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Lille-Lens (3-2) : Merci M. Garibian !
Par de(N)is - Le 13/02/2005
Lille peut dire merci à l'arbitre hier qui, en sifflant un pénalty imaginaire, a permis au losc de revenir dans la partie. Un coup au moral fatal pour nos vaillants lensois qui ont pourtant livré une partie de toute beauté, dominant les 3/4 du match. Malheureusement, une faute d'inattention en fin de match les prive d'une prolongation méritée.
Pour ce premier derby en coupe depuis 1981, près de 1000 supporters lensois ont pris place dans le parcage visiteurs. Un derby ouvert entre une solide et chanceuse équipe lilloise qui restait sur trois matchs nuls, et une équipe lensoise qui revit depuis l'éviction de Muller et son remplacement par Gillot qui a su redonner vie à cette équipe.
Dans un stadium qui, étrangement, n'avait pas fait le plein, les Lensois entamèrent très bien le match, bousculant le milieu lillois et bloquant les attaques lilloises grâce à des excellents Hilton et Assou-Ekotto. Il y avait de l'envie et de l'engagement chez les Sang & Or.
Après une première alerte d'Utaka qui poussa trop loin le ballon, Lens fut récompensé logiquement de sa bonne entame de match au quart d'heure de jeu quand Utaka récupéra une balle en retrait approximative et fila au but. Malgré un retour d'un défenseur lillois, il put éviter Malicki et ouvrir la marque pour la plus grande joie du parcage lensois !
Voilà qui augurait de bonnes choses pour les Sang & Or ! Lens était dominateur tout au lond de cette première mi-temps, et Lens menait à la marque. Il fallait maintenant au pire tenir, au mieux faire le break en marquant un second but. C'est ce qu'il faillit arriver en fin de mi-temps quand après un bon débordement d'Utaka, Cousin eut la possibilité de marquer mais le ballon fut détourné en corner par le retour in-extremis d'un Lillois. Dommage ! Car tout le monde l'ignorait alors, mais c'était le tournant du match. A 2-0, Lens pouvait gérer et voir venir.
Reste qu'à la mi-temps, la confiance régnait dans les rangs lensois. Les Lillois n'avaient rien montré de la mi-temps et étaient systématiquement battus dans les duels. Lens montrait un beau visage.
Pourtant, en début de seconde période, les Lensois eurent des difficultés à gérer le fort vent contraire. Les Lillois eurent deux occasions très chaudes avant le véritable tournant du match, ce qui constitue l'affaire de ce match.
En effet, alors que les Lensois géraient de mieux en mieux le vent, Garibian scella le sort du match en sifflant un pénalty qu'il fut le seul à voir. Brunel se chargea d'égaliser. Et Lens prit un gros coup au moral.
Pire, quelques minutes plus tard, sur un coup-franc, Chabbert relacha le ballon et Bodmer trouva la lucarne ! Le match venait de basculer en quelques minutes grâce à l'arbitre !
Après ce coup tordu de l'arbitre et ce retournement de situation, les Lensois, poussés par leur public, réagirent et se ressaisirent. Reprenant leur calme et le jeu à leur compte, ils tentèrent d'égaliser. Les Lillois se contentèrent de quelques contres mais ne furent guère dangereux. Quant aux Lensois, ils eurent plusieurs grosses occasions d'égaliser et démontrèrent de bonnes dispositions.
La récompense vint à dix minutes du terme quand Cousin plaça une belle tête dans le but suite à un centre de Leroy ! Quelle explosion dans le parcage lensois ! Quelle joie ! Ce but n'était que justice.
Malheureusement, après cette égalisation, les Lensois se déconcentrèrent et suite à une faute anodine, les Lillois reprirent l'avantage sur un nouveau coup-franc. Décidemment, la chance (certains diront le réalisme) lillois est insolente ! Décidemment, les coups de pied arrêtés sont une spécialité lilloise. On entendit alors enfin les Lillois à la 90° reprenant un "Allez le LOSC".
Côté Lensois, si la déception était grande, le public appréciait la prestation des siens et les applaudit malgré la défaite. Car ils nous ont offert du spectacle, du jeu, de la volonté. Rien à reprocher aux joueurs si ce n'est la déconcentration sur le troisième but lillois. Beaucoup à reprocher en revanche à Garibian, fidèle à sa réputation, qui a offert le match aux Lillois.
Ce match signe la fin des espoirs lensois de se qualifier pour la coupe d'Europe. Maintenant, les joueurs doivent nous donner du plaisir lors de chaque match à Bollaert. Pour finir le plus haut possible et construire demain.
Mais ce qui est rageant, c'est qu'en analysant le mois d'août lensois et le début de l'ère Gillot, il est évident que Lens avait les joueurs et l'équipe pour faire quelque chose cette saison ! Quel gâchis...
On a aimé ...
* Le jeu lensois fait de jeu à une touche de balle, de jeu en triangle, d'alternance de jeu court et long : voici le Lens du mois d'août que l'on a retrouvé !
* Hilton, Assou-Ekotto, Utaka et Leroy.
* Le repositionnement d'Eric Carrière sur le côté gauche.
* Les applaudissements du parcage lensois à la fin du match saluant ainsi la belle prestation des Sang & Or.
* La suspension des travaux de Grimonprez-Jooris 2 par le tribunal de Douai : loin de Lille et de la pression politique de Mauroy et d'Aubry, la justice reprend son droit.
On n'a pas aimé ...
* M. Garibian et ses hallucinations : un pénalty imaginaire qui relance le Losc, des cartons oubliés pour des fautes d'anti-jeu lilloises. Un Garibian à la hauteur de sa réputation !
* L'insolente chance des Lillois.
* Cubilier un peu léger qui offre une balle de but en première mi-temps sur une passe en retrait approximative.
* Le public lillois qui n'arrive même pas à remplir le stadium ! Pourquoi vouloir faire un stade de 30000 places ?
* Le public lillois qui commence à chanter un simple "allez le losc" à la 90° : ridicule !
Ca continue:
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Non il joue le ballon Mendy.....................
), le football business est en train de tuer la passion du foot, lorsque j'entend un stade vel a 80 000 place moi aussi sa me fait rever....mais qui va remplir ce stade??? des passionner??? non les passionner sont deja la depuis des annes....seulement des mecs qui viendront voir l'OM comme une attraction, qui regarderont le match d'un oeil, qui se precipiteront a la mitemps pour aller acheter le maillot du buteur du jour...et ce genre de public fait vivre le foot business...
"Une action, ça monte et ça descend, c'est comme un ascenceur" 
