georges profond d'opiom<span style='color:blue'>ORUMA</span>
Ça ne vous fait pas peur de venir dans un club qui perd ?
Ah quelle question ! Déjà je remercie Dieu d’être à Marseille. Pour moi c’est comme un rêve de jouer à l’OM. Je suis très content d’être là
Les supporters attendent beaucoup de vous. Vous avez la pression ?
Je connais Marseille. Je lis le journal comme tout le monde. J’ai discuté avec des joueurs qui étaient là avant. Mais c’est notre métier. Le métier est dur et passionnant. Je sais qu’à Marseille les supporters ne sont pas patients mais il faut faire avec. Il n’y a rien de facile dans la vie. La pression est toujours là, il faut faire avec. Il faut prier Dieu pour avoir la bonne santé et qu’on puisse bien faire notre boulot.
Pourquoi avez-vous choisi Marseille ?
Depuis l’année dernière Marseille m’avait demandé de venir. Sochaux ne m’avait pas laissé partir. Mes copains, mes amis, ma famille, tout le monde m’a dit que je serais mieux à Marseille. D’autres clubs m’ont fait des propositions mais j’ai choisi Marseille.
Comment pouvez-vous vous préparer alors que l’effectif n’est pas au complet ?
C’est pas mon problème. Mon problème c’est le terrain. Les dirigeants et le coach font tout pour avoir l’effectif complet au plus vite. Moi je m’occupe du terrain, j’essaye de faire de mon mieux, après on verra.
De l’extérieur comment avez-vous vécu les derniers changements à Marseille ?
L’OM c’est l’OM. C’est spécial. Pour moi c’est un challenge et je prends mes responsabilités pour relever ce challenge. C’est un challenge tous les jours. Tout le monde veut progresser tous les jours. On ne sait pas ce qui va se passer mais je suis venu ici pour tenter quelque chose. Il faut toujours tout tenter. Si tu réussis tant mieux si tu ne réussis pas… mais j’espère que je vais réussir.
Mais certains grands joueurs, comme Pédretti, n’ont pas réussi ?
Tu ne peux pas dire ça. Moi je ne suis pas Pedretti, je suis Wilson Oruma
. C’est un nouveau challenge pour Wilson Oruma et je suis prêt à relever ce challenge. On verra ce que ça donne. Wilson Oruma va essayer de tenter sa chance. Si ça sourit, tant mieux, si ça ne sourit pas…c’est pas tout le monde qui a réussi à l’OM.Vous savez ce qu’on va vous demander sur le terrain ?
De bien me familiariser avec mes coéquipiers et de trouver du plaisir. Après le boulot ça passe bien. J’ai confiance au coach et je sais qu’il a confiance en moi.
Tu vas apporter de la vitesse au jeu ?
C’est facile de dire ça aujourd’hui (rires)… mais il faut travailler pour régler ce problème de vitesse. Si ce n’est pas moi. Ce sera quelqu’un d’autre, mais on travaille pour régler ce problème et j’espère qu’il va être réglé.
Mais toi, tu joues toujours vers l’avant ?
Les compliments c’est gentil mais le terrain c’est autre chose. Si c’est pas moi c’est un autre. Le football c’est collectif, c’est l’esprit d’équipe. Avec cet esprit là, ce n’est que du bonheur.
Quelle est ta situation avec l’équipe du Nigeria ?
Je ne m’entendais pas bien avec l’ancien sélectionneur. Il m’a invité deux ou trois fois et j’ai refusé d’y aller. Pour le moment je ne pense qu’à mon championnat, pas à l’équipe nationale. Je suis fier d’être Nigérian mais il y a un choix à faire.
Vous n’irez pas faire la CAN ?
Je ne peux pas dire ça aujourd’hui. On verra après.
Qui connaissiez-vous comme joueurs à Marseille ?
