S'enrichir ou couler...ootball: les clubs français vont pouvoir entrer en Bourse
mar 31 jan, 15h31
PARIS (AFP) - Le ministre des Sports Jean-François Lamour a indiqué que la France allait lever l'interdiction pour ses clubs de faire appel public à l'épargne "de façon proportionnée", à l'issue d'une table ronde réunissant les acteurs du sport professionnel français réunie mardi à Paris.
"L'interdiction absolue d'appel public à l'épargne sera levée, a déclaré le ministre. Le gouvernement français fera part à la Commission européenne de son intention de modifier en ce sens la loi française. Il importe cependant d'encadrer cette possibilité, de façon proportionnée, aux buts d'intérêt général que nous poursuivons".
"Ainsi, une hypothèse de travail pourrait consister à lever l'interdiction d'appel public à l'épargne de manière encadrée, en autorisant l'émission par les sociétés sportives d'obligations, voire même de titres participatifs", a poursuivi M. Lamour.
"En ce qui concerne les actions, leur émission publique pourrait être réservée aux sociétés sportives qui sont directement ou indirectement titulaires de droits réels sur l'équipement sportif dans lequel elles évoluent, a-t-il précisé. L'existence d'un droit de propriété sur l'enceinte sportive me semble être une garantie quant à la solidité des actifs de la société et quant au lien qui l'unit à son territoire".
"En résumé, un club qui ne serait pas propriétaire de son équipement sportif pourrait émettre dans le public des obligations ou des titres participatifs. Un club qui serait propriétaire de son équipement sportif pourrait de surcroît émettre des actions", a ensuite dit M. Lamour.
Le 14 décembre dernier, la Commission européenne avait demandé à la France de modifier sa législation qui interdit aux clubs de football et autres structures sportives d'entrer en bourse.
"Cette interdiction constitue une entrave injustifiée à la libre circulation des capitaux, en violation du traité européen (article 56)", précisait alors la Commission. Si la France devait ne pas donner de réponse satisfaisante dans les deux mois, la Commission pourrait décider de saisir la Cour européenne de justice, menaçait également Bruxelles.
Si Jean-François Lamour, comme ses prédécesseurs, n'avait jamais manqué de rappeler son opposition à l'entrée des clubs en bourse - "ce n'est pas la solution miracle" -, la plupart des présidents des grands clubs de football français réclamaient eux un changement de législation.
L'interdiction d'entrer en bourse avait été introduite en 1999 dans la loi sur le sport du 16 juillet 1984. Elle avait été votée sous le gouvernement de Lionel Jospin et la ministre des Sports de l'époque était l'actuelle secrétaire nationale du PCF Marie-George Buffet.
La Commission européenne avait été saisie en février 2002 d'une plainte émanant de huit clubs professionnels français - Lyon, Marseille, Lens, Troyes, Lille, Saint-Etienne, Strasbourg et Bordeaux - mécontents de ne pouvoir faire appel public à l'épargne.
Au mois de décembre, l'Union des clubs professionnels de football (UCPF) s'était réjouie de la demande de Bruxelles: "La Commission confirme le bien-fondé de la demande de l'UCPF qui, dès 2002 dans sa Charte, avait exprimé son souhait de voir les clubs français disposer des mêmes moyens de financement que leurs concurrents européens".
Fin 2003, Jean-Michel Aulas, président de Lyon quadruple champion de France, et, surtout, ardent défenseur de l'entrée en bourse, avait sollicité de pouvoir accéder aux marchés financiers afin de lever environ 40 M EUR, mais avait alors obtenu une réponse négative de l'Autorité des marchés financiers (AMF).
Les Clubs Français En Bourse
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<!--QuoteBegin-thecure+Jan 31 2006, 06:37 PM--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>QUOTE (thecure @ Jan 31 2006, 06:37 PM)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin--> en même temps, si on essaie de voir les choses par le bon bout, l'OM en bourse, RLD aurait giclé depuis un bail !! [/quote]
Magnifique double-sens

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j'ai entendu lamour sur RMC tout à l'heure... pas de crainte il y a des conditions pour pouvoir aller en bourse que l'OM ne va jamais avoir
j'en ai retenu deux déja, et pas des moindres
- être proprio du stade.
