de 10 jours, avait été amené par ses parents à l'hôpital, présentant des blessures aux jambes, une fracture de la côte et des lésions qui laissaient supposer un abus sexuel. Alerté par l'hôpital, le parquet avait désigné trois experts, qui ont conclu au viol, et placé l'enfant à l'hôpital.
Mais le 21 septembre, l'enfant avait été découvert avec de nouvelles blessures, notamment de graves lésions cérébrales et une jambe cassée, après que son père eût été autorisé par l'hôpital à passer la nuit dans la chambre de sa fille, a indiqué le parquet.
Le jeune père avait «berné tout le monde, il se comportait en père aimant» et avait «fait très bonne impression» au service de psychologues de l'hôpital. Il avait même sollicité un avocat pour «rechercher les responsabilités», a indiqué la même source.
De ce fait, la suspicion de maltraitance avait été «mise au second plan», un fond de l'oeil avait montré que la fillette n'avait pas été secouée. Les médecins avaient cherché d'autres explications, en raison d'une infection bactérienne constatée sur l'enfant.
Mercredi après-midi, le père a été mis en examen pour «viols et actes de barbarie sur mineur de moins de quinze ans par ascendant et violences volontaires ayant entraîné une mutilation et une infirmité permanente».
Il «n'a manifesté aucun remords», indique-t-on de source judiciaire. Il a montré un «comportement froid sans affect», revenant partiellement sur ses aveux.
Magistrats et enquêteurs sont bouleversés: «on est dans le monde irréel de l'horreur absolue», a déclaré M. Coquillat, soulignant que le père encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Professeur de musique indépendant, il exerçait des vacations dans des écoles primaires du Nord-Isère et travaillait dans une école de musique.
La mère de l'enfant, assistante sociale de la protection médicale infantile à Bron, âgée de 29 ans, qui n'a pas participé aux faits, a été relâchée.
Le couple demeure à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon.
Ala suite de cette affaire, révélée mercredi matin par le Progrès, le ministre délégué à la famille, Christian Jacob, en visite à Lyon jeudi dans le cadre de la journée de l'Enfance maltraitée, se rendra à l'hôpital Edouard Herriot, où se trouve la petite Alice.
Putain, c'est pas possible qu'un humain puisse comettre de tels actes de barbarie, envers son propre enfant qui plus est.
ça me débécte tellement que je me sens obligé de le faire savoir.
Prof de musique le salaud

Dans quel monde on vit bordel ? je n'ai jamais entendu une histoire pareille.
Pauvre enfant :cry2:
Qu'on lui coupe les couilles, les mains et la langue a cette raclure.
Quand au bébé le pauvre il vaut mieux qu'il meure.
Je n'ose imaginer les séquelles et ce que pourrait être la vie future de cette fillette.
Mais qu'il se fasse buter en tôle cet empafais.
Je suis vraiment-vraiment écoeuré.
