Cinéma... Tchi Tcha !

[G.bédécarrax]

Oh oué, j'ai failli oublier, voici le trailer de Choke. Sam Rockwell fait un meilleur Victor Mancini que je ne l'aurais pensé, mais ca a quand même l'air un peu nul.

[MooM]

- Je n'aime pas les sidekick, Ray Winstone et surtout John Hurt, qui laisse à penser que Spielberg s'échauffe pour le rôle de Trifon Tournesol. En fait, et ça vaut pour le point précédent, je crois que dans cet Indy ce que je digère mal, c'est tout ce qu'il a de bédébelge.
- Je n'aime pas la mythologie de cet épisode, que je trouve moins attachante (*). Les temples/cimetières/forêts m'ont semblé trop petits, sans ampleur.
- Plus important je pense, je me fais mal au traitement numérique de l'image. Quand je me souviens d'Indy, je pense beaucoup au grain, à la texture des décors, à son atmosphère souvent soit cradingue, soit poussiéreuse, soit claustrophobe. Le film a perdu cet aspect organique que personnellement, j'aime beaucoup. Ce qu'il m'inspire est moins physique. Il y a ce glow permanent et de plus en plus prononcé qui s'élève des profondeurs de la forêt amazonienne et je ne sais pas trop encore quoi en penser. Cet Indiana Jones a quelque chose de caoutchouteux, je trouve.

Bien d'accord avec toi

[Le Vieux Buk]

Ah.

Enfin, le temps de poster à ce sujet.
Pardon à l'avance pour les fautes à venir ou d'éventuelles phrases sans queue ni tête : j'écris en écoutant du Pixies à fond.
Oui, cher lecteur, et je t'emmerde si t'es pas content, rogntudju.

J'ai dit que j'étais pas nostalgique, mais ces 3 indy ont aussi été "magiques" pour moi comme tu dis.
Kali ma
kali maaaaaaaaa .

Je commence d’abord par la nouvelle la plus vilaine : Moom, tes arguments ne sont pas recevables. Parce que tu parles de la magie des précédents, et que tu oses même citer le grandguignolesque « Kali maaaaaaaa ! », qui aurait pourtant suscité l’ironie et les quolibets de chacun d’entre vous, chers détracteurs, s’ils avaient eu lieu dans ce quatrième opus.
Ca vaut aussi pour Bédé, qui pousse l’amnésie jusqu’à vanter les mérites du personnage d’Elsa (accessoirement, un magnifique prénom ), pourtant cartoonesque, unidimensionnel, et écrit à la truelle (« voilà comme on dit au revoir en Autriche ! »). )Comme toutes les incarnations de méchants dans tous les Indy. (« Et foilà comment on dzit au refoir en allémagneuh Ach ! » eh oui. Rappelez-vous.)

Toutes les critiques émises à l’encontre d’Indy 4 sont recevables, si elles viennent de personnes qui acceptent de les adresser aux trois précédents.

La dynamique du sidekick sans substance, réservoir à comic relief et punchlines, c’est pas nouveau, vous avez apparemment oublié Demi-Lune et sa centaine de « Doctor Jones ! » par scène, ou Jones Senior répétant ad nauseam le même gag sur son incapacité à admettre l’âge du fiston (Marion joue également un peu ce rôle dans le premier). Shia Labeouf (que je hais mais c’est une autre histoire) joue ce rôle, ni plus ni moins.

D’autre part, critiquer les libertés délirantes du scénario avec la réalité des mayas, Nazcal, et tout le reste, ça me fait rire : Vous connaissez la légende arthurienne ? Vous avez déjà entendu parler des manuscrits de la mer morte ? Vous savez réellement qui est Sankara pour les hindouistes ? Vous cautionnez quand même les délires absolus des précédents ?
Putain, mais c’est la loi du genre, c’est ça Indy, on part en vrilles autour de ces choses-là, comme on rêvait (en tous cas moi) quand on était gosses à ce qu’il y a au fond des cenotes du Yucatan, ou à l’endroit où se trouve l’Atlantide, sans se soucier, Dieu merci, de la réalité. Parce que savoir qu’il y a juste des vases en terre cuite au fond des cenotes, et que l’Atlantide c’est une métaphore inventée par un vieux grec pour faire passer des idées politiques, ça fait rêver moyen-moins.
(d'autre part, je suggère à ceux que ça irrite de ne plus jamais regarder Les mystérieuse Cités d'Or, pas vraiment bible référence des archéologues sérieux, pour tout dire)


