Article De L'equipe, Diouf-anigo!
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butterfly15
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
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Pape Diouf met la pression
OM Marseille (Bouches-du-Rhône) DE NOTRE CORRESPONDANT
PAPE DIOUF, président du directoire de l'OM, a expliqué, hier, que les efforts de Louis Acariès, le bras droit de Robert Louis-Dreyfus, pour installer un ticket Diouf-Anigo à la tête du club la saison prochaine, « participent d'une démarche sincère et positive qui s'inscrit dans les intérêts du club ». Mais de préciser tout de suite : « Lorsque je suis venu ici, c'était dans des attributions très précises. Si je dois rester, rien ne sera soustrait à mes prérogatives.
L'analyse se partage toujours, la décision absolument jamais. » Le message est à double détente. D'abord en direction de José Anigo, qui ne devrait occuper que le poste attribué par Diouf dans le prochain organigramme et donc sans doute pas celui de directeur sportif comme l'espère l'ancien entraîneur de l'OM. Ensuite pour Louis-Dreyfus, via Acariès. Accepteront-ils de le laisser seul maître à bord ? Imposeront-ils Anigo dans le fauteuil de directeur sportif au risque de provoquer un bras de fer avec Diouf ? La situation est, aujourd'hui, loin d'être décantée.
Pape Diouf met la pression
OM Marseille (Bouches-du-Rhône) DE NOTRE CORRESPONDANT
PAPE DIOUF, président du directoire de l'OM, a expliqué, hier, que les efforts de Louis Acariès, le bras droit de Robert Louis-Dreyfus, pour installer un ticket Diouf-Anigo à la tête du club la saison prochaine, « participent d'une démarche sincère et positive qui s'inscrit dans les intérêts du club ». Mais de préciser tout de suite : « Lorsque je suis venu ici, c'était dans des attributions très précises. Si je dois rester, rien ne sera soustrait à mes prérogatives.
L'analyse se partage toujours, la décision absolument jamais. » Le message est à double détente. D'abord en direction de José Anigo, qui ne devrait occuper que le poste attribué par Diouf dans le prochain organigramme et donc sans doute pas celui de directeur sportif comme l'espère l'ancien entraîneur de l'OM. Ensuite pour Louis-Dreyfus, via Acariès. Accepteront-ils de le laisser seul maître à bord ? Imposeront-ils Anigo dans le fauteuil de directeur sportif au risque de provoquer un bras de fer avec Diouf ? La situation est, aujourd'hui, loin d'être décantée.
"Je suis le sergeant tirailleur Highway, j'ai descendu plus d'bières, ramassé plus d'pêche, baisé plus d'pouffiasses que vous tous ici bande de bleusaille". 
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Le grand chantier
Alors que l'équipe olympienne jouera sa saison à Bordeaux, samedi soir, tout le monde s'active en coulisses pour l'année prochaine. Première étape : définir un organigramme pour savoir qui fera quoi et rassurer les joueurs. Mais comme rien n'est jamais simple à l'OM, cela risque de tourner rapidement en nouvelle lutte de pouvoir.
«Avant toute chose, je souhaitais rendre hommage à un homme, Philippe Piola, qui, pendant neuf mois, a été mon collaborateur loyal, fidèle et compétent. Il a peut-être été évincé de manière injuste car il a beaucoup travaillé. Il arrivait au bureau vers 9 heures et ne repartait pas avant 20 heures ou 21 heures. Il n'était pas un intermittent. Je dis tout cela avec une grande sincérité, et non pas pour faire de la politique.» Le message de Pape Diouf était clair, mardi, à la Commanderie. Il s'adressait bien entendu à son manager général adjoint, renvoyé la semaine dernière par le conseil de surveillance, mais aussi à ce même conseil et à Robert Louis-Dreyfus. Une manière de leur dire qu'il ne se sentait pas affaibli et qu'il n'était pas encore prêt à se taire. Il s'agissait de l’énième épisode d'un mauvais sitcom débuté depuis plusieurs mois déjà, une lutte de pouvoir qui devra vite se régler si l'OM veut correctement préparer la saison prochaine. Et oublier tous les remous de celle-ci, qui s'achèvera samedi soir, à Bordeaux. Les esprits semblent s'être pourtant calmés. On a ainsi appris en début de semaine que les relations entre Pape Diouf et Louis Acariès, ancien boxeur et lieutenant de RLD, jusque-là très tendues, s'étaient pacifiées.
