<!--QuoteBegin-Gérard Bédécarrax de Sax+Jul 31 2005, 09:44 PM--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>
QUOTE (Gérard Bédécarrax de Sax @ Jul 31 2005, 09:44 PM)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin-->
- Spiderman 2(DVD). Incroyable à quel point mon opinion a changée entre la vision au cinéma et celle la. C'est simple, j'étais sorti de la salle enchanté, par la subtilité de la personnalité de Parker/Spiderman, le rythme parfait du métrage ou encore le super vilain très réussi, et prèt à oublier les relents patriotiques du film. Là j'ai juste eu envie de gerber, la faute au ridicule des situations et des personnages, à l'enrobage de guimauve, à la fin interminable et à pleins d'autres trucs qui me reviennent pas à l'esprit, parmi lesquels on trouve surement les relents patriotiques du film

'fin voilà, j'ai du mal à comprendre comment j'ai pu passer d'un extrème à l'autre en si peu de temps. Peut être suis-je plus à même de pardonner/oublier quand j'ai payé ma place. Je peux facilement pardonner le kitsch général(quand j'oublie d'oublier que c'est avant tout un film de super héros), j'ai plus de mal à pardonner Kirsten Dunst qui court au ralenti en robe de mariée sur fond de violons et de zoziaux qui s'envolent
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Moi le film m'avait fait exactement cet effet dès la première vision. Je l'ai revu depuis en dividi et j'ai pas changé d'avis, bien au contraire. Dès le départ, ça sent pas bon avec le livreur de pizza arabe à NY, on sent bien la démagogie du film qui trouve son appothéose (1 p ou 2, j'ai un doute) dans la scène du métro où tous les new-yorkais sont solidaires. Nawak. Autre truc, j'ai lu pas mal de bd spiderman dans ma folle jeunesse et j'ai pas le souvenir de l'avoir jamais vu aussi " clark kent " dans son attitude.
Bon, je saute du coq au vin mais je viens de subir charlie et la chocolaterie.
Vu aujourd'hui en vo, c'est une franche déception par rapport à tout ce que je pouvais en espérer. Burton semble avoir troqué tout ce qui faisait la magie de son univers contre un trop plein de bons sentiments plus sirupeux que les bonbecs de l'usine à Wonka. Les scènes familiales sont indignes du pire walt disney, la morale ringarde est limite douteuse et les quatre vieillards ajoutés au gosse sont tous à claquer.
On comprend très vite que dans ce film, il ne sera pas question de nostalgie de l'enfance ni même de rêve ou dieu sait quelle connerie mille fois rebattues mais tout juste de l'exploitation d'un bouquin articulée autour d'une overdose d'effets numériques, avec en prime la tronche hallucinée de Depp qui cabotine (marrant 5 mn, très vite lourd ensuite.)
Je colle 1/6 pour la perfomance de Deep Roy.
PS : Je savais pas que la monnaie du Maroc était le mouton. On en apprend des choses avec Tim Burton.