La FIFA a délivré ses prix habituels de fin de tournoi, le Ballon d'Or adidas, qui récompense le meilleur joueur du tournoi, et le Soulier d'Or adidas, qui récompense le meilleur buteur -et le cas échéant le meilleur passeur.
A noter que le Ballon d'Or est décerné par les journalistes accrédités du tournoi. Pas de surprise, l'Argentin Lionel Messi a été couronné Meilleur Joueur devant les Nigérians John Obi Mikel et Taye Taiwo, tandis que la lutte a été serrée pour le Soulier d'Or, jusqu'au bout. Mais c'est finalement Lionel Messi qui l'emporte avec six buts, dont deux marqués en finale. Oleksandr Aliiev et Fernando Llorente le suivent.
Soulier d'Or adidas :
Lionel Messi (Argentine) : 6 buts, 2 passes décisives
Pendant le premier tour, aucun joueur n'a plus marqué de son empreinte le jeu de son équipe que le footballeur du FC Barcelone. Rapide comme l'éclair, Messi, 17 ans à peine, a certes dû ronger son frein sur le banc des réservistes pendant une mi-temps lors du premier match. Mais il a démontré toute l'étendue de son incroyable talent dès son entrée en jeu. Lors du match remporté 2:0 contre l'Egypte, il a remercié son entraîneur Francisco Ferraro de sa confiance en marquant un but. Au four et au moulin lors de la victoire 1:0 aux dépens de l'Allemagne, c'est lui qui a amené le but. Et " Leo " a continué à monter en puissance, en marquant et donnant une passe décisive en quart de finale contre l'Espagne et de nouveau en demi-finale contre le Brésil. Mieux encore, il a inscrit les deux buts de son équipe en finale contre le Nigeria. Ce n'est décidément pas par hasard que Joan Laporta, le président de Barcelone, parle de lui comme d'un diamant brut.
Fernando Llorente (Espagne) : 5 buts, 2 passes décisives
A première vue, l'on pourrait penser que la taille de cet avant-centre (1,94 m) constitue son principal atout. Mais le jeune sociétaire de l'Athletic de Bilbao n'est pas seulement à l'aise dan le jeu aérien ; il est également très adroit balle au pied et aux abords de la surface de réparation. Habitué aux marquages serrés, Llorente sait garder le ballon et entraîner les défenseurs sur lui afin de créer des espaces pour ses coéquipiers. Les cinq buts qu'il a marqués dans cette première phase du Championnat du Monde Juniors montrent qu'il a l'art de se trouver au bon endroit au bon moment, ce qui en fait l'attaquant de référence de son équipe. "Je suis satisfait de mes prestations, mais ce n'est pas là le plus important. Ce qui importe, c'est de tout mettre en œuvre pour que l'équipe obtienne de bons résultats."
Oleksandr Aliiev (Ukraine) : 5 buts, 1 passe décisive
Auteur de cinq buts en trois matches de groupe, Aliiev (20 ans) a impressionné les observateurs par les qualités de finisseur dont il a fait preuve à Pays-Bas 2005. Le petit numéro 8 ukrainien a su allier ses talents de buteur à un gros travail dans l'entrejeu. Les trois matches de groupe lui ont permis d'étaler sa polyvalence et de terminer à la première phase en tête du classement des buteurs avec l'Espagnol Fernando Llorente. Si le sélectionneur Alexei Mikhailichenko a regretté les difficultés de son équipe à la finition, il n'a eu aucune critique à formuler à l'encontre d'Aliiev.
Ballon d'Or adidas :
Lionel Messi (Argentine), 423 pts :
Pendant le premier tour, aucun joueur n'a plus marqué de son empreinte le jeu de son équipe que le footballeur du FC Barcelone. Rapide comme l'éclair, Messi, 17 ans à peine, a certes dû ronger son frein sur le banc des réservistes pendant une mi-temps lors du premier match. Mais il a démontré toute l'étendue de son incroyable talent dès son entrée en jeu. Lors du match remporté 2:0 contre l'Egypte, il a remercié son entraîneur Francisco Ferraro de sa confiance en marquant un but. Au four et au moulin lors de la victoire 1:0 aux dépens de l'Allemagne, c'est lui qui a amené le but. Et "Leo" a continué à monter en puissance, en marquant et donnant une passe décisive en quart de finale contre l'Espagne et de nouveau en demi-finale contre le Brésil. Mieux encore, il a inscrit les deux buts de son équipe en finale contre le Nigeria. Ce n'est décidément pas par hasard que Joan Laporta, le président de Barcelone, parle de lui comme d'un diamant brut.
John Obi Mikel (Nigeria), 130 pts :
Soumis à une grosse pression avant la compétition, le jeune meneur de jeu nigérian a trouvé un endroit idéal pour évacuer la tension : le milieu du terrain. Réputé pour avoir l'expérience d'un taulier de 30 ans, Mikel a trouvé le temps et l'espace pour orchestrer les meilleures attaques de son équipe. Grand, élégant et puissant, le maestro africain a gardé son sang-froid pour convertir le penalty qui a donné une confortable avance de 2:0 aux Flying Eagles contre la Suisse, lors du troisième match décisif. Distributeur hors-pair, il a également été décisif par sa vision du jeu et son sens de l'organisation dans les rencontres très serrées contre l'Ukraine et les Pays-Bas, avant de régner en maître sur la demi-finale face au Maroc. Dans le futur, de grandes choses sont attendues de la part de cette perle de 18 ans.
Taye Taiwo (Nigeria), 48 pts :
Auteur de deux buts décisifs dans le parcours tonitruant du Nigeria jusqu'à la finale, l'arrière gauche marseillais s'est avéré être une ressource offensive inattendue pour les Flying Eagles. Grand, puissant et doté d'une concentration peu commune pour son jeune âge, l'imposant numéro 3 a été l'un des meilleurs atouts des Africains des deux côtés du terrain. Signataire de deux penaltys - dont celui de la victoire - lors de l'interminable séance de tirs au but contre les organisateurs, ce jeune homme a prouvé qu'il n'était pas du style à se laisser impressionner. Promis à un grand avenir, le toujours souriant Taiwo a été l'un des footballeurs les plus en vue aux Pays-Bas.