
<span style='color:blue'>FERNANDEZ</span>
Ribéry est dans le groupe, il est qualifié ?
Oui je crois que ça devrait arriver dans l’après-midi. C’est le message qu’on m’a fait passer.

Contre Lorient vous avez souffert, ce match retour s’annonce encore difficile ?
Oui on a eu un petit souci sur le plan défensif. On en a eu confirmation lors du match amical contre Lorient. On le savait avant de commencer la compétition des matchs amicaux. On s’était dit que l’équipe avait pris beaucoup de buts la saison dernière, 42 buts encaissés. Un des points à régler c’était bien sur le problème défensif. Pour le moment le fait est que tout le monde n’est pas à la même condition physique, c’est pas facile au niveau des automatismes. On va travailler pour essayer de régler ce problème défensif.
Au niveau de la préparation du match, on a fait un bloc physique en début de semaine en Bretagne, qui est le dernier bloc physique, lundi, mardi, mercredi. En sachant aussi que, si tout se passe bien, on devrait jouer tous les trois jours, avec les demi-finales Intertoto et le début du championnat.
On a bien travaillé cette semaine. On a commencé à récupérer à partir de la séance d’hier après-midi au Vélodrome. Ce matin, on a fait une séance de récupération, on se met au vert ce soir. On aura un petit réveil musculaire demain matin et j’espère qu’on aura récupéré de la préparation pour le match de demain soir.
Vous parlez d’un match tous les trois jours, ça veut dire que le match contre Bordeaux se jouera Samedi ?
Ça je ne peux pas vous le dire encore. Je pense qu’il y a une tendance qui se dégage, et peut-être que la ligue attend que Marseille se qualifie pour la demi-finale Intertoto pour prendre sa décision. Mais je pense que la logique voudrait qu’on inverse des deux matchs. Le match de Paris se jouerait le Vendredi et le match de Marseille Samedi. Mais moi je n’ai aucune garantie. Pour le moment il n’y a rien d’officiel.
Vous avez commencé en 4.4.2 maintenant vous jouez en 4.3.3 ?
Contre Berne je pense qu’on doit jouer en 4.4.2, dans la même organisation et pratiquement dans la même sélection, aussi parce qu’il y a des joueurs qui ne sont pas encore prèts physiquement. On a pu le toucher du doigt lors du match amical contre Lorient. Des garçons comme Lamouchi, Mendoza, André Luis et Delfim, ont besoin de beaucoup travailler donc on va jouer dans la même organisation avec pratiquement la même équipe.
Vous comptez marquer les attaquants de Berne à la culotte ?
Il n’y aura pas de marquage la culotte. Il y aura marquage de zone comme on l’a fait au match aller. On a deux avantages. On joue à domicile et je pense qu’on sera mieux physiquement que ce qu’on l’était il y a une semaine. A ce niveau il n’y a pas de garanties parce que lorsqu’on est en préparation c’est assez cyclique. Il y a des périodes où on est bien et des périodes où on est moins bien. On ne peut pas gérer ça au maximum et a priori on doit être mieux physiquement. On joue à domicile donc on jouera un peu plus haut et on ne reculera pas, un peu comme on l’ avait fait en fin de match à Berne.
Le fait d’avoir gagné c’est aussi un avantage ?

Oui absolument. C’est quand même un capital confiance pour l’équipe mais il ne faut pas que ce soit en même temps un piège. Il ne faut pas se dire que la qualification est assurée, une qualification en coupe d’Europe se joue sur deux matchs aller retour. Si on pense aujourd’hui qu’on est qualifié, on risque de tomber dans un piège. L’équipe de Berne a quand même gagné lors de ses trois déplacements. 3 à 1 et 4 à 1. Mercredi soir ils ont gagné 3 à 0 et le score était déjà acquis au bout de 30 ou 35 minutes.
Quel est le risque ?
Il ne faut pas tomber dans la facilité. Il ne faut pas croire que la qualification est là. A la mi-temps du match j’avais tenu ce discours. On avait fait une très bonne première mi-temps, on avait marqué deux buts, on avait eu deux ou trois occasions de but, on avait la facilité pour marquer un troisième et un quatrième but, mais à la mi-temps je leur ai dit de faire très attention, je connaissais la mentalité de ces joueurs là, ce sont des joueurs qui ne vont pas lâcher, qui vont se battre jusqu’à la dernière minute. C’est ce qui c’est passé. De 2 à 0, ils sont revenus à 2 à 2.
