<!--QuoteBegin-Kieros+Jul 20 2005, 12:39 AM--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>
QUOTE (Kieros @ Jul 20 2005, 12:39 AM)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin--> <!--QuoteBegin-Pouin+Jul 19 2005, 09:39 PM--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>
QUOTE (Pouin @ Jul 19 2005, 09:39 PM)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin--> <!--QuoteBegin-Kieros+Jul 19 2005, 07:37 PM--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>
QUOTE (Kieros @ Jul 19 2005, 07:37 PM)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin--> <!--QuoteBegin-Pouin+Jul 19 2005, 06:59 PM--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>
QUOTE (Pouin @ Jul 19 2005, 06:59 PM)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin--> <!--QuoteBegin-Kieros+--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>
QUOTE (Kieros)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin-->Prends Mayo au top, il met 2 minutes à Armstrong à Courchevel.[/quote]
Sachant que le tour n'est pas passé à Courchevel depuis 2000 et la victoire de Pantani et que Mayo ne s'est révélé qu'en 2003, tu compares comment ?
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C'était à l'Alpe d'Huez, je l'avais écrit correctement au dessus, je pensais qu'entre connaisseurs, tu rectifierais mon erreur de toi-même, mais bon
Prends Mayo au top, il met 2 minutes à Armstrong à
l'Alpe D'Huez, voila
En 97, Ullrich a laché les meilleurs grimpeurs de la planète, Armstrong ne l'a jamais fait (ou n'a jamais eu l'occasion de le faire, bénéfice du doute si vous voulez)
En 99, Armstrong gagne face à Zulle et Olano, simplement parce que le premier à perdu 6 minutes dans le passage du Gois, et que le deuxieme est une quiche finie
En 2000, c'est Moreau 4ème. Ca en dit long sur l'adversité. Armstrong morfle néanmoins à Joux Plane face à Ullrich, Heras et Virenque, et à Courchevel face à Pantani, qui n'est pourtant pas au mieux, il abandonnera.
En 2001, Ullrich est gras, Beloki et les grimpeurs de la Kelme sont prometteurs, mais encore juste.
En 2002, Ullrich est forfait pour prise d'ecstasy, Beloki esseulé à la ONCE, n'ose pas attaquer Armstrong, et le regretté Kivilev ne confirme pas ses talents de montagnard. Les étapes sont toujours les mêmes : Armstrong, Beloki et Rumsas, 3 coureurs complets, en haut de chaque col, que Armstrong lâche successivement.
En 2003, Mayo bat tout le monde des la premier étape de montagne, Beloki a des grandes chances de gagner mais se vautre. Ullrich explose Armstrong à Cap Découverte et le lache sur le plateau de Bonascre. Mayo, malgré son CLM raté (normal) promet d'attaquer à Luz Ardiden. Il s'échappe avec Armstrong, les deux tombent. Mayo se relève, il est touché à la hanche et au coude et abandonne toute chance de victoire, alors qu'Armstrong n'a rien. Au dernier CLM, Ullrich a moins d'une minute de retard sur Armstrong au général, il est en tête a quelques kilmètres de la fin mais tombe et perd. Tout un symbole.
En 2004, Mayo s'écroule completement, Basso se contente de suivre Armstrong dans tous les cols, dès la Mongie.
En 2005, il gagne "a la Indurain" jamais seul en tête à l'arrivée.
Voilà, maintenant, montrez-moi ce que vous trouvez de surréaliste qu'on rigole

Il est inutile de préciser que chaque année, Armstrong avait bien évidemment la meilleure équipe et de loin