- être bénéficiaire sur les 5 dernières années.
Ouf
j'en ai retenu deux déja, et pas des moindres
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si nous sommes tous embarqués sur la même planète, on n’est décidément pas du même monde.
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<!--QuoteBegin-nicom93+Jan 31 2006, 09:45 PM--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>QUOTE (nicom93 @ Jan 31 2006, 09:45 PM)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin--> Alors dans ce cas QUI va aller en bourse? Auxerre?
C'est le seul club à être propio du stade chez nous
J'imagine bien Guy Roux reconverti en trader
[/quote]
Exactement ce que j'ai pensé, si c'est vraiment les régles imposés, y aura pas un club français en bourse avant un certain temps
(Ben oui, si le club claque du fric pour racheter le stade, va lui falloir du temps avant de se retouver en situation bénificiare).
Pas à dire, ces politiques, c'est les pros des effets d'annonces qui ne donnent sur rien de concret
Exactement ce que j'ai pensé, si c'est vraiment les régles imposés, y aura pas un club français en bourse avant un certain temps
Pas à dire, ces politiques, c'est les pros des effets d'annonces qui ne donnent sur rien de concret
- marcelo
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la propriété du stade n'est pas obligatoire. Apparement un bail de 99 ans (selon une loi obscure
) concédé par la ville, pour le stade, suffirait... comme c'est le cas à Lens
Donc il suffirait que Gaudin accorde un bail de location à l'OM pour 99 ans et la condition serait remplie...
Reste à voir pour le coté "sain" des finances
La caution de RLD suffirait-elle ? 
Donc il suffirait que Gaudin accorde un bail de location à l'OM pour 99 ans et la condition serait remplie...
Reste à voir pour le coté "sain" des finances
- Totor
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<!--QuoteBegin-totor de cahors+Feb 1 2006, 12:19 PM--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>QUOTE (totor de cahors @ Feb 1 2006, 12:19 PM)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin--> Sur tous les clubs actuellement cotés en bourse en Europe, le seul ayant des résultats sportifs probants est la Juve. Perso ça me suffit pour comprendre que c'est une idée de merde
[/quote]

greetings in the name of the most high
RIP Joseph...
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<!--QuoteBegin-k6+Jan 31 2006, 08:41 PM--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>QUOTE (k6 @ Jan 31 2006, 08:41 PM)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin--> j'ai entendu lamour sur RMC tout à l'heure... pas de crainte il y a des conditions pour pouvoir aller en bourse que l'OM ne va jamais avoir
j'en ai retenu deux déja, et pas des moindres
- être proprio du stade.
- être bénéficiaire sur les 5 dernières années.
Ouf
[/quote]
j'ai trouvé un article de libé
<!--QuoteBegin-"libération en ligne"+--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>QUOTE ("libération en ligne")</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin-->Football
Les clubs de foot un pied en bourse
La France va autoriser leur cotation, comme l'exige Bruxelles. Les patrons du foot le souhaitaient depuis longtemps.
par Gilles DHERS
QUOTIDIEN : mercredi 01 février 2006
De quoi rendre jaloux les restaurateurs et les entrepreneurs du bâtiment. Rarement une corporation comme celle des patrons de club de foot aura été autant chouchoutée par son ministre de tutelle. Après une loi Lamour 1 en juillet 2004, leur accordant notamment la copropriété des droits télé ; après une loi Lamour 2 en décembre 2005, leur permettant de verser une partie des salaires en droits à l'image (exonérés de charges), il y aura, avant que l'ancien champion olympique de sabre ne quitte le ministère des Sports, une troisième loi Lamour, portant sur le sport professionnel. Dont la mesure la plus spectaculaire sera l'autorisation, sous conditions, de la cotation des clubs en Bourse, ce qui est formellement exclu dans la loi depuis 1999.