Je connais presque tous les joueurs qui sont à l’OM. Déjà, les joueurs qui sont ici, sont tous de grands joueurs. On les voit la télé et dans les journaux. A Lens, j’ai joué avec Fred Dehu, mais je connais presque tout le monde Péguy, Batlles, Fabien… à force de faire de bonnes choses quand tu joues à l‘OM, tu es connu partout.
Vous vous êtes parfaitement remis de votre opération ?
Je fais tout pour. Après avoir été opéré du ménisque, j’ai joué tous les matchs jusqu’à la fin du championnat. Il n’y a pas de souci. Là, on est rentré de vacances depuis deux jours, et on se prépare pour faire une bonne saison.
Merci. Dieu vous bénisse.
======================
<span style='color:blue'>BATLLES</span>
Vous restez à l’OM ?
Pour l’instant je ne sais pas. Je n’ai pas encore ressigné à Marseille. Il y a des négociations en cours avec le club. Pour l’instant je ne sais pas si je serai marseillais. Il me reste un an de contrat. Si je dois le faire, je le ferai. Je suis en contact avec Toulouse. Il y a aussi d’autres clubs qui se sont manifestés mais Marseille ne veut pas me laisser partir pour l’instant. Je négocie avec José et Pape. Moi je suis bien ici. Je ne vois pas pourquoi je partirai. C’est vrai que la proposition de Toulouse est très intéressante pour moi. Il faut faire le point à tous les niveaux avant de dire si je pars ou si je reste. Pour l’instant je ne suis pas dans l’optique qui est de dire : "je veux partir absolument".
Ici l’équipe n’est pas encore complète, c’est inquiétant pour vous ?
Il y a des gens qui travaillent pour faire une équipe compétitive comme on sait quelle doit être à Marseille. Ils feront tout pour faire une équipe capable d’atteindre les objectifs que Marseille se fixe tous les ans. Au contraire de l’année dernière, on espère pouvoir travailler tous ensemble rapidement pour y arriver. La saison dernière, des joueurs sont arrivés juste avant le début du championnat et on n'avait pas pu faire de stages de préparation ensemble. Si les dossiers actuels peuvent avancer rapidement, je pense que ça serait bien pour tout le monde, surtout pour le club.
La situation est bizarre, vous ne savez toujours pas si vous serez à Marseille la saison prochaine alors que le championnat va débuter ?
Je suis dans la situation où je dois terminer mon contrat avec Marseille. Rien ne dit que je ne vais pas être encore marseillais jusqu’à la fin de cette saison. Je négocie les choses. J’ai un certain âge. C’est normal. Pour l’instant c’est vrai que c’est un peu flou, mais c’est flou dans beaucoup de clubs. Je pense que les dirigeants préfèrent faire avancer les dossiers des joueurs qu'ils veulent recruter plutôt que de parler avec moi. C’est vrai que si ça aboutissait rapidement, ce serait bien.
Toulouse propose un contrat intéressant ?
Ils me proposent un contrat de quatre ans. C’est important. Après il y a la possibilité d’une reconversion. Essayer de faire quelque chose là-bas avec eux. Mais aujourd’hui Marseille ne veut pas me laissait partir. Ça fait partie du métier. Moi j’essaye de faire mon métier du mieux possible. J’espère simplement qu’on trouvera un terrain d’entente avant le début du championnat. Aucune date n’est fixée. Dans 4 mois je suis libre. Je pourrai signer où je veux.
Vous êtes nombreux dans l’effectif à ne pas être fixés sur votre avenir ?
Moi je parle pour moi. Les autres je ne sais pas. Il faudra leur poser la question. En fait, on n’a pas tous parlé ensemble encore, on est un peu dispersé.
Ça bouge beaucoup plus que prévu, c’est une bonne chose selon vous ?
Je vous dirais ça cette année si je suis encore là.
Vous savez comment vous allez jouer si vous restez ?
J’attends de voir. Ça dépendra de la physionomie de l’équipe qui va être faite. Pour l’instant on n’a pas d’idées.
Comment ça se passe avec Fernandez ?