Après ça s’est joué sur pas grand-chose. On a marqué mais ils auraient pu marquer. C’est le même discours. Il y a un capital confiance, on est en position de force mais il ne faut pas se faire piéger au niveau de la facilité, au niveau de la concentration. Le danger qu’on peut courir, ce n’est pas sur le plan collectif mais il suffit que deux ou trois joueurs ne soient pas bien au niveau de la concentration et de la motivation, pour dérégler le groupe.
Cette équipe de Berne ne vous a pas un peu déçu défensivement ?
C’est une équipe qui est joueuse ! Moi j’avais vu une équipe à dominante offensive, elle a des joueurs capables de faire la différence offensivement, donc elle a le défaut de ses qualités. Lorsqu’on va de l’avant c’est toujours au détriment de la phase défensive. Le piège dans lequel il ne fallait pas tomber avant ce match c’était de jouer derrière et de jouer le contre. Je crois qu’on a bien eu de la maîtrise collective pendant une heure de temps et après ça a été un peu plus difficile parce que je pense qu’il y a eu une cassure sur le plan physique.
Après on a subi mais c’est vrai que c’est une équipe qui joue bien au ballon, qui a de bons attaquants, mais ça c’est au détriment de l’organisation défensive et on l’avait noté.
Vous pensez que l’équipe de Berne va être modifiée ?
Moi je pense qu’ils vont changer l’organisation de jeu. Ils sont dans la situation où ils ne peuvent pas se permettre de rester derrière, donc d’après l’organisation qu’ils ont mise en place, je pense que l’entraîneur a préparé le match de demain, en mettant en place une organisation lors de leur dernier match à Ivernon.
Ils ont joué en 4x3x3 mais très offensif, avec trois attaquants, deux milieux à vocations offensives. Ils savaient qu’ils ont un handicap de 1 but, ils savaient qu’ils doivent au moins marquer deux buts, donc ils sont bien obligés d’attaquer donc nous on ne devra être vigilants. Par rapport à nos deux derniers matchs, il va falloir qu’on soit vigilants sur le plan défensif après on sait que sur le plan offensif, on leur posera des problèmes.
Vous avez beaucoup travaillé, vous aurez récupéré physiquement ?
Moi je pense qu’on aura récupéré. On a bien travaillé dans un premier temps parce qu’on était obligé de le aire, on a eu une préparation accélérée parce qu’on a eu un objectif Intertoto. Le dernier bloc on l’a fait en début de semaine et maintenant je sais que les garçons ont bien récupéré, j’en ai discuté avec eux ce matin, depuis Mercredi soir ils ne pensent qu’à la récupération.
On aura trois jours pour récupérer de ce match, on ne peut pas dire qu’on sera à 100 % sur le plan physique, on ne sera pas, mais je pense que physiquement on va tenir la route.
Si vous passez ce tour, Mercredi vous aurez proposé certains joueurs en vue du match contre Bordeaux ?
C’est une question que je me poserai dimanche. Je ne peux pas me la poser avant match. On verra en fonction du résultat. J’ai pris aussi l’initiative d’organiser un match d’entraînement avec les joueurs qui ne vont pas jouer, avec la CFA dimanche matin. Ça permettra à des garçons comme Mendoza, Lamouchi et André Luis, et les joueurs qui ne seront pas entrés samedi soir de faire une opposition en interne, deux fois 45 minutes pour essayer de faire venir tout le monde sur le même plan physique.
En fonction de ce que je verrai, j’organiserai deux équipes, qui ne seront peut-être pas différentes par rapport au match contre la Lazio et Bordeaux. Il faut savoir que pour Bordeaux, Niang et Oruma ne seront pas là. Lamouchi sera un petit peu juste. Lorsqu’on se rend compte de l’importance de ces joueurs là au niveau des matchs amicaux, ça peut être un handicap.
Vous êtes impatients d’être au vélodrome ?
Oui. Je pense que demain le stade ne sera pas plein, en attendant Bordeaux. Oui je suis impatient de me retrouver au Vélodrome. Personnellement j’ y ai été pour faire un entraînement. On s’est souvenu de bons moments passés dans ce stade. Là j' ai l’envie d’y revenir en compétition.