Cet opus est dans la droite ligne des précédents, avec les mêmes défauts, rédhibitoires pour certains, ce que je peux comprendre, il y en a des tas, mais ce. sont. les. mêmes.
A une différence, je le concède, et c’est la réflexion qui me semble pertinente de Bédé : le grain de l’image et le recours au CGI…

Pour le reste, on est comme d’hab chez Indy, avec un scénar qui remplace la cohérence par du rêve enfantin et de l’exagération à tous les étages. Les mêmes méchants caricaturaux, les mêmes types de dialogue, la même structure narrative…

Pendant toute la scéance, Framboise et moi avions 10 ou 11 ans, et ça fait du bien.


Ceci dit, je m'en voudrais de ne pas aborder également quelques vrais bons points concernant le film et qui ne sont pas intrinsèques à la série. tout d'abord, la réussite absolue d'une localisation dans les années 50. Fabuleux. On navigue entre les clins d'oeils cinématographiques (parfois jusque dans les dialogues) : American Graffiti, Lucas oblige, mais aussi une demi-douzaine de films de SF/horreurs de l'époque, et une adéquation bluffante avec les thèmes de l'époque, comics McCarthyens inclus, d'ailleurs ! Et of course que les fourmis sont rouges, les gars !
On ne pouvait pas mieux transposer une anventure d'Indy dans cette période de parano, de blousons noirs, d'agents doubles et de course aux armes nuéclaire et psychique. Jusqu'à la fin, forcément irritante et débile (propre à tous les Indy), mais à 2000% fifties. Spielberg s'amuse clairement des codes de l'époque, c'est plus que réjouissant.
Sincèrement, la connaissance de ces années 50 influe sans doute beaucoup sur le regard qu'on pose sur le film...


Autre bon point : Spielberg nous rappelle, comme ça, au détour de quelques plans archi larges ou de quelques mouvements bien sentis, qu'il est un réalisateur d'exception. A ce sujet, la poursuite de la moto est un monument de réalisation, inventif, technique, superbe.
Très belle gestion de la continuité, également, sans s'attarder trop comme le souligne Bédé, mais bien sentie, toute en finesse.


Et voilà, j'ai la flemme de continuer alors qu'il y aurait encore à dire, j'ai la flemme de relire donc je vais laisser des pincées de n'importe quoi un peu partout.
Bof.

[vinceglz]

Enfin... bien belle analyse que je partage evidemment à 100%.






Mauvaises ces dattes...

[G.bédécarrax]

Je suis moi aussi d'accord avec tout ça (sauf les passages qui disent que j'ai tort, fatalement )

Ca vaut aussi pour Bédé, qui pousse l’amnésie jusqu’à vanter les mérites du personnage d’Elsa (accessoirement, un magnifique prénom ), pourtant cartoonesque, unidimensionnel, et écrit à la truelle (« voilà comme on dit au revoir en Autriche ! »). )Comme toutes les incarnations de méchants dans tous les Indy. (« Et foilà comment on dzit au refoir en allémagneuh Ach ! » eh oui. Rappelez-vous.)

Amnésie revendiquée, tu le noteras (tout comme tu noteras que je n'ai pas critiqué les "libertés délirantes du scénario" Ce serait un peu fort de café, après avoir admis adorer "Le temple maudit" ).

Je suis d'accord. Peut-être que ça ne vient que de moi, que j'ai perdu mon âme d'aventurier. Le problème du fait d'avoir connu ces films môme, c'est peut-être d'y avoir trop cru. Tu qualifies Elsa de cartoonesque, c'est très probablement le cas (je n'ai pas revu le film depuis très très longtemps), toujours est-il qu'elle me foutait la trouille à moi, gamin. J'y ai cru.
Si je regardais "La dernière croisade" pour la première fois aujourd'hui, peut-être que je le verrais un peu mieux, le sticker "je suis un traitre" qu'elle a sur son front
En fait, ce que j'ai plus de mal à comprendre, c'est : comment as-tu aimer, alors que tu n'étais déjà plus en âge d'y croire ?

Toutes les critiques émises à l’encontre d’Indy 4 sont recevables, si elles viennent de personnes qui acceptent de les adresser aux trois précédents.