«Mes prérogatives ne sont pas négociables»
Une rumeur a également fait état d'un rapprochement entre Diouf et Anigo, rumeur confirmée par le président du directoire en personne. «Ce n'est pas d'aujourd'hui que date mon intention de travailler avec José», a ainsi indiqué Diouf. «Je l'avais prévu depuis longtemps mais l'année a été mouvementée. Je vous rappelle que c'est moi qui avait décidé que José devait rester à mes côtés et non pas retourner à la formation lors de sa démission du poste d'entraîneur. Il fait partie des personnes franches dans ce club, et je n'ai pas peur de lui tourner le dos. Je ne pourrais pas en dire autant de tout le monde…» Les deux hommes seraient donc tout à fait d'accord pour travailler ensemble. Pourtant, comme dans ce club si particulier rien n'est jamais limpide, il existe encore un bémol. Pape Diouf a en effet bien précisé que «rien ne sera soustrait à mes prérogatives. Cela signifie que j'aurai toujours la responsabilité de l'entraîneur, et donc de sa nomination, des joueurs, du recrutement, du staff médical et des intendants. Ces prérogatives sont contractuelles, il s'agit de la seule chose qui n'est pas négociable». En cas d'un duo Diouf-Anigo, le premier serait donc le décideur, le second seulement son exécutant. L'actuel président l'a d'ailleurs affirmé haut et fort : «L'analyse doit se partager, la décision jamais !» Anigo acceptera-t-il d'être aux ordres de Diouf alors qu'il semblait vouloir plus de responsabilités ? Rien n'est moins sûr. Et Louis-Dreyfus et Acariès ont-ils vraiment envie de laisser Diouf clamer sa liberté alors qu'il leur a déjà mis les nerfs à vif depuis son arrivée ? Ce n'est pas certain non plus.
Troussier ne se laissera pas faire
Rien n'est donc encore résolu alors que tous les joueurs réclament à mots couverts de connaître l'organigramme et surtout leur futur entraîneur. D'autant que, touché dans son orgueil, notamment par la rumeur Metsu, Philippe Troussier n'a pas l'intention de se laisser facilement mettre sur la touche. Après avoir expliqué qu'il savait depuis longtemps s'il allait rester ou partir, il s'est contredit mardi en affirmant que sa décision n'était pas encore prise, ajoutant même : «C'est moi qui aurai le dernier mot !» L'entraîneur actuel n'est pas dupe et sait ce qui se trame dans son dos. Une manière de fonctionner qu'il n'apprécie guère. «S'il y a un rapprochement (NDLR : entre Diouf et Anigo) pour un projet sportif, c'est une bonne chose pour l'OM. Mais si c'est pour se mettre d'accord pour me virer, je trouve cela léger. En tout cas, j'espère qu'ils ne perdent pas trop d'énergie pour cela, ce serait dommage.» Les hostilités devraient se poursuivre dès la fin du championnat, et le coup de sifflet final de la saison pourrait bien donner le top départ à une nouvelle guerre interne. L'intersaison à Marseille ressemblera donc sûrement à «Dallas» avec l'accent du Sud. Côté supporters, on espère au moins qu'il y aura un happy end...
Le grand chantier
Alors que l'équipe olympienne jouera sa saison à Bordeaux, samedi soir, tout le monde s'active en coulisses pour l'année prochaine. Première étape : définir un organigramme pour savoir qui fera quoi et rassurer les joueurs. Mais comme rien n'est jamais simple à l'OM, cela risque de tourner rapidement en nouvelle lutte de pouvoir.
«Avant toute chose, je souhaitais rendre hommage à un homme, Philippe Piola, qui, pendant neuf mois, a été mon collaborateur loyal, fidèle et compétent. Il a peut-être été évincé de manière injuste car il a beaucoup travaillé. Il arrivait au bureau vers 9 heures et ne repartait pas avant 20 heures ou 21 heures. Il n'était pas un intermittent. Je dis tout cela avec une grande sincérité, et non pas pour faire de la politique.» Le message de Pape Diouf était clair, mardi, à la Commanderie. Il s'adressait bien entendu à son manager général adjoint, renvoyé la semaine dernière par le conseil de surveillance, mais aussi à ce même conseil et à Robert Louis-Dreyfus. Une manière de leur dire qu'il ne se sentait pas affaibli et qu'il n'était pas encore prêt à se taire. Il s'agissait de l’énième épisode d'un mauvais sitcom débuté depuis plusieurs mois déjà, une lutte de pouvoir qui devra vite se régler si l'OM veut correctement préparer la saison prochaine. Et oublier tous les remous de celle-ci, qui s'achèvera samedi soir, à Bordeaux. Les esprits semblent s'être pourtant calmés. On a ainsi appris en début de semaine que les relations entre Pape Diouf et Louis Acariès, ancien boxeur et lieutenant de RLD, jusque-là très tendues, s'étaient pacifiées.
«Mes prérogatives ne sont pas négociables»
Une rumeur a également fait état d'un rapprochement entre Diouf et Anigo, rumeur confirmée par le président du directoire en personne. «Ce n'est pas d'aujourd'hui que date mon intention de travailler avec José», a ainsi indiqué Diouf. «Je l'avais prévu depuis longtemps mais l'année a été mouvementée. Je vous rappelle que c'est moi qui avait décidé que José devait rester à mes côtés et non pas retourner à la formation lors de sa démission du poste d'entraîneur. Il fait partie des personnes franches dans ce club, et je n'ai pas peur de lui tourner le dos. Je ne pourrais pas en dire autant de tout le monde…» Les deux hommes seraient donc tout à fait d'accord pour travailler ensemble. Pourtant, comme dans ce club si particulier rien n'est jamais limpide, il existe encore un bémol. Pape Diouf a en effet bien précisé que «rien ne sera soustrait à mes prérogatives. Cela signifie que j'aurai toujours la responsabilité de l'entraîneur, et donc de sa nomination, des joueurs, du recrutement, du staff médical et des intendants. Ces prérogatives sont contractuelles, il s'agit de la seule chose qui n'est pas négociable». En cas d'un duo Diouf-Anigo, le premier serait donc le décideur, le second seulement son exécutant. L'actuel président l'a d'ailleurs affirmé haut et fort : «L'analyse doit se partager, la décision jamais !» Anigo acceptera-t-il d'être aux ordres de Diouf alors qu'il semblait vouloir plus de responsabilités ? Rien n'est moins sûr. Et Louis-Dreyfus et Acariès ont-ils vraiment envie de laisser Diouf clamer sa liberté alors qu'il leur a déjà mis les nerfs à vif depuis son arrivée ? Ce n'est pas certain non plus.