Vous disiez être presque satisfait d’avoir plus de buts au premier tour parce que ça vous permet de corriger. Vous allez corriger certaines erreurs ?
Il y a un gros travail à faire. Ça ne se fait pas du jour lendemain. Il faut laisser du temps à une équipe pour trouver des automatismes. C’est clair que l’idéal c' est que à partir des erreurs commises, il ne faut pas les refaire. Mais moi je pense qu’il faut du temps pour trouver une bonne organisation défensive, un bon travail défensif, un collectif de façon à ne pas faire d’erreur.
Les deux buts de Berne nous on fait toucher du doigt qu’il y a encore des problèmes défensifs. Le match de Lorient nous a aussi fait toucher du doigt qu’il y a aussi un petit souci, à partir du moment où on était sous pression. Le côté positif aujourd’hui c’est qu’on arrive à avoir plus de créativité au milieu, plus de vitesse aussi au milieu et devant. On a fait des choses très intéressantes à Lorient où on s’est créé, pour un match à l’extérieur contre une bonne équipe de L2, 5,6,7 occasions de but. Il nous a manqué un peu de fraîcheur pour concrétiser. Après on s’est retrouvé trois ou quatre fois en difficulté derrière. On doit travailler.
Sur la physionomie du match on a mérité par de perdre à Lorient, mais je pense qu’on apprend plus dans la défaite que dans la victoire, on doit tirer des enseignements de cette défaite, pour se remobiliser surtout sur le plan défensif, et on verra sur le match de demain soir ce que cette remobilisation va donner.
L’objectif, c’est une qualification pour la Champions League. Vous sentez votre groupe capable de l’atteindre ?
Je sais que personnellement pour en avoir discuté avec les dirigeants, on ne sait pas si une qualification en Champions League, c’est un objectif


Aujourd’hui il y a eu des changements, il faut savoir aussi que la saison dernière, c’est une équipe traumatisée qui a terminé le championnat. Quand on fait les statistiques sur les 10 dernières journées de championnat, Marseille fini dernier du championnat. Il y a un état d’esprit, une mentalité d’entraînement, le message que j’ai voulu faire passer dans la presse, c’est cet esprit de compétiteur. Aujourd’hui faut trouver un équilibre dans l’équipe, faire une équipe compétitive, une équipe qui va donner du plaisir aux supporteurs de l’OM. Une équipe qui doit être beaucoup plus performante à domicile. A partir du moment où on va donner du plaisir, les résultats vont venir et si les résultats viennent je pense que là, on aura des ambitions.
Aujourd’hui le souci du coach et des joueurs c’est de faire une équipe qui donne du plaisir, une équipe efficace sur le plan défensif et sur le plan offensif. En appréciant les résultats qui viennent je pense qu’on atteindra plus facilement les objectifs.
Mais votre groupe vous plaît ?
Oui. En fonction des moyens qui ont été donnés aux dirigeants je pense que nous avons fait un recrutement judicieux en qualité, pour avoir un groupe de qualité.
Les joueurs sont réceptifs à votre discours ?
Oui. Le début de saison, pour un entraîneur, c’est toujours le plus facile. Mais moi je dirais qu’on verra si le groupe a changé au niveau de l’état d’esprit lorsqu’on aura notre première tempête. Tout va dépendre de la façon dont on va gérer la première tempête. C’est ça le plus important. Lorsque tout va bien, au niveau des matchs amicaux, l’état d’esprit, il n’y a pas de concurrence, les joueurs savent que tout le monde peut jouer, tout le monde est réceptif. J’ai suffisamment d’expérience pour savoir qu’en début de saison, pendant la préparation et les matchs amicaux, tout le monde est réceptif. Lorsqu’on attaque la compétition et qu’il y a des joueurs sur le banc, ça commence à devenir plus difficile. Moi je pense que la période qui sera la plus significative c’est lors de la première tempête, la façon dont on va réagir, dont on va la gérer.
Les joueurs vont éviter que se reproduise la fin de la saison dernière ?