Je crois que tu as raison. Et pourtant, je ne peux m'empêcher de trouver le script moins bon que les précédents, plus délayé, et j'ai toujours du mal avec les sidekick, qui ont quelque chose de bien trop burlesque (sur ce dernier point, il suffit d'invoquer le rôle de Marcus dans le 3ème pour me prouver que je suis injuste).
Ah, for the record : j'adore Demi-Lune. Pour l'hystérie du personnage et sa V.F de folie. Fan absolu
Je suis chafouiné
Pour moi, Indiana Jones, c'est essentiellement deux axes : l'exploration d'endroits dégoutants, lugubres, mystérieux (les tombeaux du premier, les grottes du deuxième, les égouts du troisième), et des scènes "rollercoaster" outrancières et prolongées jusqu'à plus soif. Rien à dire sur cet aspect-là, on compte quand même deux gros morceaux de bravoure qui doivent bien durer 20 minutes chacun (j'ai beaucoup pensé au fiasco que représentait Pirates des Caraïbes quand il tentait des scènes similaires) et ils sont à chaque fois admirables. En revanche, j'estime que le premier ne fonctionne pas très bien, du fait d'un traitement graphique contemporain qui atténue le caractère inquiétant de la plupart des lieux. Maintenant, je suis tout à fait disposé à admettre que c'est uniquement un ressenti personnel, mais c'était pour moi une qualité présente dans les précédents et qui fait défaut à celui-ci.
D'un autre côté, il me semble qu'il s'agit, dans l'époque et le contexte du film, de choix visuels qui ne sont pas gratuits. Peut-être servent-ils l'aspect du film qui m'intéresse le moins (et qui est le moins IndianaJonesque).

Pendant toute la scéance, Framboise et moi avions 10 ou 11 ans, et ça fait du bien.

Mais c'est puni par la loi

[Champoul]

Ah tiens bédé, un court métrage qui m'a fait penser à toi

[urba]

Vieux Buk » tu fais un texte de 7453 mots et même pas tu me réponds

[MooM]

Le vieux buk a beau épiloguer, je reste déçu par ce film

[si-ma-tante-en-avait]

Le buzz autour des Ch'tis commence à devenir totalement débile. 60 000 personnes pour acceuillir les acteurs du films et Dany Boon qui demande aux nordistes d'aller une seconde fois au ciné pour battre le record du Titanic. 20 millions d'entrée pour un film assez moyen. Demain j'ouvre une secte

edit: d'habitude je ne mate pas les extraits de film mais j'ai pas pu m'empêcher de voir ceux du prochain film de Night Shamalalan (j'ai la flemme de vérifier son orthographe).

[beyonder]

Faut écrire Chien malade, ça va plus vite.

Niveau trailer, il y a un documentaire sur Hunter S. Thompson qui va sortir au cinoche. C'est narré par Johnny Depp et ça s'appelle Gonzo. Et puis sinon le nouveau Coen bros a l'air sympa avec Pitt et Clooney qui s'en donnent à cœur joie.

[Kieros]

Vu Maradona par Kusturica.

Le film le plus bordélique d'Emir que j'ai vu. Je ne le pensais pas capable de parler de tango, de Freud et de Jung tout en filmant un strip-tease lesbien, dans un film sur Diego Maradona

C'est un documentaire filmé sur deux ans, où Kusturica se filme en une-deux avec un Maradona aux allures de Fugu, grossissant et maigrissant au gré des plans.

Ca parle beaucoup d'Argentine, de politique, et certaines analyses du film feraient passer Michaël Moore pour Alexis de Tocqueville. Mais disons que... c'est un certain point de vue, pas forcément minoritaire en amérique latine pour ce que j'ai cru comprendre. Par contre, dès que Maradona parle de ce qu'il connait, à savoir la politique à travers le football, ça devient très très intéressant

Pour le reste du film, c'est un Maradona plus intime, et on retrouve à ce moment les élements de Kusturica : du très drôle, du très émouvant, une soundtrack de toutes influences et qui fait une bonne partie de la qualité du film : Sex Pistols, tango, bossa, ave maria à la sauce Diego, Diego himself, Manu Chao, et pleins d'autres gratteux latino que j'ai oubliés

Par contre, si vous voulez voir du football et des analyses de Charles Biétry sur "ce qui se passe dans la tête de Diego au moment où il est face à Shilton", n'y allez pas

[urba]

J'ai vu Indiana Jones. C'est un Indiana Jones, pas le meilleur, mais meilleur que le temple maudit j'ai trouvé. J'ai aimé
Je trouve excellent le concept, très simple, mais pas si souvent pris en compte, d'avoir suivi l'âge d'Harrison Ford et des différents acteurs, en passant de 1936 pour les Aventuriers de l'arche perdue à 1957 pour le Globe de Cristal. Avec les liftings, ça fait très réaliste

Segata Sanshiro : j'adore Maradona version Fugu

[vinceglz]

Et JCVD ? Non personne ? Vraiment ? Allez !!!

bon...

