
La juve remonte dans l'année et finit la suivante en LDC

Maintenant si des mecs comme Trézéguet ou Buffon décident de partir... :|
"Nous ne pouvons absolument pas accepter cette sentence", a réagi depuis Turin le nouveau président du club Giovanni Cobolli Gigli. "Nous poursuivrons nos recours devant toutes les instances possibles, d'abord devant la chambre de conciliation (du Comité national olympique), puis éventuellement devant la justice civile", a-t-il averti.
Le président de la Lazio Rome, Claudio Lotito, condamné à 2 ans et six mois de suspension, et le patron de la Fiorentina, Diego Della Valle (trois ans et neuf mois) ont également laissé entendre qu'ils contesteraient ces sanctions devant les instances olympiques ou au civil.
Les joueurs y s'en battent les couilles, hier y étaient à la Juve, demain ils sont au Réal ou au Barça, moi dans l'histoire je vois que les supporters qui l'ont dans l'os et qui y sont pour rien :|max04300 a écrit :
Parce que ceux qui trinquent c'est aussi les joueurs
Désormais, la Ligue de foot négociera pour l'ensemble du championnat.
L'ÈRE DES GRANDS clubs de football se partageant de manière léonine les droits de retransmission télévisée est révolue. Profitant de l'émotion suscitée par le scandale des arbitrages truqués du Calcio, le gouvernement de Romano Prodi a aboli d'un trait le système actuel. Les clubs perdent la possibilité de commercialiser chacun de leur côté leur image. En outre, au moins la moitié des sommes versées par les diffuseurs devront être partagées par l'ensemble des championnats professionnels.
Pour imposer ce retour au système antérieur, la négociation dite « collective », un projet de loi a été proposé vendredi en Conseil des ministres. Une fois le texte adopté par le Parlement, le gouvernement aura six mois pour promulguer les décrets d'application.
La manne sera répartieComme c'est le cas en France, la Ligue de football italienne, émanation de la Fédération, s'interposera entre les clubs et les opérateurs télévisés pour négocier le montant et l'attribution de l'ensemble des droits. En France, les instances dirigeantes du ballon rond ont souvent dû faire face à la fronde des grands clubs, comme l'OL, l'OM et le PSG qui réclament la libéralisation du système des droits TV. Et pour cause, le système italien a permis aux équipes stars, courtisées par toutes les chaînes, de gagner jusqu'à dix fois plus que leur adversaire du championnat.
Désormais, la moitié des revenus seront répartis entre tous les clubs, l'autre moitié étant attribuée en fonction du bassin d'usagers et des résultats sportifs. « Cela veut dire davantage de ressources financières pour le football et la fin de la suprématie des cinq grands clubs (Milan, Juventus, Inter, Roma et Lazio) qui se partagent aujourd'hui 80 % des droits, évalués à 500 millions par an pour la division A », note le Corriere della Sera.
Le ministre des Sports, Giovanna Melandri, justifie cette réforme par la nécessité de rééquilibrer la distribution des ressources entre toutes les équipes.
Quant au ministre des Télécommunications, Paolo Gentiloni, il espère « promouvoir davantage de compétitions entre les différentes plates-formes audiovisuelles et contribuer à la diffusion des nouvelles technologies ». L'intervention du gouvernement, selon lui, se justifie par l'augmentation hyperbolique des droits télévisés en quelques années : « Pour le Mondial de 1998 en France, la RAI a payé 17,5 millions d'euros. Pour celui d'Allemagne, elle a déboursé 175 millions, dix fois plus. »
La Ligue de football et les clubs deviennent copropriétaires à parité des droits, à l'exception des images d'archives qui restent propriété de chaque club. À partir de juillet 2007, les droits télévisés seront vendus collectivement. En outre, la Ligue devra organiser des enchères pour chaque type de plate-forme, qu'il s'agisse de télévision analogique, satellitaire, du digital terrestre ou encore des systèmes du futur comme la TV par Internet, l'UMTS et le DVB-H.
La loi stipule également que les acheteurs ne pourront revendre les droits acquis à d'autres diffuseurs. C'est la fin du marché de « gros » dont Mediaset s'est fait une spécialité.
Pour éviter la constitution de positions dominantes, le contrat sera limité à deux ans, trois au plus. Reste le problème épineux des contrats en cours : Mediaset dispose des droits de retransmission analogique de cinq clubs (Juventus, Milan, Inter, Roma et Lazio) jusqu'en 2008-2009.
Il a par ailleurs vendu les droits satellitaires à Sky pour la même période. Le gouvernement prévoit un régime transitoire dont la gestion sera délicate. Déjà Forza Italia, le parti de Silvio Berlusconi, parle d'un « acte d'arrogance » et met en doute le caractère constitutionnel de la réforme.