Mon projet de grimper le K2 dans les prochaines années prend du plomb dans l'aile : j'ai un genou sérieusement niqué
Il est gonflé, il craque, il ne porte plus

et bizarrement, il est jaune/marron
Ca fait des annees qu'il me fait souci, depuis que j'ai arreté de jouer au hand... mais la, il a l'air au bout
Tant que je bossais comme un nevrosé devant l'ordi ca allait encore.
Mais par une belle matinée de ce mois d'Aout 2008, le sens de ma vie m'est apparu. Ce n'etait pas une nonne en latex me suppliant de lui introduire mon membre dilaté au fond de la gorge. Ce n'etait pas non plus la bourgeoise galbée du quartier, qui fait ses courses au G20 d'en face, deux énormes mamelons ecrasés sous un tee-shirt moulant, que j'empalerais sans preliminaire, dans la cave, mon pieu lui labourant l'anus jusqu'a ce que, dans un rale d'abandon, sa jouissance se repande sur le sol de gravier.
Ce n'etait pas non plus Samossa offrant la C1 a l'OM, ta mere en slip.
Ce fut un horoscope du Parisien : "vous avez besoin de nouveaux challenges". Bingo. Eureka. J'etais sur que lire le Parisien finirait par payer.
C'etait immense, en fait.
Ca serait d'abord le K2. L'Annapurna plus tard. Chiche ? Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien.
Ce soir, footing a fond, le 5eme depuis la semaine derniere

mais d'un coup, malheur, le coup de poignard, j'ai cru que j'allais rentrer avec le pied sous le bras.
Suis-je donc condamné a decliner ? Vie citadine, ADSL et paradis artificiel, cerné de misérables contemporains, au crepuscule de mon extinction et de la leur, mes névroses au service du vice et versa ?
Je vais fumer une clope. Bordel.