Troussier ne se laissera pas faire
Rien n'est donc encore résolu alors que tous les joueurs réclament à mots couverts de connaître l'organigramme et surtout leur futur entraîneur. D'autant que, touché dans son orgueil, notamment par la rumeur Metsu, Philippe Troussier n'a pas l'intention de se laisser facilement mettre sur la touche. Après avoir expliqué qu'il savait depuis longtemps s'il allait rester ou partir, il s'est contredit mardi en affirmant que sa décision n'était pas encore prise, ajoutant même : «C'est moi qui aurai le dernier mot !» L'entraîneur actuel n'est pas dupe et sait ce qui se trame dans son dos. Une manière de fonctionner qu'il n'apprécie guère. «S'il y a un rapprochement (NDLR : entre Diouf et Anigo) pour un projet sportif, c'est une bonne chose pour l'OM. Mais si c'est pour se mettre d'accord pour me virer, je trouve cela léger. En tout cas, j'espère qu'ils ne perdent pas trop d'énergie pour cela, ce serait dommage.» Les hostilités devraient se poursuivre dès la fin du championnat, et le coup de sifflet final de la saison pourrait bien donner le top départ à une nouvelle guerre interne. L'intersaison à Marseille ressemblera donc sûrement à «Dallas» avec l'accent du Sud. Côté supporters, on espère au moins qu'il y aura un happy end...
"Je suis le sergeant tirailleur Highway, j'ai descendu plus d'bières, ramassé plus d'pêche, baisé plus d'pouffiasses que vous tous ici bande de bleusaille". 
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si-ma-tante-en-avait
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Marseille: Diouf discute avec Anigo mais veut imposer ses conditions
mar 24 mai, 18h34
MARSEILLE (AFP) - Le président du directoire de Marseille (L1) Pape Diouf a déclaré mardi qu'il avait "entamé une discussion très longue" avec l'ancien entraîneur José Anigo, qui souhaite devenir directeur sportif du club de football, sur l'attribution d'un poste dans le futur organigramme.
Diouf a cependant martelé devant la presse, à l'adresse implicite d'Anigo et du représentant de l'actionnaire Robert Louis-Dreyfus, Louis Acariès, qu'il n'accepterait pas que ses "prérogatives contractuelles" de patron du secteur sportif lui soient "soustraites", affirmant que "si l'analyse se partage toujours", la "décision ne se partage jamais".
Et d'énumérer, à bon entendeur, ces "attributions": "responsable des entraîneurs, de leur nomination, des joueurs, du recrutement, du staff médical et des intendances".
Une volonté de marquer son territoire, voire de sortir la tête haute s'il jugeait sa marge de manoeuvre définitivement compromise, comme il a dû s'y résoudre avec l'éviction "injuste" la semaine passée, sur décision du conseil de surveillance, du manageur général adjoint délégué au secteur sportif, Philippe Piola, l'un de ses proches, à qui il a tenu à rendre un hommage marqué.
"Acariès a la volonté manifeste de trouver une solution pour pacifier définitivement la situation actuelle (...) en me proposant un plan d'action dans lequel il intègre José Anigo. C'est un plan que j'avais quasiment mis en place, José pourrait en témoigner. Je l'avais prévu depuis longtemps, mais je souhaitais attendre la fin de cette saison mouvementée pour resserrer les boulons", a indiqué Diouf.
Le dirigeant marseillais a, au passage, salué la "démarche très sympathique et le sentiment de sincérité" d'Acariès à son égard, alors que les deux hommes s'étaient livrés voici quelques semaines à des joutes verbales par voie de presse.
"Il est de ceux qui me disent le plus clairement les choses en face. Je n'ai pas peur de lui tourner le dos. Je n'en dirais pas autant de tout le monde", a ainsi affirmé Diouf.
Revenant sur Anigo, qui avait démissionné début novembre avant de retrouver un poste de conseiller technique auprès de Diouf qui n'était alors que manageur général, ce dernier a déclaré: "nous avons fait un long cheminement ensemble, dans lequel nous avons plus convergé que divergé. Je ne peux subitement en faire un rival, voire un adversaire ou un ennemi, même s'il a pu y avoir des incompréhensions et des malentendus."
"Le préalable à tout est cependant que mes attributions demeurent ce qu'elles sont, a poursuivi Diouf. (...) J'ai entamé avec José une discussion très longue, mais nous n'en sommes pas encore au stade de la définition d'un poste exact".