Tabou. Le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative a brisé hier ce tabou du sport français. Il n'y a pas d'ambiguïté possible : «L'interdiction absolue d'appel public à l'épargne sera levée», a dit le ministre, qui ne s'était jamais déclaré favorable à l'entrée des clubs en Bourse, même au plus fort des revendications en ce sens des plus libéraux des patrons de club, menés par Jean-Michel Aulas, président de l'Olympique lyonnais (lire ci-contre). Question «accessoire», répondait Jean-François Lamour, sujet «second et secondaire». Un sujet revenu au premier plan via la Commission européenne : le 14 décembre, celle-ci avait demandé à la France de modifier sa loi, au motif que l'interdiction faite aux clubs d'entrer en Bourse constituait «une entrave injustifiée à la libre circulation des capitaux, en violation du traité européen». «Si la France devait ne pas donner de réponse satisfaisante dans les deux mois, la Commission européenne pourrait décider de saisir la Cour européenne de justice», ajoutait-elle. On ne devrait pas en arriver là.
C'est donc contraint que Jean-François Lamour doit retourner son maillot sur la cotation des clubs. Qu'il entend assortir de garde-fous, au nom de «la préservation de l'unité entre sports amateur et professionnel», de l'«importance de ne pas rompre les liens entre un club et son territoire», pour éviter que des supporteurs, obéissant à leur passion, n'investissent dans leur club et «n'engagent leur épargne dans des investissements hasardeux», et enfin pour se prémunir «du risque très fort d'atteinte à l'équité des compétitions». En clair, pour Jean-François Lamour, la Bourse, c'est contraire à la tradition française, dangereux pour le petit épargnant et potentiellement facteur de corruption.
Revendication. Mais comme il est interdit d'interdire d'y aller, le ministre des Sports suggère de n'autoriser à émettre des actions que les clubs propriétaires, directement ou indirectement, de leur stade. <span style='color:blue'>Les autres ne pourraient émettre que des obligations ou des titres participatifs, négociables sur les marchés financiers mais ne donnant pas de droit de vote en assemblée générale. Reste au gouvernement à négocier ces conditions avec Bruxelles, qui pourrait les estimer contraires à la libre circulation des capitaux et enjoindre à la France d'ouvrir plus grandes les portes de la Bourse.</span>. La cotation, c'est une vieille revendication des clubs français, qui n'ont de cesse de protester contre les distorsions de concurrence dont ils seraient victimes par rapport à leurs concurrents européens, même si l'expérience prouve que la Bourse n'est pas la panacée (lire ci-contre).
Dans le paysage actuel du foot français, avec les conditions posées par Lamour, quel club pourrait alors postuler ? Seuls deux sont propriétaires de leur stade, Auxerre et Ajaccio. Lens possède un bail emphytéotique sur le sien de 99 ans. Lyon, Lille, Nice et Marseille ont des projets de construire le leur. Pas de quoi doucher la joie des responsables du foot à leur sortie du ministère. Frédéric Thiriez, président de la Ligue du foot professionnel : «Le nombre de clubs concernés, ce n'est pas la question. Il n'y a pas de raison que les clubs soient privés d'une source de financement accessible à toute société commerciale.» Gervais Martel, président de Lens et de l'Union des clubs professionnels français : «Il y a beaucoup d'avancées depuis deux-trois ans.» Il y en a même eu de supplémentaires hier matin.
Cadeaux. Car au-delà de l'aspect spectaculaire de cette annonce, Jean-François Lamour a promis aux pontes du foot d'explorer des pistes de réforme, pour, par exemple, exonérer les clubs de la taxe sur les spectacles ou de la taxe professionnelle pour les investissements dans les infrastructures sportives. Le sport n'est pas une activité économique comme les autres, arguait Lamour. Pour refuser l'entrée en Bourse... et multiplier les cadeaux fiscaux aux clubs. C'est sûr, le foot français le regrettera.[/quote]
ça élargit le champs des possibilités :vieux:
j'en ai retenu deux déja, et pas des moindres
- être proprio du stade.
- être bénéficiaire sur les 5 dernières années.