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Ok je complète :
Octobre 1996 : L'ancien champion du monde sur route Lance Armstrong annonce qu'il souffre d'un cancer des testicules et qu'il doit se faire opérer très rapidement. On doute de le revoir un jour sur un vélo en compétition.
1997 : Ullrich s'impose face à l'armada Festina. Après avoir gagné à Andorre Arcalis et mis une mine à tous les spécialistes du CDM à St Etienne, il gère tranquillement ses minutes d'avance en montagne qui verra la victoire de Virenque à Courchevel, de Pantani à l'Alpe d'Huez et Morzine ou lors du dernier CDM chez Mickey avec Olano.
Pour l'anecdote, 1997 est l'année précédant ce qu'on a appelé plus tard "l'Affaire Festina". Le classement final fut le suivant : 1. Ullrich, 2. Virenque, 3. Pantani, 4. Olano, 5. Escartin, 6. Casagrande, 7. Riis, 8. Jimenez, 9. Dufaux, 10 Conti.
Virenque (2) et Dufaux (9) appartenait à l'équipe Festina, principal artisan de l'animation contre Ullrich et dont le dopage était devenu médical (cf le livre de leur médecin-kiné-fournisseur d'epo Willy Voët).
Pantani (3) et Jimenez (8) ont connu des destins similaires. D'abord gloire puis blessure puis dépression aggravée par l'accoutumance à certains produits et enfin suicide.
Olano (4), quichasse roulante en plaine mais largué en montagne, appartenait à la Once qui n'a jamais été très transparente non plus et dont un autre coureur (Zülle) a révélé en 1998 que ça se dopait très régulièrement dans les hôtels.
Escartin (5) appartenait à la Kelme ce qui suffit pour rien dire d'autre. Casagrande (6) a été maintes fois chopé à la nandrolone ou epo dans sa carrière et a bouffé plusieurs suspensions de 6 mois. Riis (7) est Mr 60%, surnom relatif à son taux d'hématocrites (50% étant le taux maximal autorisé pour une compétition)
Conti (10) étant le principal lieutenant de Pantani comme Dufaux était à Virenque. Il me semble qu'il a été chopé lui aussi plus tard pour une affaire de dopage.
Peut on prendre pour référence ce tour là ? Sachant la "prise de conscience"

et tous les moyens mis en oeuvre pour tenter de traquer les tricheurs durant les années suivantes, j'en doute réellement.
1999 : Lance Armstrong gagne son premier tour de France moins de deux ans après avoir vaincu son cancer des testicules après avoir assommé tout ce qui pouvait le gêner dans le premier CDM à St Etienne puis dans la première grande étape de montagne à Sestrières, avènement de la moulinette magique.
Zülle, le seul qui semblait être au niveau, avait perdu 6 minutes comme un con comme tu l'indiques et ne lui avait rien repris d'ailleurs, finissant à 7'37" au final.
2000 : Armstrong poursuit sa moulinette magique mettant Ullrich (2ème) à 6 minutes et Beloki à 10 ! La seule fois où il s'est fait débordé (Joux-Plane), il avait déjà 7 minutes d'avance sur Ullrich grâce à sa démo sur Hautacam et la montée du Ventoux avec Pantani. Sans doute avait il choisi de monter tranquillement sans forcer en finissant 8ème d'une étape gagnée par Virenque.. 3 jours plus tard, tout le monde prenait sa branlée en CDM.
2001 : Alpe d'Huez : tout le monde prend un tour de moulinette magique dans les dents. Le lendemain, rebelotte à Chamrousse et 10 de der à Saint Lary Soulan.. En 3 étapes gagnées par Armstrong, Ullrich a perdu 4 minutes, Beloki 5... Quand il ne gagne pas, il suit la roue du meilleur tout en larguant les autres comme à Ax les Thermes (Laiseka) ou Luz Ardiden (Ullrich).. Il finit avec presque 7 minutes d'avance sur Ullrich et plus de 9 sur Beloki..
2002 : Même sans Ullrich, Armstrong perd le premier CDM de 11 secondes.. Mais comme d'hab lache tout le monde que ce soit à la Mongie ou au Plateau de Beille.. Sinon il suit sans aucun problème le tempo des mecs les plus forts en laissant filer des échappées pas du tout dangereuses au général. Il finit avec 7 minutes d'avance sur Beloki (esseulé dans une Once comprenant les deux Galdéano, Jaschke, Azevedo, Olano ou Serrano qui gagnera le CDM