C’est l’un des objectifs qu’on s’est donné. Ca sera aussi tributaire du début de saison. Sur un cycle de deux ou trois bons résultats, les joueurs vont commencer à prendre confiance en eux et s’ils ont confiance avec le public de l’OM, après on est sur une bonne dynamique. Après il y a l’effet inverse aussi. J’ai connu ça lorsque j’étais joueur. Lorsqu’on entre au vélodrome et qu’on se sent fort, on est encore plus fort avec le public. Et lorsqu’on n’est pas bien… Encore je trouve que le public a beaucoup changé. Il a été très patient la saison dernière. Au niveau du vélodrome c’est l’un des objectifs. Je dis toujours aux joueurs « nous on a le privilège de donner du bonheur aux gens. D’autant plus aux supporteurs olympiens qui sont des gens extraordinaires, essayez donc de donner un maximum de plaisir au stade vélodrome. Si on donne du plaisir les résultats seront là ». Mais ce n’est pas quelque chose de facile je pense qu’il faudra un petit peu de temps.
Donc demain vous voulez donner du plaisir c’est un match important ?
Oui. Moi je pense que c’est un match important parce que déjà c’est un match qualificatif pour la demi-finale Intertoto, il y aura une première prise de contact avec le public de Marseille et si les choses se passent bien, ça sera sur une bonne dynamique pour le premier match du championnat.
Vous venez de rencontrer les supporteurs ce matin : comment ça s’est passé ?
Ça s’est très bien passé. On a pu leur présenter les nouveaux joueurs, il y a eu un très bon contact, un très bon feeling. C’était très positif. Ils ont voulu avoir quelques informations concernant les nouveaux joueurs et sur la politique sportive du club pour la saison. Ce qu’ils veulent, c’est toujours le même discours, ils veulent voir l’équipe gagner et surtout mouiller le maillot. Ils ont été déçus des points perdus à domicile la saison dernière. Nous, on leur a dit qu’on allait beaucoup, beaucoup travaillé pour donner le maximum de plaisir à nos supporters.
Ils ont dit qu’ils souffraient depuis quatre ans ?
Oui. Ça je le savais moi aussi. Marseille c’est un club que je suis, ces dernières années et notamment la fin de la saison dernière, ça a été très, très difficile. Il me l’on dit, ils le ressentent. Ils ont envie de voir du beau jeu.
Le match contre Bordeaux n’est pas déjà dans les têtes avant le match Intertoto ?
Il faut faire attention à ça. Après le match de Lorient je leur avait dit, maintenant l’objectif c’est le match de samedi. C’est un match important. Il faut bien récupérer et surtout bien se concentrer. C’est un adversaire de qualité mêmes si c’est un club Suisse, c’est un club qui a de la qualité. Ils sont mieux préparés que nous physiquement, ils ont gagné tous leurs matchs à l’extérieur. Il ne faut pas se dire qu’on est déjà au match de mercredi sans avoir joué le match de samedi. Si on oublie le match de samedi, mercredi on ne sera pas au rendez-vous.
Nasri est opérationnel ?
Oui. Il a eu un tout petit souci musculaire, il aurait plus jouer mercredi mais on n’a pas voulu prendre de risque.
Certains joueurs ne se sont pas économisés lors de ce match amical contre Lorient ?
Non. On a joué avec les moyens qui étaient les nôtres. Je pense que nous avons fait quelques bons enchaînements, nous avons eu beaucoup d’occasions de buts contre une bonne équipe de L2 qui elle, ascendante a livre son meilleur match de la saison, comme souvent lorsqu’on reçoit l’OM, même en match amical. je leur souhaite de jouer comme ça toute la saison, à mon avis ils vont monter en L1. Mais nous, je pense que les joueurs ont donné le maximum. Il manquait de l’explosivité, de la vélocité. Je l’ai ressenti notamment chez des joueurs qui vont vite comme Mamadou, Ribéry, il n’y a pas eu d’économie. La consigne qui avait été donnée, c’est de travailler très fort pour bien préparer le match de samedi.
A ce jour, la référence c’est la première mi-temps du match contre Berne ?
Oui. Je pense que les matchs amicaux ne restent que des amicaux au niveau de la concentration. J’ai senti les joueurs très mobilisés pour le match Intertoto contre Berme. Pendant une heure de temps on a été bien en place. Après on a perdu deux ou trois duels dans des zones où on ne doit pas les perdre et on a été un peu naïfs sur le plan tactique et on a subi cette pression de la part de Berne. Mais c’est vrai que la référence aujourd’hui c’est surtout la première mi-temps contre Berne.
