le nain a écrit :Raconte nous encore une histoire oncle Max
Un peu d’histoire
Pessah a lieu au début du printemps : c’est peut-être la fête juive la mieux connue. à la maison comme à la synagogue, prières et rituels célèbrent la fertilité de la terre dans l’ attente d’une nouvelle récolte ; ils célèbrent également l’éxode biblique de l’esclavage égyptien. Cet évenement fut le facteur qui détermina la création du peuple juif il y a environ 3,500 ans. Des restrictions semblables à celles du Chabbat s’appliquent pour les deux premiers et les deux derniers jours de cette fête, qui dure huit jours : une restriction sur toute nourriture contenant du levain s’applique à toute la periode de la fête.
La fête commence par un festin élaboré, le Seder, composé d’aliments qui revêtent une importance symbolique spéciale et au cours duquelle la famille revit l’éxpérience de la rédemption et ou elle se concentre sur ce qu’implique le fait d’appartenir au peuple juif. Plus largement, c’est le moment de considérer le sort de tous les gens qui sont victimes de toute forme d’esclavage. On constate qu’en conjugant les efforts de l’être humain et l’assistance divine, toute l’humanité peut prétendre aux joies et aux responsabilités de la liberté.
Bedikat ’Hamets
La coutume est de placer dans différents endroits de la maison, 10 petits morceaux de ’Hamets enveloppés dans du papier. Quand le ’Hamets est retrouvé, on le mettra dans un sac afin de brûler le lendemain avant 12h40.
Le Plat du Seder sera placé au centre de la table. Il contiendra les différents mets symbolisant l’esclavage en Egypte et la délivrance du peuple juif. ( Les mets en eux-mêmes de l’ordre de leur présentation différent selon les traditions des divers groupes ethniques juifs.)
La préparation du Seder
La composition du plat
Zro’a On prendra un os (de poulet ou d’agneau) en souvenir du "bras étendu" avec lequel D’ nous délivra d’Egypte. Cet os grillé symbolisera le quorban Pessa’h (le sacrifice de Pessa’h). On ne le mangera pas au séder, de même qu’il nous est défendu de consommer ce soir-là toute viande grillée. On pourra toutefois le manger le lendemain.
Beitsa Un oeuf dur (que l’on fait parfois griller). On le mange en signe de deuil, en souvenir de la destruction du Temple, comme il est dit : "je placerai Yerouchalayim au-dessus de mes plus grandes joies".
Maror Des herbes amères comme des Egyptiens rendirent amère la vie de nos ancêtres. Parmi les légumes autorisés pour accomplir la mitswa de maror, la laitue est utilisée le plus couramment. On trempera le maror dans le ’harosseth pour atténuer un peu son gout amer, mais on prendra garde de ne pas trop adoucir le maror.
’Harosset Il symbolise le mortier avec lequel nos ancêtres fabriquèrent des briques pour les Egyptiens. Il est composé de dattes, de noix, de pommes, d’amandes et d’autres ingrédients que l’on ajoute parfois. Le vin rouge servant à delayer le mélange, rappelera le sang des nouveaux-nés d’Israël qui fut versé par le décret de Pharaon.
Karpas On utilise généralement le persil, le céleri, le radis ou la pomme de terre, que l’on trempe dans de l’eau salée en souvenir des larmes versées par nos ancêtres, esclaves en Egypte.
’Hazéreth C’est en fait de la laitue tout comme le maror. Certaines illustrations du plat du séder indiquent en effet maror une seconde fois, à la place de ’hazéreth. De nos jours on nomme - à tort - ’hazéreth le raifort. Cette méprise est due à l’ancienne coutume d’ajouter du raifort à la laitue mangée avec la matsa, pour la rendre un peu plus amère.
Définition du ’Hamets :
La fête de Pessa’h se caractérise par une triple interdiction concernant le ’hamets : de le consommer, d’en profiter et d’en posséder.
Le ’hamets est un terme désignant tout aliment ou boisson ou tout autre produit fait à partir du blé, de l’orge, du seigle, de l’avoine, de l’épeautre ou de leurs dérivés, ayant fermenté, même si le produit n’en contient qu’une toute petit partie