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Les clubs de foot un pied en bourse
La France va autoriser leur cotation, comme l'exige Bruxelles. Les patrons du foot le souhaitaient depuis longtemps.
par Gilles DHERS
QUOTIDIEN : mercredi 01 février 2006
De quoi rendre jaloux les restaurateurs et les entrepreneurs du bâtiment. Rarement une corporation comme celle des patrons de club de foot aura été autant chouchoutée par son ministre de tutelle. Après une loi Lamour 1 en juillet 2004, leur accordant notamment la copropriété des droits télé ; après une loi Lamour 2 en décembre 2005, leur permettant de verser une partie des salaires en droits à l'image (exonérés de charges), il y aura, avant que l'ancien champion olympique de sabre ne quitte le ministère des Sports, une troisième loi Lamour, portant sur le sport professionnel. Dont la mesure la plus spectaculaire sera l'autorisation, sous conditions, de la cotation des clubs en Bourse, ce qui est formellement exclu dans la loi depuis 1999.
Tabou. Le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative a brisé hier ce tabou du sport français. Il n'y a pas d'ambiguïté possible : «L'interdiction absolue d'appel public à l'épargne sera levée», a dit le ministre, qui ne s'était jamais déclaré favorable à l'entrée des clubs en Bourse, même au plus fort des revendications en ce sens des plus libéraux des patrons de club, menés par Jean-Michel Aulas, président de l'Olympique lyonnais (lire ci-contre). Question «accessoire», répondait Jean-François Lamour, sujet «second et secondaire». Un sujet revenu au premier plan via la Commission européenne : le 14 décembre, celle-ci avait demandé à la France de modifier sa loi, au motif que l'interdiction faite aux clubs d'entrer en Bourse constituait «une entrave injustifiée à la libre circulation des capitaux, en violation du traité européen». «Si la France devait ne pas donner de réponse satisfaisante dans les deux mois, la Commission européenne pourrait décider de saisir la Cour européenne de justice», ajoutait-elle. On ne devrait pas en arriver là.
C'est donc contraint que Jean-François Lamour doit retourner son maillot sur la cotation des clubs. Qu'il entend assortir de garde-fous, au nom de «la préservation de l'unité entre sports amateur et professionnel», de l'«importance de ne pas rompre les liens entre un club et son territoire», pour éviter que des supporteurs, obéissant à leur passion, n'investissent dans leur club et «n'engagent leur épargne dans des investissements hasardeux», et enfin pour se prémunir «du risque très fort d'atteinte à l'équité des compétitions». En clair, pour Jean-François Lamour, la Bourse, c'est contraire à la tradition française, dangereux pour le petit épargnant et potentiellement facteur de corruption.
Revendication. Mais comme il est interdit d'interdire d'y aller, le ministre des Sports suggère de n'autoriser à émettre des actions que les clubs propriétaires, directement ou indirectement, de leur stade. <span style='color:blue'>Les autres ne pourraient émettre que des obligations ou des titres participatifs, négociables sur les marchés financiers mais ne donnant pas de droit de vote en assemblée générale. Reste au gouvernement à négocier ces conditions avec Bruxelles, qui pourrait les estimer contraires à la libre circulation des capitaux et enjoindre à la France d'ouvrir plus grandes les portes de la Bourse.</span>. La cotation, c'est une vieille revendication des clubs français, qui n'ont de cesse de protester contre les distorsions de concurrence dont ils seraient victimes par rapport à leurs concurrents européens, même si l'expérience prouve que la Bourse n'est pas la panacée (lire ci-contre).
Dans le paysage actuel du foot français, avec les conditions posées par Lamour, quel club pourrait alors postuler ? Seuls deux sont propriétaires de leur stade, Auxerre et Ajaccio. Lens possède un bail emphytéotique sur le sien de 99 ans. Lyon, Lille, Nice et Marseille ont des projets de construire le leur. Pas de quoi doucher la joie des responsables du foot à leur sortie du ministère. Frédéric Thiriez, président de la Ligue du foot professionnel : «Le nombre de clubs concernés, ce n'est pas la question. Il n'y a pas de raison que les clubs soient privés d'une source de financement accessible à toute société commerciale.» Gervais Martel, président de Lens et de l'Union des clubs professionnels français : «Il y a beaucoup d'avancées depuis deux-trois ans.» Il y en a même eu de supplémentaires hier matin.