Anigo, qui avait démissionné en novembre, ne cache plus son "souhait premier" de devenir directeur sportif, même s'il avoue aussi des touches avec d'autres clubs, comme entraîneur. Il estime aussi que ce poste n'est pas incompatible avec celui de Diouf, ce dont celui-ci paraît douter. "RLD", qui apprécie Anigo, injoignable mardi après-midi, espère en tout cas un consensus entre les deux hommes, indique-t-on de source proche du club.
Restera à régler la question de l'entraîneur. Le départ de Philippe Troussier semble acquis. Mardi, celui-ci a cependant assuré que son avenir ne sera décidé qu'à "la fin du championnat", avant d'ajouter, plaisantant vaguement: "les entraîneurs, c'est comme les cocus, ils sont les derniers informés".
mar 24 mai, 18h34
MARSEILLE (AFP) - Le président du directoire de Marseille (L1) Pape Diouf a déclaré mardi qu'il avait "entamé une discussion très longue" avec l'ancien entraîneur José Anigo, qui souhaite devenir directeur sportif du club de football, sur l'attribution d'un poste dans le futur organigramme.
Diouf a cependant martelé devant la presse, à l'adresse implicite d'Anigo et du représentant de l'actionnaire Robert Louis-Dreyfus, Louis Acariès, qu'il n'accepterait pas que ses "prérogatives contractuelles" de patron du secteur sportif lui soient "soustraites", affirmant que "si l'analyse se partage toujours", la "décision ne se partage jamais".
Et d'énumérer, à bon entendeur, ces "attributions": "responsable des entraîneurs, de leur nomination, des joueurs, du recrutement, du staff médical et des intendances".
Une volonté de marquer son territoire, voire de sortir la tête haute s'il jugeait sa marge de manoeuvre définitivement compromise, comme il a dû s'y résoudre avec l'éviction "injuste" la semaine passée, sur décision du conseil de surveillance, du manageur général adjoint délégué au secteur sportif, Philippe Piola, l'un de ses proches, à qui il a tenu à rendre un hommage marqué.
"Acariès a la volonté manifeste de trouver une solution pour pacifier définitivement la situation actuelle (...) en me proposant un plan d'action dans lequel il intègre José Anigo. C'est un plan que j'avais quasiment mis en place, José pourrait en témoigner. Je l'avais prévu depuis longtemps, mais je souhaitais attendre la fin de cette saison mouvementée pour resserrer les boulons", a indiqué Diouf.
Le dirigeant marseillais a, au passage, salué la "démarche très sympathique et le sentiment de sincérité" d'Acariès à son égard, alors que les deux hommes s'étaient livrés voici quelques semaines à des joutes verbales par voie de presse.
"Il est de ceux qui me disent le plus clairement les choses en face. Je n'ai pas peur de lui tourner le dos. Je n'en dirais pas autant de tout le monde", a ainsi affirmé Diouf.
Revenant sur Anigo, qui avait démissionné début novembre avant de retrouver un poste de conseiller technique auprès de Diouf qui n'était alors que manageur général, ce dernier a déclaré: "nous avons fait un long cheminement ensemble, dans lequel nous avons plus convergé que divergé. Je ne peux subitement en faire un rival, voire un adversaire ou un ennemi, même s'il a pu y avoir des incompréhensions et des malentendus."
"Le préalable à tout est cependant que mes attributions demeurent ce qu'elles sont, a poursuivi Diouf. (...) J'ai entamé avec José une discussion très longue, mais nous n'en sommes pas encore au stade de la définition d'un poste exact".
Anigo, qui avait démissionné en novembre, ne cache plus son "souhait premier" de devenir directeur sportif, même s'il avoue aussi des touches avec d'autres clubs, comme entraîneur. Il estime aussi que ce poste n'est pas incompatible avec celui de Diouf, ce dont celui-ci paraît douter. "RLD", qui apprécie Anigo, injoignable mardi après-midi, espère en tout cas un consensus entre les deux hommes, indique-t-on de source proche du club.
Restera à régler la question de l'entraîneur. Le départ de Philippe Troussier semble acquis. Mardi, celui-ci a cependant assuré que son avenir ne sera décidé qu'à "la fin du championnat", avant d'ajouter, plaisantant vaguement: "les entraîneurs, c'est comme les cocus, ils sont les derniers informés".
"Je suis le sergeant tirailleur Highway, j'ai descendu plus d'bières, ramassé plus d'pêche, baisé plus d'pouffiasses que vous tous ici bande de bleusaille". -
Juliensw
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<!--QuoteBegin-nicom93 de benoit XVI+May 25 2005, 10:38 AM--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>QUOTE (nicom93 de benoit XVI @ May 25 2005, 10:38 AM)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin--> Par qui? [/quote]
Plutot par quoi?
Et je te répondrais par les différents évenements qu'il se passe à l'OM.
A ce stade, ca ne peux plus être de l'incompétence, mais plutot du sabotage
Toujours par 2 ils vont, l'emmerdeur et l'emmerdé ainsi bordel il y aura :vieux:
[/quote] Plutot par quoi?
Et je te répondrais par les différents évenements qu'il se passe à l'OM.
A ce stade, ca ne peux plus être de l'incompétence, mais plutot du sabotage
Toujours par 2 ils vont, l'emmerdeur et l'emmerdé ainsi bordel il y aura :vieux:
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marcelo
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je me demande comment on peut encore lire les interviews de ces énergumènes... 