Pensiez-vous qu’une telle qualité de jeu pouvait arriver aussi rapidement ?
On avait ressenti ça au niveau des entraînements. On fait beaucoup d’opposition à 10 contre 10 lors des entraînements, et on a senti un feeling entre trois ou quatre joueurs qui pouvait nous faire penser qu’on allait faire quelques bons enchaînements. C’est ce qu’on ressentait avant le match. Le fait d’avoir la confirmation, c’est mieux.
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<span style='color:blue'>QUESNEL</span>
Yannick Quesnel:
31 ans. Prêté un an à l' OM.
Il a évolué à Bordeaux et Cannes avant de rejoindre Naval, Alverca puis Benfica au Portugal.
Quel est votre sentiment ?
Avec le respect que j’ai pour le club d’où je viens, pour moi et ma famille il était important de revenir en France et surtout à Marseille.
Vous ne serez que doublure ?
Moi je suis là pour travailler et je vise toujours plus haut. Si on m’en donne l’opportunité, je ferai tout pour essayer d’être derrière Fabien par la suite. Si j’ai une opportunité de passer devant Cédric je le ferai demain, mais ça sera dans une compétition et une concurrence loyale et saine.
On est là avant tout pour servir le club et pour que le club puisse atteindre ses objectifs. Je n’ai jamais eu de problème avec qui que ce soit, avec quelque gardien que ce soit donc on est là pour travailler progresser, s’aider mutuellement après l’entraîneur prendra les décisions.
Fernandez a précisé les choses ?
C’est à moi à travailler à faire mes preuves. Mais je n’ai pas eu de discussions particulières. Je sais quelle est la donne aujourd’hui. Il y a Fabien, puis Cédric et moi. On doit travailler pour s’améliorer.
Votre avenir ?
Rien de particulier. On a évoqué cette année de prêt plus une option, On verra plus tard dans la saison si je confirme. J’ai encore une année de contrat à Benfica.
Vous pourriez jouer avec la CFA ?
Si on m’appelle oui bien sur. Si on me demande j’irai. Je n’ai pas de close qui spécifie avec qui je dois jouer. Je n’ai jamais eu de problème pour jouer ni en CAF ni en CFA 2. C’est pas un problème. L’important c’est de jouer après on espère toujours faire partie des joueurs retenus par l’entraîneur mais j’irai avec plaisir jouer avec la CFA.
Je connais Gransard que j’ai eu deux ans à Cannes. Il n’y a pas de problème de ce côté là. A l’OM je connaissais un peu Batlles, Sylvain N’Diaye on était ensemble en CFA aux Girondins de Bordeaux, bien évidemment André Luis aussi, Delfim qui est Portugais, ça facilite l’intégration. Je connais Cédric et Spinosi l’entraîneur de nom. J’ai eu des échos par Manu Dos Santos qui m’a vanté tous le bien de tout le club. Ca a été un contact facile.
Que pensez vous de Marseille vu de l’extérieur ?
Ca ressemble à Lisbonne au niveau du club, très médiatique comme le Benfica, avec beaucoup de supporteurs très exigeants ce qui est normal. Ils sont là pour soutenir le club et le font avec ferveur. Je pense que c’est un plus pour l’équipe. C’est au groupe de rendre ça aux supporteurs. Ca ressemble beaucoup au Benfica.
Qui vous a contacté ?
Dans mon premier temps mon agent ensuite j’ai eu José Anigo au téléphone.
Vous avez hésité avant de venir ?
Non l’OM ça fait rêver pas mal de joueurs. Après on est là pour travailler. Après c’est personnel. Moi quand j’arrive à l’entraînement je suis investi à 100% dans mon travail, après, tout ce qui se passe autour ... comme c’est médiatique c’est vrai, c’est parfois un climat un peu houleux ou trop euphorique.
Je fais abstraction de tout ça. Je suis pas quelqu’un de très médiatique…
Vous connaissez André Luis ?
