
Edit : la chanson c'est Breathe de Sia

J'préfère sa "frangine" pour ma part, mais en ces temps de vache maigre, j'peux quand même pas m'empêcher de fantasmer sur son corps...beyonder a écrit :Je suis relativement imperméable au charme de Jennifer Garner.
J'suis relativement déçu aussi par rapport à tout le bien qu'on m'en avait dit, j'ai d'ailleurs failli arrêter à la fin de la première saison, mais la deuxième sauve le truc et après, j'peux pas m'empêcher de vouloir connaître la fin (pourrite, à c'que j'ai entendu...Quant à Alias, j'ai jamais accroché. Le côté cheap des scènes d'actions m'a toujours rebuté.
Ohhh non, pinaise, ça fait longtemps que je connais Breathe Me et c'est une des mes chansons préférées...beyonder a écrit :C'était juste pour dire que je viens de finir la cinquième et dernière saison de Six Feet Under. Que j'ai pleuré comme une fillette et que tous les personnages vont cruellement me manquer.
Ce qui ont vu comprendront aisément la difficulté de pouvoir retranscrire l'émotion ressentie à la vue de ce final inoubliable qui va me hanter pour l'éternité.
Alors que dire qui ne tienne pas du laudatif ? L'écriture est d'une prodigieuse pertinence avec des dialogues matures et d'une finesse inégalée sur petit ou grand écran. L'évolution des personnages est une invitation constante à considérer les travers de sa propre personnalité sous le prisme éclaté de la famille Fisher. Il n'y a pas le personnage qu'on aime pas et celui qu'on aime, mais comme dans la vraie vie du monde réel, nos sentiments varient d'un épisode à l'autre et on en vient à ne plus comprendre, ne plus supporter quelqu'un que l'on tenait pourtant en sympathie (et inversément.)
La série qui parle de la mort le fait avec une pudeur, une volonté de dédramatiser l'instant du deuil y compris (et c'est un délicieux paradoxe) dans ses moments de pathos obligés.
Mais surtout, Six Feet Under est la série qui prend le plus grand nombre de risques avec des paris visuels, des scènes oniriques ou fantasmés qui fonctionnent toutes à merveille. Mon Dieu, ce final !!!
Les acteurs sont exceptionnels et il parait inconcevable d'en ressortir un du lot même si Peter Krause a gagné mon respect éternel. Donc voilà, les mots me manquent.
Et bon sang, j'y reviens ce climax émotionnel qui conclut si parfaitement les cinq saisons en vous déchirant le coeur en mille morceaux. Que dire, vraiment ? Je suis heureux d'avoir vécu pour voir Six Feet Under.