A chaque fois j'ai l'impression de lire la même chose, c'est long, ça n'avance pas, c'est plein de langue de bois et de "il semblerait"... c'est fatiguant, rébarbatif et pas du tout constructif 
on s'emmerde, ils nous emmerdent. Vivement que l'organigramme final soit établi qu'on passe aux choses sérieuses : le recrutement ! 
A chaque fois j'ai l'impression de lire la même chose, c'est long, ça n'avance pas, c'est plein de langue de bois et de "il semblerait"... c'est fatiguant, rébarbatif et pas du tout constructif on s'emmerde, ils nous emmerdent. Vivement que l'organigramme final soit établi qu'on passe aux choses sérieuses : le recrutement !
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Juliensw
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butterfly15
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<!--QuoteBegin-Juliensw de St Gervais+May 25 2005, 01:00 PM--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>QUOTE (Juliensw de St Gervais @ May 25 2005, 01:00 PM)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin--> Pareil mais faut pas le dire pour pas faire de peine à Mr Butterfly [/quote]
Quoi
qu'y a
[/quote]Quoi
qu'y a "Je suis le sergeant tirailleur Highway, j'ai descendu plus d'bières, ramassé plus d'pêche, baisé plus d'pouffiasses que vous tous ici bande de bleusaille". 
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butterfly15
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<!--QuoteBegin-SpeCiE de Chablis+May 25 2005, 03:19 PM--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>QUOTE (SpeCiE de Chablis @ May 25 2005, 03:19 PM)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin--> Dessailly - Karembeu en défense centrale ??? [/quote]
Mais non , Marcel Desailly-Yvon Le Roux 
Mais non
, Marcel Desailly-Yvon Le Roux "Je suis le sergeant tirailleur Highway, j'ai descendu plus d'bières, ramassé plus d'pêche, baisé plus d'pouffiasses que vous tous ici bande de bleusaille". -
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MARSEILLE / Pape DIOUF : « Pas peur de tourner le dos à Acariès »
mer 25 mai, 13h23
Louis Acariès, l'homme de main de Robert Louis-Dreyfus, espèrerait associer la saison prochaine Pape Diouf et José Anigo à la tête du club. Une solution que pourrait accepter, à ses conditions, Pape Diouf qui affirme avoir aujourd'hui confiance en Acariès…
Pape Diouf, on lit ici ou là qu'il y a un rapprochement qui s'opère avec José Anigo ?
Il faut replacer les problèmes dans leur contexte. En l'occurrence, Louis Acariès a la volonté manifeste de trouver des solutions pour essayer de pacifier définitivement la situation qui prévaut aujourd'hui à l'OM, où pour le moins tout n'est pas comme ça devrait être. Il y a des discussions qu'il a menées de part et de d'autre. Notamment avec moi, en me proposant un plan d'action dans lequel il intègre José Anigo. Je dirai simplement que ce type de plan d'action est déjà quasiment un plan d'action que j'avais mis en place. José, lui-même, serait le premier à en témoigner. Ce n'est pas d'aujourd'hui que date mon intention de faire quelque chose avec lui. Je l'avais déjà prévu depuis longtemps.
Pourquoi n'avoir pas agi ?
Nous avons passé une année pour le moins assez mouvementée pour que nous n'ayons pas eu à changer les règles du jeu en cours de partie. Je souhaitais simplement attendre la fin de la saison pour voir comment nous allions nous y prendre pour resserrer les boulons. Il y a eu entre temps beaucoup de choses de dites qui ont peut-être vicié l'atmosphère et les relations. Aujourd'hui, il y a un préalable à tout, Louis Acariès le sait. Quand je suis venu ici, c'était dans des attributions très précises. Il est évident que rien dans mes attributions, si je dois rester, ne sera soustrait. Absolument rien. Je resterai celui que j'étais dans la responsabilité qui était la mienne, avec les prérogatives qui étaient les miennes et que je vous rappelle : je suis le responsable des entraîneurs et donc de leur nomination. Je suis le responsable des joueurs, du recrutement, du staff médical et des intendances. J'admets une idée : l'analyse se partage toujours, mais la décision jamais. En l'occurrence dans quelque configuration dans laquelle nous serions la saison prochaine avec moi comme pilote, la décision serait forcément mienne, totalement mienne.
C'est un ultimatum ?
Absolument pas. Vous connaissez mon caractère de cochon : j'agace, j'énerve. Je ne dis pas des choses que je ne penserais pas. Dans une tâche ingrate et difficile, Louis Acariès essaie d'une manière volontaire de trouver des solutions. Je réponds toujours présent à la bonne volonté. Je ne suis pas sourd à sa démarche ni à ses propos. Nous discutons actuellement. Nous essayons de voir à l'intérieur de l'OM quelle démarche serait la mieux indiquée pour que le club puisse poursuivre son activité dans les meilleurs termes et que nous puissions préparer de la meilleure des manières la saison à venir. Ce n'est donc pas un ultimatum, mais simplement un rappel. Ce qui intéresse les gens dans ce duo Diouf-Anigo, c'est de savoir qui sera la tête pensante, celui qui va décider. Ce problème-là n'est pas posé puisque j'ai dit que dans quelque configuration qu'on puisse mettre en place, si je suis là, c'est pour assumer dans leur plénitude les attributions qui sont les miennes. Mes prérogatives sont contractuelles. Tout est négociable, sauf ça.
