C.R.
OBJECTIF de la partie de pétanque :
D'abord les équipes :
- honneur aux perdants : Gery et Squal : rien à redire du costaud.
Botte magique : font boire à leurs adversaires du Coca contenant de fortes doses de produit dopants ce qui est, bien évidemment strictement interdit par le règlement de la fip, et qui a conduit Mars à tirer un peu très très fort dans un premier temps (effet indésirable sur lequel il a brillamment repris le dessus pour finir fort, très fort jusqu'à en écoeurer les adversaires mais j'y reviendrai)
Seconde botte magique : la définition fluctuante du carro (carreau ?) qui, selon Squal, consiste donc à taper une boule et à aller s'arrêter à 20 cm de là. Ma foi, si c'est comme ça à Grasse
- l'autre équipe : Mars06 et moi dans le rôle des outsiders un peu tremblants à l'isée de rencontrer la paire qui peut se targuer, excusez du peu, de 5 titres mondiaux dont un acquis, selon eux, sous l'eau. Je ne rentre pas dans les détails car l'abus de Coca-cola avait rendu leur discours peu cohérent il faut bien l'avouer.
Un Mars06 qui a eu du mal à s'habituer au terrain
choisi habilement par nos adversaires pour ne pas lui faciliter l'adaptation. Un Mars06 qui, une fois adapté, a enchaîné les points jusqu'à finir par 2 merveilles de boules à 5 ou 10 cm du cochonnet sur la dernière mène.
- Le déroulement :
Première partie : 13-7 (0-1,2-1,2-4,4-4,4-6,6-6,6-7,7-7,9-7,12-7,13-7 ou à peu près)
Notre tactique a remarquablement fonctionné : faire croire à la doublette antibo-grassoise qu'il pourrait rivaliser sur un terrain qu'ils avaient choisi. On leur a même donné le premier point (en faisant quand même semblant de jouer) puis quelques autres par ci par là.
On s'était décidé pour leur laisser 6 points. ça nous paraissait acceptable : en-dessous, ils n'auraient plus voulu jouer avec nous et au-dessus, ça nous paraissait beaucoup.
Donc à 6-6, on se dit qu'on va plier le match maintenant.
Et là se produit l'irréparable, notre seule erreur dans le match : j'ai chambré Squal.
Résultat l'énervement passager plus une ou deux rafales de vent et hop, il touche notre boule qui tenait (ad vitam eternam pensions-nous) le point.
Stupeur, applaudissements fair-plays (enfin on aurait applaudi si on avait été fair-plays mais voyez-vous le fair-play c'est pas notre truc), déconcentration,... on a donc laissé filé un point.
Enfin, on a continué sur un récital pour finir à 13-7
Seconde partie : on se concerte avec Mars06 et on se dit : même tactique, on les laisse à 6.
Moi > Tu crois pas que ça va se voir ?
Lui > Non, non, t'inquiètes, pour changer, on les laisse partir devant
Ce que l'on fait. 6-3 pour eux donc.
En toute logique, on suit à la lettre notre tactique.
Et là se produit l'impensable. Par je ne sais quelle sorcellerie et pour éviter une nouvelle correction, la paire antibo-grassoise fait pleuvoir puis les nuages s'amoncellent et l'orage gronde.
Nullement déconcentrés, nous revenons immédiatement à 6-6.
D'un regard, un seul, Mars et moi nous accordons pour finir en 2 coups cette partie qui n'a finalement que trop durée.
Et c'est là que la partie bascule. Craignant pour leur réputation, Squal gémit un :
"si on arrêtait les gars" alors que les éclairs se succèdent il est vrai à quelques centaines de mètres.
Dans un élan de magnanimeté (:???:), Mars et moi, faisant contre mauvaise fortune bon coeur décidames qu'il était préférable d'accepter leur capitulation. Ce que nous firent mais avec une grande élégance car, si je parle ici de capitulation de la paire antibo-grassoise (sans doute devrais-je aussi ajouter leur équipe de marabouts qui a su provoquer cet orage sur une région qui n'en avait plus vu depuis un mois), nous n'avons pas eu le coeur de leur faire comprendre que nous savions très bien que leur retraite en était une.
Voilà, je conclus ce long compte-rendu par remercier mon coéquipier qui a su les écoeurer, par remercier également (allez soyons fous) la paire antibo-grassoise qui nous a aidé sur quelques points que nous voyions bien échouer dans leur escarcelle et ce malgré le manque flagrant chez eux aussi de fair-play qui les pousse à parler quand on joue

ou à demandé à revenir de téléphoner pendant la partie
Sur ce, à la prochaine