Cadeaux. Car au-delà de l'aspect spectaculaire de cette annonce, Jean-François Lamour a promis aux pontes du foot d'explorer des pistes de réforme, pour, par exemple, exonérer les clubs de la taxe sur les spectacles ou de la taxe professionnelle pour les investissements dans les infrastructures sportives. Le sport n'est pas une activité économique comme les autres, arguait Lamour. Pour refuser l'entrée en Bourse... et multiplier les cadeaux fiscaux aux clubs. C'est sûr, le foot français le regrettera.[/quote]
ça élargit le champs des possibilités :vieux:
Voici venu le temps des rires et deschamps
Dans l'île aux enfants
C'est tous les jours le printemps
C'est le pays joyeux des enfants heureux
Des monstres gentils
Oui c'est un paradis
http://www.youtube.com/watch?v=xyDAeByWWF0
Dans l'île aux enfants
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C'est le pays joyeux des enfants heureux
Des monstres gentils
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- butterfly15
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
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Je suis pas contre mais y faudrait que ce soit les supporters qui possèdent les actions, je suis contre un scénario à la Manchester United
Par contre les actionnaires peuvent virer Dreyfus
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"Je suis le sergeant tirailleur Highway, j'ai descendu plus d'bières, ramassé plus d'pêche, baisé plus d'pouffiasses que vous tous ici bande de bleusaille". - pascom
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<!--QuoteBegin-butterfly15+Feb 1 2006, 01:36 PM--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>QUOTE (butterfly15 @ Feb 1 2006, 01:36 PM)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin--> Je suis pas contre mais y faudrait que ce soit les supporters qui possèdent les actions, je suis contre un scénario à la Manchester United
Par contre les actionnaires peuvent virer Dreyfus
[/quote]
Des socios!
Par contre les actionnaires peuvent virer Dreyfus
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Salut tout le monde...
Les conditions dont parle Lamour, nottament la propriété du stade c'est du flanc.
Lamour l'a mauvaise d'avoir du baisser le pantalon devant la Commission et donc il essaie de sauver les apparences comme il peut. Il va tenter d'introduire des conditions à la mord moi le noeud mais juste tenter pour gagner encore un peu de temps.
Si un ou plusieurs clubs sont décidés à les faire sauter, et ce sera le cas avec Aulas, ils feront ce qu'ils ont fait: ils iront se plaindre devant les autorités communautaires des entraves illégitimes qu'on fait peser sur eux et obtiendront de nouveau gain de cause.
Interdire aux clubs la possibilité d'être côtés en bourse c'est une abération parmi tant d'autres qui existe dans la législation française sur le sport.
8 clubs ont eu envie de faire sauter cette interdiciton qui ne se jusitifie pas en droit, ils l'ont fait.
Ca ne veut pas pour autant dire qu'être côté en bourse est une bonne idée pour un club... loin de là!!! Mais leur interdire sans raison la possibilité d'être côtés, c'est pas possible.
Après, chaque club fera son choix. Aujourd'hui, les clubs français peuvent au moins s'appuyer sur l'expérience de leurs voisins pour voir que la bourse n'est pas une solution en soi. En angleterre, Man Utd et Chelsea se sont retirés. En Italie, le Milan et l'Inter n'y sont jamais allés. Et je ne pense pas que les clubs français vont foncer dessus comme des cinglés.
Maintenant, si on arrive à trouver un système qui permet à des filiales du club d'être côtés et de dégager des bénéfices pourquoi pas. Il faudrait juste que l'activité de ces filiales ne soit pas liée directement à l'évenement sportif. Bref, l'idée c'est un OM Yaourght en partenarait avec Danone ou un CliOM en partenariat vec Renault etc...
L'activité serait les produits laitiers ou la voiture ou autre chose (médias, internet, téléphonie...), et elle devrait permettre au club d'en tirer les bénéfices au niveau de son activité sportive.
Mais côter directement le club lui même, au vu des expériences des autres, c'est pratiquement suicidaire.