« Anigo n'est pas un rival »
Vous n'excluez donc pas de travailler avec José Anigo ?
Je ne peux pas l'exclure car nous avons fait un long chemin ensemble. C'est un garçon auprès duquel je me suis trouvé quand il en a eu besoin. Le contraire est vrai aussi. Je ne peux pas avoir subitement une animosité envers lui ou en faire un rival. Il peut y avoir des malentendus. Il revient à tout le monde de voir d'où sont parties ces incompréhensions. Je n'exclue rien, mais il y a un préalable : c'est que mes attributions restent ce qu'elles sont.
Pourrait-il devenir directeur sportif ?
Je ne suis pas là pour faire l'organigramme. Mais rappelez-vous d'une chose. Quand José a quitté l'équipe et que son contrat stipulait qu'il pouvait retourner au centre de formation, c'est moi qui aie choisi qu'il reste à côté de moi. Aujourd'hui, il a quand même comme titre celui de « conseiller technique du manager général », il ne faut pas l'oublier. On est féru de titres ronflants…
Entre conseiller technique et directeur sportif, ce n'est pas pareil…
Il y a une nuance que les mots ne traduisent pas.
Vous seriez d'accord ?
Je n'ai pas dit ça. J'ai simplement dit que c'est moi qui l'ai nommé conseiller technique auprès de moi.
« Acariès a eu une démarche raisonnable et sympathique à mon égard »
Est-ce qu'un organigramme a déjà été décidé ?
Non, nous sommes dans la réflexion et dans la décision. J'ai une idée là-dessus, une idée assez précise. J'en ai parlé avec Acariès puisque nous nous sommes rencontrés. Cela relève de ma compétence du moins l'organigramme touchant au sportif.
Vous avez discuté avec Acariès avez-vous fait de même avec José Anigo pour vos répartir les rôles ?
Nous n'en sommes pas encore là même si j'ai entamé avec José une discussion très longue. Nous n'en sommes pas encore au stade de la définition d'un poste pour l'un ou pour l'autre.
Vous semblez avoir évolué concernant Acariès…
La question qui m'était posée concernant Acariès quand j'ai dit que je n'avais pas de compte à lui rendre était très précise. J'y avais répondu. Je sais observer les choses. A partir du moment où lui - l'actionnaire majoritaire en a convenu lui-même - représentait l'actionnaire, a eu envers moi une démarche raisonnable et même sympathique à mon égard, à partir de du moment où j'ai senti chez lui beaucoup de sincérité quand il me parle, que j'ai senti que sa démarche allait dans le sens des intérêts de l'OM, il était de mon devoir de l'écouter. Je l'ai fait. A l'époque j'ai juste dit qu'on ne m'imposerait bien : les choses peuvent se passer en toute intelligence entre Acariès et moi. C'est le cas. C'est un de ceux qui disent toujours clairement ce qu'ils pensent en face. Je n'ai pas peur de lui tourner le dos. Je n'en dirais pas ainsi pour tout le monde.
« J'ai beaucoup d'insuffisances, mais pas celui de l'imprévoyance »
Avez-vous rencontré Philippe Troussier ?
Philippe Troussier, à qui je rends hommage, puisqu'il est venu dans des conditions difficiles, ne s'attendait pas à une situation si compliquée. Il a tenu son poste jusqu'au bout. Je pense que ça n'a pas toujours été simple pour lui. Nous avions tenté un pari de six mois. Il arrive à terme. Il y a encore un match important. Nous aurons l'occasion de discuter. Mais si une décision le concernant doit être prise, j'aurais la courtoisie de lui en faire part d'abord à lui.
Pour bien préparer la saison prochaine et démarrer le recrutement il serait bion que tout soit fixé rapidement…
J'ai beaucoup d'insuffisances, mais pas celui de l'imprévoyance. A la place où je suis, il est certain que la saison à venir, je l'ai déjà intégrée totalement dans ma réflexion et ma démarche. Je ne saurai être pris de court. Il y a évidemment des problèmes. D'abord d'ordre financier et économique. Il faut savoir qu'il est beaucoup plus facile de parler du recrutement que de l'opérer. Si aujourd'hui j'avais la latitude totale sur le plan économique et financier pour prendre des joueurs, peut-être qu'avant le match face à Bordeaux je pourrais vous dire quels joueurs il faudrait prendre. Malheureusement, vous savez qu'il y a des contraintes financières qui font que nous sommes obligés d'en tenir compte. Ca peut même abréger des contacts que nous avons depuis un bout de temps.
Avec qui ?
Nous suivions des joueurs avant qu'ils ne se signalent à l'attention de l'Europe du football… Je citerai un seul nom, celui de Bouma à Eindhoven. Mes scouts m'en ont parlé en tout début de saison. On savait qu'il était libre. Nous pouvions nous placer sur lui. Aujourd'hui l'inventaire des joueurs qui nous intéresse est fait, mais il y a cette contrainte-là qui fait qu'on ne peut pas faire comme on a envie de faire au moment où nous avons envie de le faire. Ce n'est pas la mise en place de l'organigramme qui va accélérer le recrutement. Il faut faire le point aussi sur le plan financier pour savoir ce que nous pouvons faire ou pas.