IL est arrivé à Benfica comme une grande recrue. C’est un très bon jouer. Le problème qu’il a eu à Benfica, il est arrivé à un moment ou il y avait une grosse concurrence déjà. Il y avait deux défenseurs centraux et un troisième. Il y avait deux internationaux sur les trois, ils étaient devant lui, ils travaillaient très bien. C’est difficile d’intégrer un joueur quand il y a des résultats, que l’équipe tourne bien et que défensivement ça marche.
Après il a quand même travaillé à l’entraînement, il a laissé entrevoir de très bonnes qualités. C’est vrai que c’est pas facile pour un joueur Brésilien de venir en France ou en Europe. Il y a eu le temps de s’adapter à Benfica maintenant il faut peut être lui laisser un peu de temps pour s’adapter au style de jeu à Marseille. Si ça se passe bien, tout le monde sera agréablement surpris.
A 31ans un gardien de but est au mieux de sa forme ?
J’espère. Surtout que j’ai démarré ma carrière professionnelle à 25 ans. Je n’ai pas démarré comme certains aujourd’hui à 17 ou 18 ans, j’ai commencé un peu plus tard, donc si c’est l’année pour décoller ça sera très bien.
Vous n’écartez pas l’hypothèse d’écarter Barthez ?

Si l’entraîneur me demande de jouer et demande à Fabien d‘aller sur le banc je ne vais pas dire le contraire. Maintenant je sais comme tout le monde ce que représente Fabien. C’est le gardien de l’équipe de France, il n’y a plus besoin de le présenter et tout le monde sait ce qu’il vaut. Ca je l’accepte sans aucun problème.
Je viens de passer une année un peu difficile à Benfica et j’ai envie. Je n’ai jamais eu le moindre pépin physique, pas de blessure, rien, j’ai envie de travailler ; Le contexte dans lequel j’arrive fait que je me sens beaucoup plus concerné que je que je ne l’étais à Benfica où je n’avais pas la moindre chance. J’aurais été meilleur à l’entraînement, on ne m’aurait pas donné ma chance… C’est difficile de respecter ces choix de la direction, des dirigeants. Ici ce n’est pas le cas. Si j’arrive à démonter que j’ai des qualités et les valeurs pour jouer tant mieux.
Vous avez parlé avec Barthez ?
Je suis arrivé hier. Je me suis entraîné hier soir je n’ai pas eu le temps de parler avec les joueurs. Le dialogue s’installera à l’entraînement lorsque j’aurais récupéré le niveau physique que je devrais avoir ou dès que j’intègrerai le groupe de travail à 100%
Vous serez sur le banc samedi ?
J’aimerais bien. Je ne sais pas. Ca serait super mais si je ne le suis c’est pas grave je travaillerai pour y aller le plus tôt possible.
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<span style='color:blue'>DEHU</span>
Comment voyez-vous cette rencontre ?Ça ne sera pas un match facile. Berne n’est pas une équipe facile, nous en avons eu la preuve au match aller. Il va falloir confirmer simplement le résultat acquis au match aller. Nous aurons une semaine de travail supplémentaire, nous aurons plus de répondant physique. On aura peut-être moins ce creux que nous avons eu pendant la deuxième période au match aller.
L’idéal serait de ne pas prendre de but ?
Défendre n’est pas forcément la meilleure des choses. Il va falloir jouer notre jeu et essayer d’accroître notre avance.
Comment êtes-vous physiquement ?
Le stage que nous avons effectué en Bretagne nous a permis de continuer le travail que nous avions commencé depuis le premier jour. C’est vrai que nous avons ressenti une grosse fatigue face à Lorient. Ces trois jours nous ont permis de peaufiner ce travail physique nécessaire pour être prêt à la première journée de championnat. On a travaillé fort pendant trois jours en Bretagne et en a récupéré hier et aujourd’hui pour bien préparer le match de demain.
A Berne vous avez failli encaisser un but à la première minute, à Lorient le but est inscrit rapidement, vous avez un problème de concentration pour l’entame des matchs ?
Non c’est pas un problème de concentration. A Berne ça a été un problème d’inattention. Ils ont joué un coup franc rapidement et nous avons été surpris. Face à Lorient, ça a été un souci physique parce que nous n’avions pas de répondant. On avait un manque à ce niveau là. Je pense que les deux jours de récupération qu’on vient d’avoir vont nous permettre d’être plus attentif sur le match de demain.
