Gerard
Peut-on rire de tout? Ouais connard
Le problème avec Babel je trouve c'est que le genre a eu son petit effet de surprise avec les films de Tarantino et d'autres comme Magnolia avec Tom Cruise.
Les ressorts de ces histoires où les gens se croisent sans s'apercevoir, se trouvent, se perdent, s'ignore, se retrouve et qui apprennent que depuis le début leur destin est lié, quelque soit le contexte, c'est un peu Walt Disney... Les personnages invraisemblables et diamétralement opposés qui par un évènement "commun" se rencontrent et finissent par partager quelque chose, c'est un peu "fantastique" et les réa s'en rendant compte font passer la pillule dans un flot d'images fortes qui font passer un fin tronquée (je l'ai ressenti comme ça pour Magnolia notamment même si ça reste un excellent film).
21 grammes était déjà, je trouvais; un poil en essous d'Amours chiennes, qui avait pour lui la fougue de la jeunesse, un contexte plus propice à l'action et surtout qui n'avait pas la noirceur qui sert aujourd'hui de repêre à bons films ou pas. Voit-on des victimes (du destin, de la societé, du travail...)? Oui, bon film.
Mais ce qui me gêne dans des films comme Babel, 21 grammes ou Magnolia c'est cette idée selon laquelle on ne pourrait maîtriser seul son destin. Comme l'on vit en société, le destin ne nous laisserait pas le choix, ce qui s'est passé devait se produire. Pourquoi? Parce que.
Au delà de la qualité du scenario, le problème de ce film je pense est que Babel n'est pas exceptionnel, c'est tous les jours. Paf je fais ma vaiselle, liquide vaisselle, 100 litres d'eau, la banquise fond, plus d'ours, plus de bouffe pour les esquimaux, tout disparaît car le dernier ours s'est empoisonnée avec le poisson palmolive, le niveau de la mer monte, Paris Plage est une réalité, waterworld ressort au cinema et fait un triomphe.
