
Ouaip, l'année dernière y'a Muriel Hurtis et... je sais plus qui... qui étaient venus.

avec Florian GendronNos regards se sont longuement croisés, il s'est passé qqc j'en suis sûr A moins que son attention ne se soit portée sur ma veste de stade officielle de l'OM
Lourds-légers WBA-WBC - Mormeck sur le toit du monde
dim 03 avr, 11h49
WORCESTER (Etats-Unis), 3 avr (AFP) - - En quittant le Massachusetts avec une ceinture sur chaque épaule, le Français Jean-Marc Mormeck se pose en patron des lourds-légers et fait taire ses détracteurs qui lui reprochaient une préparation trop hâtive avant d'affronter le Guyanais Wayne Braithwaite.
"Cela a pris du temps mais je suis quelqu'un de déterminé et travailleur", a fait remarquer Mormeck, premier boxeur à unifier le titre dans cette catégorie, qui pâtit de l'ombre des lourds, depuis l'Américain Evander Holyfield en 1988.
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Et premier français à quitter le ring avec deux ceintures depuis la multiplication des organisations mondiales de boxe, rejoignant dans les annales Alphonse Halimi, roi des coq en 1957, époque à deux fédérations seulement.
Fier du travail accompli, Mormeck ne réalisait pas l'ampleur d'un exploit vanté même par Virgil Hill. "Jean-Marc m'a impressionné, il a fait des choses que je ne l'avais jamais vu faire", a avoué l'Américain auquel Mormeck avait ravi le titre en février 2002 avant de le battre à nouveau en mai 2004.
"Pour l'instant, c'est comme un autre combat gagné. Je pense que je réaliserai après avoir pris l'avion, être rentré chez et vu la cassette du combat", concédait le Guadeloupéen aux 31 victoires (2 défaites).
"Magicien"
Sans oublier de joindre à son bonheur son entourage, du promoteur Don King ("qui m'a fait confiance") à son équipe, et ses ses parents et sa tante "qui venaient pour la première fois aux Etats-Unis et ont pu voir ce que je faisais quand j'étais en déplacement".
Ses proches ont eu la joie de voir un champion peu marqué par les 12 reprises alors que l'adversaire portait sur le visage les stigmates des bombes qui l'ont fait vaciller plusieurs fois et même envoyé au tapis à la 7e reprise avant de concéder sa 1re défaite (21 victoires).
Ses détracteurs, eux, ont dû constater qu'un Français est capable de briller hors de l'hexagone et sans un promoteur cocorico. Le contraire de ce que lui ont asséné les frères Acariès lorsque Mormeck avait décidé de tenter l'aventure américaine sous la houlette de King.
"C'est une revanche oui et non, commentait Mormeck. Ils n'ont pas cru en moi, disant qu'il fallait être un magicien pour y parvenir. Je l'ai fait. Je suis devenu un magicien".![]()
Il ne cachait pas non plus sa satisfaction d'avoir ruiné les plans de la WBA qui voulait récupérer son titre en cas de match nul. "Je leur avait dit avant le combat: il n'y aura pas de match nul!"
IBF en vue
L'appétit venant en mangeant, Mormeck a profité de la conférence de presse pour interroger King. "C'est quand le prochain challenge", a-t-il lancé à son promoteur qui, comme à son habitude, a noyé le poisson à travers un classique "très bientôt" suivi d'un chapelet de "Vive la France".
Qu'importe. Le francilien aux 32 printemps sait ce qu'il veut: combattre trois fois cette année, lui qui fit un combat par an en 2003 et 2004, et s'attaquer "en fin d'année" au vainqueur du titre IBF vacant qui sortira de la confrontation entre l'Américain O'Neill Bell et le Canadien Dale Brown, que Mormeck a battu en août 2002 (1re défense).
"On va dire que (le combat) est conclu", assurait Mormeck, qui ne cache pas son intérêt pour une visite chez les lourds, catégorie dont il n'est plus très loin en matière de poids puisqu'il taquinait les 90 kg avant d'affronter Braithwaite.
"On va finir le défi des lourds-légers et après on verra", ajoutait Mormeck, pressé de retourner au bercail: "pour faire ma déclaration d'impôts, voir la situation de ma société (équipements sportifs à son nom) puis prendre des vacances en commençant par la Guadeloupe pour me ressourcer".
Avant de se remettre au travail avec le secret espoir de présenter ses conquêtes devant le public français: "Bien sûr que j'aimerais. J'y ai boxé avant, pourquoi pas maintenant..."