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MARSEILLE, 26 nov (AFP) - La démission surprise et partielle du président de l'Olympique de Marseille (Ligue 1 de football) Christophe Bouchet, jeudi, ouvre un nouveau chapitre d'incertitude à la direction du club.
Elle livre aussi cette ville de football à toutes les rumeurs, invérifiables, qu'attisent forcément la communication très limitée du principal actionnaire du club depuis jeudi, l'homme d'affaires Robert Louis-Dreyfus.
<span style='color:blue'>"RLD" pourrait cependant lever clairement les doutes sur ses intentions au sein du club dimanche. Selon l'un de ses porte-parole, il accordera en effet un entretien à TF1, lors de l'émission Téléfoot</span>.
La situation, il est vrai, justifie que Louis-Dreyfus sorte de sa légendaire réserve médiatique. Car Bouchet est le cinquième président de son "ère" entamée en 1996. Quelle contraste avec la plupart des autres clubs, et notamment Lyon, modèle de stabilité jalousée, où Jean-Michel Aulas est aux affaires depuis 1987.
Le départ de Bouchet place donc une nouvelle fois le dirigeant du groupe Louis-Dreyfus en première ligne. Et chacune des parties prenantes de la vie de l'OM s'interroge sur la poursuite de son engagement, qui s'élève à 170 millions d'euros (hors abandons de créances) en sept ans, et qui consiste surtout aujourd'hui en une série de garanties financières.
Guêpier
<span style='color:blue'>La tendance, de sources concordantes, serait plutôt au maintien. A moyen terme en tout cas</span>. Et sous réserve, soulignent tous les acteurs du dossier OM, d'un revirement soudain de situation de la part de "RLD". Une telle hypothèse fait d'ailleurs frémir le maire Jean-Claude Gaudin, qui n'aurait pas été averti de la démision de Bouchet lors du déjeuner avec le principal actionnaire jeudi. Car la mairie n'a aucune envie de s'impliquer dans le guêpier olympien, et encore moins de se lancer dans la quête d'un investisseur.
<span style='color:blue'>L'annonce, dans un communiqué de la mairie jeudi avant la démission de Bouchet, que "RLD" était "prêt à envisager sa propre participation financière" dans le vaste projet de rénovation du stade Vélodrome (à horizon 2007) plaide en tout cas pour l'idée d'un maintien</span>. Même si, "en tant qu'homme d'affaires, il peut être intéressé par ce projet rentable, vu les équipements prévus, sans pour autant continuer d'investir à l'OM", dit aussi un proche du dossier.
La lecture d'un communiqué de "RLD" publié après la démission de Bouchet, où il évoque "le souci de la politique de continuité et de stabilité", a également rassuré ceux craignant son départ, que pourrait motiver selon eux sa mise en examen dans l'affaire des transferts de l'OM, ternissant l'aura de l'héritier de la famille Louis-Dreyfus.
Mais le chantier à court terme concerne la quête du futur président, auquel Bouchet <span style='color:blue'>(que "RLD" envisageait initialement d'écarter lors de la trêve hivernale selon un proche du dossier</span>) sera associé avant son départ "dans les prochaines semaines ou prochains mois".
En attendant, l'inévitable valse des noms, parmi lesquels les plus "folfkoriques", a débuté. <span style='color:blue'>D'où il ressort une seule certitude: Louis-Dreyfus a proposé le poste au manageur général Pape Diouf, garant d'une certaine continuité, qui l'a refusé</span>.