[JUAN]

JCVD ?

Je suis curieux de voir ce qu'en pense les critiques.

Il y a une scène qui m'a marqué dans ce film c'est quand lors de la procédure de divorce, l'enfant de JCVD dit a juge qu'il veut aller avec sa mère car il ne supporte plus que l'on se moque de lui à l'école à cause de son père. :-|

J'ai failli verser ma larme.

[La Baronne]

Et JCVD ? Non personne ? Vraiment ? Allez !!!

bon...

Je l'attends très très très TRES beaucoup...

Ca m'a l'air d'être un ovni bien sympathique...

JUAN >> on a installé une balise spoiler

Edit : au passage, j'ai vu Indy en entier ce coup-ci, et ouais, ouais ouais... Ouais...
Des passages biens (trèèèèèès biens ) pis d'autres un peu moins biens...
Mitigé quoi...

[JUAN]

C'est dans la BA

[La Baronne]

J'mange pas de yaourts...

[Champoul]

[La Baronne]

Il est génial!!! J'ai adoré!!!

Aware-attitude










Oulà, c'était vraiment très constructif comme avis...

[MooM]

Cadeau :



Prise au Carlton pendant le festival

Il était bien AWARE !

[ZeroZero13]

Je sors du ciné, j'ai vu Indy 4 et j'ai vraiment aimé (grâce à certaines critiques, je m'étais dit qu'il ne serait peut-être pas si grandiose que je l'imaginais il y a des mois lors du 1er trailer. )

J'adore l'humour des différentes scènes avec Mutt
Ya juste quelques trucs à la fin que j'ai pas trop aimé :

La soucoupe volante suivie du mariage. Pas top l'enchainement

Mais quand même, chuis super content

[vinceglz]

JCVD in the box !!! enormous !

"Ca fait longtemps que je l'ai pas fait, Jean-Claude !... Ben alors ne le fait pas !"

Par contre, je ne sais pas ce que j'ai vu comme film. Je sais juste que j'ai adoré !

[La Baronne]

Coupaing!

Sinon, très très bon ce passage effectivement...

[vinceglz]

Coupaing!

Sinon, très très bon ce passage effectivement...

Je suis pas Coupaing, je suis Bruges... commissaire Bruges

[si-ma-tante-en-avait]

Je suis un fan de film sur la mafia et j'ai voulu voir si j'en avais raté. Je fais une recherche sur le net et je tombe sur un forum où un type demande une liste de film sur toutes les mafias.... Et voilà la réponse d'un autre forumiste. Y'a comme qui dirait un gros intrus :

LES INCORRUPTIBLES de Brian De Palma
LES AFFRANCHIS de Martin Scorsese
DONNIE BRASCO avec Al Pacino et Johnny Depp
MOBSTERS "LES INDOMPTES" avec Christian Slater
MAFIA ROUGE avec Stephen Dorff
WISE GUYS avec Danny De Vito
MAFIA PARANO "Gun shy" avec Liam Neeson
AVENGING ANGELO avec Sylvester Stallone
MAFIA BLUES 1 et 2 avec Robert De Niro
GET SHORTY avec John Travolta
MICKEY LES YEUX BLEUS avec Hugh Grant
GANG DE REQUINS
SIN CITY avec Bruce Willis

[Jester]

Ben non dans Gang de requins t'as bien un requin de la mafia dedans

[si-ma-tante-en-avait]

Suis pas con mais Gang de requins c'est pas un film mafia par excellence quand même.

[Jester]

Tu plaisantes c'est le meilleur :vieux:

Enfin dans la liste il manque quand même la lignée du "Parrain"

[BabyRock]

l'année du dragon :vieux:

[Kieros]

Pas cool, Dino Risi est mort