Vous n’avez pas peur d’avoir déjà la tête à Bordeaux ?
Le match de demain est un match qualificatif pour la coupe de l’UEFA. Il est hors de question de se projeter dans l’avenir en sachant qu’on a déjà une possibilité de passer ce tour là pour être aligné en demi-finale certainement face à la Lazio dès mardi. Il est hors de question de sous-estimer ces matchs-là.
L’entraîneur ne vous a pas dit on va faire tourner en vue du match de Bordeaux ?
Non. Nous n’avons pas parlé de ça. Le coach a un groupe qui est au complet à l’heure actuelle, qui est bien fourni. Si lui juge qu’il doit faire tourner, c’est le seul décideur.
Vous avez effectué des réglages derrière ?
Vous savez ces réglages se font petit à petit. On est en phase de rodage. A partir de ce moment-là il y a des imperfections et on essaye de travailler. On n’est pas à l’abri encore une fois de ces défaillances. On les connaît de toute manière, c’est à nous de les travailler, de peaufiner pour justement ne pas reproduire ces erreurs. Nous on sera attentif à tout un collectif, mais c’est à nous à faire attention d’être bien en place pour mettre en pratique le jeu qu’on travaille depuis le début de saison.
Vous avez découvert d’autres points forts que ceux signalés par votre entraîneur dans cette équipe de Berne ?
Oui. Pendant la période creuse qu’on a pu avoir lors de cette deuxième mi-temps, on a pu découvrir certains points forts de cette équipe. Je vous l’ai dit, c’est une chose sur laquelle on doit être vigilant, c’est à nous à être performant sur la longueur, sur la durée, pendant 90 minutes et pas sur 45 comme on a pu l’être au match aller.
Vous sentez que le groupe est en progression physique ?
Oui bien sûr. Le travail qu’on a effectué va nous permettre de pouvoir pallier ces absences et être prêt physiquement pour aborder ce match retour et les éventuels matchs à venir. Je pense qu’on va avoir du répondant.
Vous avez parlé de la pression du Vélodrome avec vos nouveaux partenaires ?
Non. La meilleure des choses c’est de bien les accueillir. Si dès qu’on leur parle d’un match à domicile, on leur explique que l’année dernière il y avait un mal-être au Vélodrome, ça sera délicat pour eux d’être à l’aise. Il faut tourner la page. Cette saison est une nouvelle saison. Partir sur de bonnes bases, c’est surtout gagner ce match est aussi donner une bonne prestation devant notre public. Il faut essayer de trouver une osmose entre les joueurs et ce public pour que la saison se passe bien.
C’est un avantage de jouer Berne avant de recevoir Bordeaux et Lyon ?
Peu importe l’adversaire. Nous on se doit de faire en sorte que le monde soit notre jardin et qu’on le préserve le plus longtemps possible. Il faut éviter d’avoir des mauvaises surprises comme on a pu tant en avoir la saison dernière.
Le groupe peut faire face à tous ces matchs qui arrivent ?
C’est l’avenir qui le dira mais je pense que oui, on peut faire face. Le groupe et de qualité et de quantité. Maintenant c’est vrai qu’il y a une petite différence de préparation entre les personnes qui ont débuté la phase de préparation et ceux qui nous ont rejoint par la suite. Mais les personnes qui sont concernées pour mettre à niveau des joueurs qui sont arrivés dernièrement, le font parfaitement bien. Je pense que tout le monde sera prêt pour la première journée de championnat et après ça sera au coach de faire ses choix. Le recrutement a été fait pour permettre au club de se battre sur la durée et bâtir une réelle équipe. Maintenant vous savez très bien qu’une équipe se construit par le biais de ses résultats. Si on arrive à bien débuter ce championnat et à se qualifier, je dirais le plus loin possible en coupe Intertoto, on arrivera à avoir ces fondations qui nous permettent justement d’avoir une équipe compétitive.
Quelles sont les qualités supplémentaires par rapport à la saison dernière ?
Vous l’avez tous soulignés. C’est la vitesse d’exécution. C’est vrai que peut-être la saison passée avait est basé sur d’autres points. Le nouvel entraîneur est arrivé avec ses envies pour donner un peu plus d’enthousiasme à son équipe, de rapidité, de vitesse d’exécution. Les joueurs ont été recrutés en fonction.