De toute façon, Aulas sera probablement le premier à se lancer sur le crénau. Voyons ce qu'il fait, comment il le fait et comment ça tourne...
Maintenant, l'idée de Lamour (qui n'est pas la sienne d'ailleurs) qu'un club doit être propriétaire de son stade est en soi très bonne et devient même primordiale. Elle permettra aux clubs non seulement de générer des bénéfices plus importants du fait de l'exploitation comerciale de leur stade. Mais en plus, elle donnera aux plus gros clubs et aux plus populaires (je parle surtout de l'OM là) une arme décisive pour récupérer totalement leurs droits à l'image. En effet, si l'OM, Lyon, Paris etc jouent demain dans des stades qui leur appartienent, il auront un argument juridique de poids si un jour ils décident de dénoncer ce que prévoit la loi sur la commercialisation des droits TV. En gros, l'objectif serait de pouvoir négocier seul et directement ses droits TV sans passer par la ligue. Les petits clubs seraient tués. Les gros en tireraient tous les avantages.
Les conditions dont parle Lamour, nottament la propriété du stade c'est du flanc.
Lamour l'a mauvaise d'avoir du baisser le pantalon devant la Commission et donc il essaie de sauver les apparences comme il peut. Il va tenter d'introduire des conditions à la mord moi le noeud mais juste tenter pour gagner encore un peu de temps.
Si un ou plusieurs clubs sont décidés à les faire sauter, et ce sera le cas avec Aulas, ils feront ce qu'ils ont fait: ils iront se plaindre devant les autorités communautaires des entraves illégitimes qu'on fait peser sur eux et obtiendront de nouveau gain de cause.
Interdire aux clubs la possibilité d'être côtés en bourse c'est une abération parmi tant d'autres qui existe dans la législation française sur le sport.
8 clubs ont eu envie de faire sauter cette interdiciton qui ne se jusitifie pas en droit, ils l'ont fait.
Ca ne veut pas pour autant dire qu'être côté en bourse est une bonne idée pour un club... loin de là!!! Mais leur interdire sans raison la possibilité d'être côtés, c'est pas possible.
Après, chaque club fera son choix. Aujourd'hui, les clubs français peuvent au moins s'appuyer sur l'expérience de leurs voisins pour voir que la bourse n'est pas une solution en soi. En angleterre, Man Utd et Chelsea se sont retirés. En Italie, le Milan et l'Inter n'y sont jamais allés. Et je ne pense pas que les clubs français vont foncer dessus comme des cinglés.
Maintenant, si on arrive à trouver un système qui permet à des filiales du club d'être côtés et de dégager des bénéfices pourquoi pas. Il faudrait juste que l'activité de ces filiales ne soit pas liée directement à l'évenement sportif. Bref, l'idée c'est un OM Yaourght en partenarait avec Danone ou un CliOM en partenariat vec Renault etc...
L'activité serait les produits laitiers ou la voiture ou autre chose (médias, internet, téléphonie...), et elle devrait permettre au club d'en tirer les bénéfices au niveau de son activité sportive.
Mais côter directement le club lui même, au vu des expériences des autres, c'est pratiquement suicidaire.
De toute façon, Aulas sera probablement le premier à se lancer sur le crénau. Voyons ce qu'il fait, comment il le fait et comment ça tourne...
Maintenant, l'idée de Lamour (qui n'est pas la sienne d'ailleurs) qu'un club doit être propriétaire de son stade est en soi très bonne et devient même primordiale. Elle permettra aux clubs non seulement de générer des bénéfices plus importants du fait de l'exploitation comerciale de leur stade. Mais en plus, elle donnera aux plus gros clubs et aux plus populaires (je parle surtout de l'OM là) une arme décisive pour récupérer totalement leurs droits à l'image. En effet, si l'OM, Lyon, Paris etc jouent demain dans des stades qui leur appartienent, il auront un argument juridique de poids si un jour ils décident de dénoncer ce que prévoit la loi sur la commercialisation des droits TV. En gros, l'objectif serait de pouvoir négocier seul et directement ses droits TV sans passer par la ligue. Les petits clubs seraient tués. Les gros en tireraient tous les avantages.