) et 8 sur Rumsas qui tombera pour dopage juste après le tour.
2003 : Après avoir assuré dans le CDM par équipe, Armstrong gère, même si il paraît plus faible qu'à l'habitude. Son seul tour où il a semblé "abordable" et non insurclassable. Ullrich fait sa crotte dans le cuissard en montagne, puis se gauffre lors du dernier CDM (il faisait alors quasiment jeu égal avec Armstrong) pour finir à 1 minute. Vinokourov 3ème à 4 minutes, Hamilton le fissuré de la clavicule qui transvase son sang, 4ème à 6 minutes.
Il s'agit réellement du seul tour où Armstrong a semblé humain. Certains prétendent que la préparation de l'équipe US Postal avait été handicapée par l'interdiction du fameux Actovegin quelques mois plus tôt.. Allez savoir..
2004 : Armstrong sur le déclin vu sa victoire à l'arraché en 2003. Mayo impérial devant lui au Dauphiné un mois auparavant. Malédiction fatale du sixième tour.. Et bah nooooooon ! Armstrong finit 2ème du prologue puis gagne avec son équipe de rouleur le CDM par équipe. Il fait les écarts dans la montagne en tirant quelques mecs avec lui mais en prenant les bonifs à la Mongie, au Plateau de Beille et à Villard de Lans.. Mais comme ce sont jamais les mêmes.. Derrière, ça se désagrège. Chacun craquera dans une étape de montagne, sauf Basso qui est à fond dans la roue.
Ensuite, les CDM de l'Alpe d'Huez et de Besançon sont moulinés à la vitesse turbo permettant au classement final de mettre Klöden (2ème) et Basso (3ème) à plus de 6 minutes.
2005 : Après s'être fait laché dans chacune de ses précédentes sorties par un groupe de coureurs, il met d'entrée presque une minute à tous ses opposants rien qu'avec 15 bornes de prologue. Il est le seul à n'avoir connu aucun "jour sans" parmi les grands favoris : ceux qui ont pu le suivre dans les Alpes ont claqué dans les Pyrénnés et inversement. Les autres finissent claqués, lui arrive impassible. Le prochain CDM devrait lui permettre de mettre tout le monde à distance pour un écart plus conforme à "l'habitude"
Durant ses 4 premiers tours de France, Armstrong a été absolument inhumain en moulinant comme un taré partout et en creusant des écarts monstrueux. Durant ses probables 3 derniers, il a su tenir un rythme et faire des efforts considérables à chaque étape durant les 3 semaines de courses.
Combien de fois a t'il paru en danger sur le tour ces 7 dernières années ? Absolument aucune.
On ne peut pas mettre ces résultats sur le dos de la nullité des autres ou sur la chatte qu'il a. Il y a eu ces phénomènes certes, mais sur 7 ans, ce n'est réellement pas possible.
Avait il la meilleure équipe à chaque fois ? Peut être sur toutes les années la meilleure mais une des meilleures certainement tant le niveau des Once ou des TMobile a été réellement impressionnant. Faudrait juste causer tactique avec les Allemands, ça leur ferait réellement du bien...

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Putain vous avez déconné là
On était parti sur le débat : Armstrong n'est pas capable de suivre les meilleurs grimpeurs en motagne et les meilleurs rouleurs en CLM, et là j'me retrouvre avec une tartine de faits de course qui part de Indurain jusqu'à Escartin en passant par Cyrille Guimard
Bon, deux-trois trucs.
<!--QuoteBegin-Pouin+--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>
QUOTE (Pouin)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin-->Peut on prendre pour référence ce tour là ?[/quote]
Comme référence du dopage-roi, oui, sans problème. Cette année là, Ullrich battait Pantani au top de sa forme en montagne, et un Riis de plus 3 minutes en CLM. Armstrong ne l'a jamais fait. Il a battu des tres bons coureurs, mais des gars de "son monde", des Beloki, des Ullrich, des Basso. Pas des extraterrestres des cols ou des Superman du CLM.
Et à Joux Plane, Armstrong était livide, attendu par ses coéquipiers. Si là il bluffait, il peut aller à Hollywood. Dire que "Sans doute avait il choisi de monter tranquillement sans forcer", c'est de la mauvaise foi. Si ça, ce n'est pas une défaillance, alors on peut dire que Jimmy Casper montait les cols sans difficulté, ça sera pas plus choquant.
Arsmtrong, les étapes en montagne, il les aura souvent gagnée par défaut, face à des "coureurs complets" dans son style. Indurain n'avait que quelques "leaders" concurrents directs, Rominger, Riis ou Zulle, qu'il tenait en respect comme Armstrong tient Beloki, Ullrich ou Basso. Mais en plus, il avait des grimpeurs comme Chiappucci, Pantani, Virenque, Leblanc voire Bugno à se coltiner. Armstrong n'a quasiment jamais connu cela, Mayo, Heras et cie n'ont été que des étoiles filantes.
Enlevez ces purs grimpeurs des palmares des années 90, et comptez combien de victoires d'étapes aurait remporté Indurain sans leur présence. Il n'y en a pas beaucoup moins que pour Armstrong, qui lui aura eu une paix royale sur ce plan.
Bref, s'indigner du septennat d'Armstrong quand on voit la concurrence minable qu'il a eu à affronter pendant au minimum 3 ans (Zulle et Escartin cuits, Beloki jeunot, Moreau, Virenque, Ullrich mal préparé), quand on voit comment Beloki et Basso ont su faire jeu égal en 2003 et 2004 alors qu'ils étaient loin d'avoir les moyens de l'US Postal, quand on voit la faillite des grands grimpeurs (Adieu Sevilla, Ochoa, Botero, Heras, fauchés par le scandale Kelme), quand on voit les stratégies d'équipes minables des adversaires, bah franchement... La domination d'Indurain était au moins aussi choquante, celle de Riis et Ullrich, n'en parlons pas. [/quote]

La longueur du message avec le double quote