Très bien. On essaye d’intégrer au plus vite les nouveaux joueurs arrivés. Ce qui serait bien, c’est qu’on puisse partir en stage avec un groupe un peu plus étoffé. Avec une équipe qui voit un peu plus le jour pour pouvoir tous s’impliquer ensemble et apprendre à se connaître plus vite.
Vous attendez une discussion avec Fernandez ?
Le coach a discuté avec José et Pape. Ils ne veulent pas que je m’en aille. Pour le positionnement on entrera dans les détails plus tard. On a repris depuis deux jours. On verra plus tard comment on doit se situer, et comment on va jouer. Moi je ne fais pas l’équipe. Je suis là pour travailler donner le maximum.
Comment situez-vous l’Intertoto ?
J’ai vécu des matchs extraordinaires en coupe d’Europe ici. Si tout le monde pouvait revivre ça cette année, même en passant par l’Intertoto, ce serait formidable pour Marseille ainsi que pour l’équipe. On a raté de peu la quatrième place qualificative. On joue en Intertoto, il faudra jouer à fond; même si on sait aussi que ça va être compliqué parce qu’il y a beaucoup de monde. Lille l’a jouée l’année dernière et ça ne les a pas empêché de faire une grosse saison. Si on a la possibilité de faire comme eux, ce sera très bien.
Vous, que faites-vous en ce moment ?
Des tests médicaux et pas mal de foncier. Vus que les matchs vont arriver rapidement, il va falloir accumuler aussi une charge physique, une charge de foncier rapide pour pouvoir enchaîner les matchs.
Vous souffrez actuellement ?
On souffre de la chaleur. Il fait chaud, il n’y a pas trop d’air et c’est un peu compliqué. On va à Aix-les-Bains dans une semaine, on sera plus à la fraîche ça sera sûrement plus facile.
==========================
<span style='color:blue'>RIBERY</span>
Où en est votre dossier ?
Pour l’instant je ne peux rien dire. C’est vrai que c’est aussi un peu bizarre. Mais on a tous les documents qu’il faut. Je sais que Marseille s’est bien renseigné avant de me faire signer. Je pense que ça va bien se passer.
Où en est votre affaire d’agression ?
J’ai déposé plainte. J’ai une avocate et un agent. Pour l’instant je préfère rien dire. Ça faisait six mois que je n’étais plus en contact avec mon ancien agent. Il n’avait pas à gérer l’un de mes dossiers. Il y avait aussi Allen Fresco et le directeur sportif. Moi je n’ai pas voulu discuter avec eux. J’ai appelé la gendarmerie. J’ai déposé plainte et je n’en sais pas plus. Maintenant c’est à eux à s’expliquer devant les gendarmes.
Ils pourraient poser de nouveaux problèmes ? Ca ne doit pas être facile à vivre ?
Non c’est vrai que c’est un peu chiant parce que j’étais chez moi en famille, et je n’ai pas pu profiter de ma signature à Marseille. Pourtant au fond de moi je suis très content d’être ici. Mais maintenant je pense que tout le monde va bien me protéger ici. Ma famille est aussi bien protégée du côté de Boulogne-sur-Mer. A partir de maintenant moi je ne me concentre que sur le football. Tous ces dossiers maintenant c’est mon avocate qui les gère avec l’OM.
Ils peuvent bloquer votre lettre de sorties à la fédération Turque ?
Nous, on a tous les documents. J’ai des preuves comme quoi je n’ai pas été payé. Eux vont tout faire pour m’empêcher de venir à l’OM et essayer de me récupérer. On verra par la suite mais je suis confiant. J’ai confiance en mon club et en mon avocate. Galatasaray sont très connu par la FIFA. Il n’y a pas que mon dossier. D’autres personnes ont eu aussi des problèmes de paiement. Sébastien Perez à lui aussi eu des problèmes de paiement là-bas. Déjà avant mon arrivée là-bas, tous les joueurs avaient des problèmes de paiement. Ça faisait quatre mois qu’ils n’étaient pas payés. Je pense que mon ancien agent est en faute.
Ce dossier vous a perturbé ?