Pape n'en avez-vous pas marre de devoir gérer tous ces problèmes de personnes qui vous écartent du terrain en fait…
Quand il y a des difficultés, il y a deux choix : les laisser et partir ou essayer de les résoudre. Mon parcours a toujours été de combattre. Rien n'a jamais été facile pour moi en France, vous pouvez l'imaginer. A partir du moment où j'ai la volonté d'aller de l'avant, j'y vais. Mais je ne suis pas un surhomme, cela peut arriver qu'un jour on se dise : « ce n'est plus faisable. » Là, je consacrerai mon énergie à autre chose et ailleurs. Mais tant que j'ai la volonté et la conviction que les choses peuvent évoluer, j'essaie de les faire évoluer.
Olivier DE LOS BUEIS
MARSEILLE / Pape DIOUF : « Pas peur de tourner le dos à Acariès »
mer 25 mai, 13h23
Louis Acariès, l'homme de main de Robert Louis-Dreyfus, espèrerait associer la saison prochaine Pape Diouf et José Anigo à la tête du club. Une solution que pourrait accepter, à ses conditions, Pape Diouf qui affirme avoir aujourd'hui confiance en Acariès…
Pape Diouf, on lit ici ou là qu'il y a un rapprochement qui s'opère avec José Anigo ?
Il faut replacer les problèmes dans leur contexte. En l'occurrence, Louis Acariès a la volonté manifeste de trouver des solutions pour essayer de pacifier définitivement la situation qui prévaut aujourd'hui à l'OM, où pour le moins tout n'est pas comme ça devrait être. Il y a des discussions qu'il a menées de part et de d'autre. Notamment avec moi, en me proposant un plan d'action dans lequel il intègre José Anigo. Je dirai simplement que ce type de plan d'action est déjà quasiment un plan d'action que j'avais mis en place. José, lui-même, serait le premier à en témoigner. Ce n'est pas d'aujourd'hui que date mon intention de faire quelque chose avec lui. Je l'avais déjà prévu depuis longtemps.
Pourquoi n'avoir pas agi ?
Nous avons passé une année pour le moins assez mouvementée pour que nous n'ayons pas eu à changer les règles du jeu en cours de partie. Je souhaitais simplement attendre la fin de la saison pour voir comment nous allions nous y prendre pour resserrer les boulons. Il y a eu entre temps beaucoup de choses de dites qui ont peut-être vicié l'atmosphère et les relations. Aujourd'hui, il y a un préalable à tout, Louis Acariès le sait. Quand je suis venu ici, c'était dans des attributions très précises. Il est évident que rien dans mes attributions, si je dois rester, ne sera soustrait. Absolument rien. Je resterai celui que j'étais dans la responsabilité qui était la mienne, avec les prérogatives qui étaient les miennes et que je vous rappelle : je suis le responsable des entraîneurs et donc de leur nomination. Je suis le responsable des joueurs, du recrutement, du staff médical et des intendances. J'admets une idée : l'analyse se partage toujours, mais la décision jamais. En l'occurrence dans quelque configuration dans laquelle nous serions la saison prochaine avec moi comme pilote, la décision serait forcément mienne, totalement mienne.
C'est un ultimatum ?
Absolument pas. Vous connaissez mon caractère de cochon : j'agace, j'énerve. Je ne dis pas des choses que je ne penserais pas. Dans une tâche ingrate et difficile, Louis Acariès essaie d'une manière volontaire de trouver des solutions. Je réponds toujours présent à la bonne volonté. Je ne suis pas sourd à sa démarche ni à ses propos. Nous discutons actuellement. Nous essayons de voir à l'intérieur de l'OM quelle démarche serait la mieux indiquée pour que le club puisse poursuivre son activité dans les meilleurs termes et que nous puissions préparer de la meilleure des manières la saison à venir. Ce n'est donc pas un ultimatum, mais simplement un rappel. Ce qui intéresse les gens dans ce duo Diouf-Anigo, c'est de savoir qui sera la tête pensante, celui qui va décider. Ce problème-là n'est pas posé puisque j'ai dit que dans quelque configuration qu'on puisse mettre en place, si je suis là, c'est pour assumer dans leur plénitude les attributions qui sont les miennes. Mes prérogatives sont contractuelles. Tout est négociable, sauf ça.
« Anigo n'est pas un rival »
Vous n'excluez donc pas de travailler avec José Anigo ?
Je ne peux pas l'exclure car nous avons fait un long chemin ensemble. C'est un garçon auprès duquel je me suis trouvé quand il en a eu besoin. Le contraire est vrai aussi. Je ne peux pas avoir subitement une animosité envers lui ou en faire un rival. Il peut y avoir des malentendus. Il revient à tout le monde de voir d'où sont parties ces incompréhensions. Je n'exclue rien, mais il y a un préalable : c'est que mes attributions restent ce qu'elles sont.
Pourrait-il devenir directeur sportif ?
Je ne suis pas là pour faire l'organigramme. Mais rappelez-vous d'une chose. Quand José a quitté l'équipe et que son contrat stipulait qu'il pouvait retourner au centre de formation, c'est moi qui aie choisi qu'il reste à côté de moi. Aujourd'hui, il a quand même comme titre celui de « conseiller technique du manager général », il ne faut pas l'oublier. On est féru de titres ronflants…
Entre conseiller technique et directeur sportif, ce n'est pas pareil…
Il y a une nuance que les mots ne traduisent pas.
