"Je suis le sergeant tirailleur Highway, j'ai descendu plus d'bières, ramassé plus d'pêche, baisé plus d'pouffiasses que vous tous ici bande de bleusaille".
Mario Zatelli : «Le matin de la finale de la coupe de france je me suis réveillé avec 40 de fièvre. L'infirmière qui m'a visité a dit à mon capitaine, Jeannot Bastien, que je ne pouvais pas jouer. Et il lui a répondu : "Il crèvera peut-être sur le terrain mais il va jouer ! Même à l’agonie, on ne se passe pas du maillot de l’OM".
C'est à un peu plus de 24 heures de ce match entre l'Olympique de Marseille et la très médiatisée équipe du Mans que je me penche sur mon clavier pour essayer de trouver quelque chose à dire sur cette rencontre.
Malheureusement je ne trouve rien. Que dire d'ailleurs ! Notre équipe de niveau international, qui n'a pas à se déplacer, reçoit un promu qui a du mal à se mettre dans le bain de la L1. C'est gagné d'avance, une formalité, un entraînement. Chacun a bien évidemment les yeux et le coeur tournés vers l'Espagne où mardi, nos nouvelles stars du ballon rond vont aller défier le grand Zidane et ses globe-trotters. Ca c'est un véritable enjeu à l'échelle de ce que tous les supporters de l'OM peuvent attendre.
Seulement voilà... samedi soir devant nous, il y aura 11 joueurs pour qui une première venue au stade Vélodrome risque de provoquer des émotions capables de faire exploser leur timidité chronique. Tout est alors possible, tout le monde sait que le Vélodrome ne transcende pas uniquement ses joueurs. Une équipe de l'OM sûre de son fait, appuyée par un public chaud bouillant comme à son habitude se présentera face à des hommes qui n'ont rien à perdre. Quelques erreurs de défenses, quelques imprécisions en attaque. Le score tardant à s'ouvrir, le doute commence à s'installer. Trop tard, les Manceaux ont été pris de haut, de trop haut, ils sont désormais les plus forts et marquent avant la fin du coup de sifflet final.
A ce moment là, une soucoupe volante apparaît dans le ciel étoilé du stade Vélodrome. A son bord, Zinedine Zidane descend. Il est acclamé, comme il se doit par la tribune Jean Bouin, ignoré par Ganay et hué par les deux virages. Il a l'air sombre. Sa combinaison noire et or y fait pour beaucoup en fait. Aux pieds il a des bottes à répulsion nucléaire auxquelles il a accroché deux chats avec des biscottes beurrées dans le dos. Cet appareillage moderne qui lui a été fourni par ses amis extraterrestres venus d'une planète inconnue lui permet de se mouvoir sans difficulté dans les airs. Dans sa main gauche, il porte un sac en plastique Auchan et dans la droite... rien. Il arbore un large sourire qui en dit long sur ses intentions. Il se positionne au centre de la pelouse et d'un geste violent jète le sac Auchan sur le sol. Le sac rebondit, s'ouvre et là !!!! Stupéfaction... à l'intérieur du sac se trouve la tête de Bakayoko farcie aux câpres et arrosée de FC porto.
Zidane demande alors à la tribune Jean Bouin de le suivre. Chaque personne de cette tribune se lève alors et prononce en coeur la phrase suivante : " Nous avons trouvé une totale liberté d'esprit cosmique vers un nouvel âge réminiscent ! Merci à toi, Ô grand RAEL de Madrid ". Et Zidane s'enfuit par une porte intersidérale, suivi de tous ses Partizans vers une galaxie lointaine que même David Vincent n'a jamais vu.
Le stade est silencieux........ (je fais le stade silencieux)................................................
Tous les beaux rêves se sont envolés, il ne reste que la défaite face aux Manceaux qui, hilares, n'ont rien vu de ce spectacle. Il reste aussi une tribune Jean Bouin vide mais ca, personne ne s'en aperçoit.
Les joueurs rentrent chez eux en se disant que peut-être il aurait mieux valu rester concentré sur le match de ce soir plutôt que de rêver prématurément à toucher les étoiles.
Donc, en conclusion, il faut mettre un toit au stade Vélodrome pour éviter la prolifération des soucoupes volantes.
Plus, sérieusement, le mot d'ordre est : Restons concentrés, respectons l'adversaire car il le mérite, ne nous trompons pas non plus d'objectif : le championnat avant tout.
Voici venu le temps des rires et deschamps
Dans l'île aux enfants
C'est tous les jours le printemps
C'est le pays joyeux des enfants heureux
Des monstres gentils
Oui c'est un paradis http://www.youtube.com/watch?v=xyDAeByWWF0
waff il regarde le match de l'inter contre la roma et il vient enfin de comprendre que celui qui marque le plus de but en début de match n'est pas celui qui gagnera .
c'est om-montpellier en version un peu plus courte
Voici venu le temps des rires et deschamps
Dans l'île aux enfants
C'est tous les jours le printemps
C'est le pays joyeux des enfants heureux
Des monstres gentils
Oui c'est un paradis http://www.youtube.com/watch?v=xyDAeByWWF0