Non moi je ne vous prends pas la tête. Je suis très content d’être ici. Ça se passe super bien avec les joueurs et les dirigeants. J’ai été très bien accueilli et quand je suis sur le terrain je ne pense qu’au football. Je ne pense pas en premier aux problème avec Galatasaray.
Vous pensez jouer les premiers matchs avec Marseille ?
On n’a pas encore discuté de ça avec Marseille. Moi je pense que je peux jouer dès le premier match en Inter toto. J’espère que je vais jouer. Si le coach me demande de jouer, je jouerais. Si le club me donne la permission de jouer, je jouerai pour le club.
Que ressentez vous d’arriver à Marseille ?
Je suis jeune, j’ai 22 ans. Comme beaucoup de joueurs je n’ai pas pu refuser Marseille. Qui peut refuser ça ? C’est un très grand club qui a beaucoup d’ambitions, des objectifs importants et un bon public. Moi j’aime bien l’ambiance, les supporteurs. Les gens ici ne vivent que pour le foot. Il y a tout pour être heureux. Le soleil, la mer. Ici il y a tout pour réussir.
Si Fernandez n’avait pas été là vous seriez venu malgré tout ?
Je pense. Je pense que la présence de Fernandez a accéléré le dossier mais j’avais parlé avec M. Diouf et M. Anigo au téléphone. J’avais déjà parlé de Marseille avec mon nouvel agent.
Quel entraîneur est Jean Fernandez ?
On peut dire que c’est un fou de foot. C’est sa passion. Il ne vit que pour le foot. Il n' aime pas trop les joueurs qui trichent. Il aime bien quand on mouille le maillot, quand on donne tout. Il ne faut pas tricher sur une passe ou autre chose à l’entraînement. Il faut gérer et donner le maximum pour nous et pour le club.
C’est un entraîneur dur avec les joueurs ?
Non pas trop. Au contraire. Il ne met pas de pression aux joueurs. Il faut qu’on fasse le travail qu’il demande. Moi, j’essaye toujours d’appliquer les conseils que me donne le coach sur le terrain. Le coach est très gentil. Il est cool. En plus il aime les jeunes et les joueurs qui ont de l’expérience. Il fait toujours jouer ceux qui donnent le maximum sur le terrain.
Jean Fernandez aime le jeu donc on va voir du jeu ?
C’est vrai. Le club attend beaucoup, des titres, du jeu. Le coach aime bien ça. Il y a des joueurs de qualité pour faire du jeu et donner du plaisir aux supporteurs.
Vous savez quels joueurs vont venir ?
Non, je lis les journaux. Qu’on parle de Niang, de Kezman. Je n’en sais pas plus.
Quel sera ton rôle sur le terrain ?
Moi je j’aime bien jouer sur le côté, à droite ou à gauche. Pour moi ça s’est bien passé depuis un an et demi j’espère que ça va continuer à Marseille. Mais je ne sais pas exactement où veut me faire jouer le coach. Peut-être que je vais remplacer Fabien Barthez… Non, je plaisante.
Votre séjour en Turquie vous a fait progresser en quoi ?
Déjà le fait de quitter la France et de jouer en Turquie, ça oblige à apprendre à se débrouiller tout seul. J’ai trouvé aussi que le football là bas m’allait bien. C’est vrai que c’est pas comme France, c’est plus facile. On va dire que le football est moyen. Il n’y a que trois ou quatre équipes qui jouent en haut du tableau. C’est une bonne expérience
Ça va vous permettre de supporter la pression marseillaise ?
Oui parce que là-bas aussi le club et chaud, on peut dire. Les matchs comme Galatasaray, Fenerbatche et Bésiktas aussi, c’est des derbys un peu chauds. J’ai joué deux fois ces derbys. Qu’on a battu Fenerbatche en Coupe 5 à 1 à domicile. Chez eux on a perdu un à zéro. Là j’ai vraiment vu ce que c’était un derby.
"Une action, ça monte et ça descend, c'est comme un ascenceur" 