Vous seriez d'accord ?
Je n'ai pas dit ça. J'ai simplement dit que c'est moi qui l'ai nommé conseiller technique auprès de moi.
« Acariès a eu une démarche raisonnable et sympathique à mon égard »
Est-ce qu'un organigramme a déjà été décidé ?
Non, nous sommes dans la réflexion et dans la décision. J'ai une idée là-dessus, une idée assez précise. J'en ai parlé avec Acariès puisque nous nous sommes rencontrés. Cela relève de ma compétence du moins l'organigramme touchant au sportif.
Vous avez discuté avec Acariès avez-vous fait de même avec José Anigo pour vos répartir les rôles ?
Nous n'en sommes pas encore là même si j'ai entamé avec José une discussion très longue. Nous n'en sommes pas encore au stade de la définition d'un poste pour l'un ou pour l'autre.
Vous semblez avoir évolué concernant Acariès…
La question qui m'était posée concernant Acariès quand j'ai dit que je n'avais pas de compte à lui rendre était très précise. J'y avais répondu. Je sais observer les choses. A partir du moment où lui - l'actionnaire majoritaire en a convenu lui-même - représentait l'actionnaire, a eu envers moi une démarche raisonnable et même sympathique à mon égard, à partir de du moment où j'ai senti chez lui beaucoup de sincérité quand il me parle, que j'ai senti que sa démarche allait dans le sens des intérêts de l'OM, il était de mon devoir de l'écouter. Je l'ai fait. A l'époque j'ai juste dit qu'on ne m'imposerait bien : les choses peuvent se passer en toute intelligence entre Acariès et moi. C'est le cas. C'est un de ceux qui disent toujours clairement ce qu'ils pensent en face. Je n'ai pas peur de lui tourner le dos. Je n'en dirais pas ainsi pour tout le monde.
« J'ai beaucoup d'insuffisances, mais pas celui de l'imprévoyance »
Avez-vous rencontré Philippe Troussier ?
Philippe Troussier, à qui je rends hommage, puisqu'il est venu dans des conditions difficiles, ne s'attendait pas à une situation si compliquée. Il a tenu son poste jusqu'au bout. Je pense que ça n'a pas toujours été simple pour lui. Nous avions tenté un pari de six mois. Il arrive à terme. Il y a encore un match important. Nous aurons l'occasion de discuter. Mais si une décision le concernant doit être prise, j'aurais la courtoisie de lui en faire part d'abord à lui.
Pour bien préparer la saison prochaine et démarrer le recrutement il serait bion que tout soit fixé rapidement…
J'ai beaucoup d'insuffisances, mais pas celui de l'imprévoyance. A la place où je suis, il est certain que la saison à venir, je l'ai déjà intégrée totalement dans ma réflexion et ma démarche. Je ne saurai être pris de court. Il y a évidemment des problèmes. D'abord d'ordre financier et économique. Il faut savoir qu'il est beaucoup plus facile de parler du recrutement que de l'opérer. Si aujourd'hui j'avais la latitude totale sur le plan économique et financier pour prendre des joueurs, peut-être qu'avant le match face à Bordeaux je pourrais vous dire quels joueurs il faudrait prendre. Malheureusement, vous savez qu'il y a des contraintes financières qui font que nous sommes obligés d'en tenir compte. Ca peut même abréger des contacts que nous avons depuis un bout de temps.
Avec qui ?
Nous suivions des joueurs avant qu'ils ne se signalent à l'attention de l'Europe du football… Je citerai un seul nom, celui de Bouma à Eindhoven. Mes scouts m'en ont parlé en tout début de saison. On savait qu'il était libre. Nous pouvions nous placer sur lui. Aujourd'hui l'inventaire des joueurs qui nous intéresse est fait, mais il y a cette contrainte-là qui fait qu'on ne peut pas faire comme on a envie de faire au moment où nous avons envie de le faire. Ce n'est pas la mise en place de l'organigramme qui va accélérer le recrutement. Il faut faire le point aussi sur le plan financier pour savoir ce que nous pouvons faire ou pas.
Pape n'en avez-vous pas marre de devoir gérer tous ces problèmes de personnes qui vous écartent du terrain en fait…
Quand il y a des difficultés, il y a deux choix : les laisser et partir ou essayer de les résoudre. Mon parcours a toujours été de combattre. Rien n'a jamais été facile pour moi en France, vous pouvez l'imaginer. A partir du moment où j'ai la volonté d'aller de l'avant, j'y vais. Mais je ne suis pas un surhomme, cela peut arriver qu'un jour on se dise : « ce n'est plus faisable. » Là, je consacrerai mon énergie à autre chose et ailleurs. Mais tant que j'ai la volonté et la conviction que les choses peuvent évoluer, j'essaie de les faire évoluer.
Olivier DE LOS BUEIS
"Je suis le sergeant tirailleur Highway, j'ai descendu plus d'bières, ramassé plus d'pêche, baisé plus d'pouffiasses que vous tous ici bande de bleusaille".