Foot - L1 - Lyon : Aulas se décharge
Jean-Michel Aulas, président de Lyon, a refusé d'assumer la moindre responsabilité dans le climat tendu qui a entouré le match entre Saint-Etienne et son équipe samedi. «Même si l'on a mis quelques fois les deux dirigeants de Lyon et Saint-Etienne sur le même pied d'égalité, c'était une escroquerie intellectuelle car il y en a un qui a appelé durant toute la semaine à faire en sorte que les choses ne se passent pas bien, a-t-il indiqué à Geoffroy-Guichard. L'autre a simplement indiqué que nous n'aurions pas dû jouer samedi mais plutôt vendredi. Les gens qui étaient au concert de Diam's, vendredi à Saint-Etienne, ont vu qu'il n'y avait pas de forces de police. C'était pourtant l'argument pour que l'on ne joue pas vendredi comme nous le demandions. Cela fait un peu rire sauf le préfet de Loire qui est passé ce soir pour quelqu'un qui est complètement sous la coupe du président de l'AS Saint-Etienne, lequel a avoué samedi matin dans les journaux nationaux que c'était uniquement en raison de l'affaire Piquionne qu'il avait pris cette position (de maintenir le match au samedi).»
Aulas constate aussi que «les jets de fumigènes peuvent être très graves». «Je souhaite que les responsables de l'organisation soient sanctionnés. L'an dernier, j'avais été montré en train de me faire sodomiser sur une banderole déployée dans les tribunes du stade et à ma connaissance, aucune sanction n'a été prise. Cette année ce sont des joueurs ou dirigeants, représentés par des animaux, sur lesquels il faut tirer pour les tuer. J'espère que la Ligue et d'une manière générale, les personnes qui sont en charge de l'ordre public prendront les sanctions qui s'imposent. Au moment de l'interruption, nous jouions très bien et nous étions bien partis pour infliger une correction plus importante aux Stéphanois. C'est terrible de voir cela. Nous avons eu tous très peur lorsque l'on a vu des centaines de supporteurs stéphanois courir après notre bus à notre arrivée avec des forces de l'ordre totalement dépassées. Les conditions n'étaient pas optimales pour l'OL.»
Devant les caméras de Canal +, les dirigeants stéphanois Bernard Caïazzo et Roland Romeyer ont eu une position un tout petit plus nuancée, datant les seules déclarations qu'ils regrettent vraiment du 19 janvier dernier. «Nous balaierons devant notre porte, mais nous souhaitons que ce soit fait aussi de l'autre côté.» Jean-Michel Aulas et Bernard Caïazzo se sont serré la main froidement avant le coup d'envoi. Le dirigeant stéphanois a quitté la tribune présidentielle à quelques minutes du coup de sifflet final pour échapper à la deuxième, ce qui a déclenché une réaction de mauvaise humeur visible chez Jean-Michel Aulas. (Avec AFP)
Moi aussi j'ai rien contre Lyon, juste contre son président... Et ce ne sont pas ses dernières déclarations qui vont changer mon opinio
Comme d'hab, y a qq choses vraies noyées dans un océan de mégalo...
Quand il dit "au moment de l'interruption, nous étions partis pour infliger une correction plus importante"

quel crétin
