<!--QuoteBegin-"Kieros"+--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>
QUOTE ("Kieros")</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin-->Chais pas pourquoi, mais il a suffit que je lise le titre du topic, pour que je devine qu'il était de toi

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Au fait, ce n'est pas totalement de moi; je suis assez pré-occupé par les propos rapportés par Le Monde.
<!--QuoteBegin-"Le Monde"+--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>
QUOTE ("Le Monde")</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin-->Les Français d'Abidjan : "On a peur, on est traumatisés"
Les ressortissants français à Abidjan, capitale économique de la Côte d'Ivoire, pris pour cibles par les partisans du président Laurent Gbagbo après la riposte de la France à la mort de neuf de ses soldats, ont vécu depuis samedi soir des heures d'angoisse.
"Tous les Ivoiriens qu'on appelle les patriotes, partisans du président ivoirien Laurent Ggbagbo, sont partout dans la ville. Ils ont saccagé plein de quartiers [...]
<span style='font-size:14pt;line-height:100%'>ils font la chasse aux Français et aux Blancs",</span> a confié à la radio RMC un Français contraint de chercher refuge dans le bâtiment d'une société de gardiennage.
"Ici c'est l'horreur, on a peur : il y a des enfants, il y a des femmes, on est là, on ne peut rien faire, ils sont des centaines de milliers", a-t-il raconté. "On est une quarantaine de Français à attendre, on ne sait pas ce qui se passe : ils ont tout pillé et on n'a plus rien du tout, à peine de quoi boire là où on est caché parce que, tout autour, ça tire de tous les côtés", a-t-il poursuivi en appelant de ses voeux "un couvre-feu".
"On espère que la France va venir nous sauver, on est tous traumatisés (...). Si aujourd'hui, on s'avise de sortir, on est foutus", a-t-il conclu.
"Des gens incontrôlables passent de porte en porte, ils cherchent des blancs, des Européens, on est livrés à nous mêmes", a renchéri une Ivoirienne qui a recueilli un couple d'amis français et leur enfant, dont la maison a été pillée dans le quartier de Biétry près du port d'Abidjan, particulièrement ciblé par les manifestants. "Quand ils ont été attaqués, ils m'ont appelée (...) ils sont passés par leur toit puis ils sont venus chez moi", a-t-elle raconté à Radio France International (RFI).
La directrice du lycée Mermoz, Régine Padovani, a dû être secourue et évacuée alors qu'une foule de plusieurs centaines de personnes attaquait l'établissement. "Ils ont défoncé le portail avec un pick-up, ils étaient plusieurs centaines, les gardiens ont tenu tant qu'ils pouvaient", a-t-elle déclaré également sur RFI.
"Ils ont mis un quart d'heure pour pénétrer. Ils ont été beaucoup plus durs qu'en janvier 2003 (lors de précédentes émeutes anti-françaises). On s'est retrouvé face à la horde", a-t-elle poursuivi. "Ils ont brûlé toutes les maternelles que je vous ai montrées (...) ils ont fait exploser les canalisations : c'est extrêmement violent".
"L'hélicoptère de Licorne a fait diversion, mais c'est une compagnie de sécurité qui est venue nous chercher, accompagnée de bérets rouges ivoiriens qui ont sécurisé l'évacuation. J'étais avec deux de mes collaborateurs mais d'autres personnes ont été évacuées dans d'autres lieux", a-t-elle ajouté.
Selon les témoignages recueillis sur place par l'AFP, de nombreuses personnes ont passé la nuit sur le toit de leur immeuble pour échapper aux émeutiers qui ont pillé leurs biens.[/quote]
<!--QuoteBegin-"Le Monde"+--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>
QUOTE ("Le Monde")</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin-->La Côte d'Ivoire sera un "Vietnam" pour la France, selon Mamadou Koulibaly
La Côte d'Ivoire sera pour la France pire que le Vietnam et le gouvernement ivoirien est entré en "résistance" contre ce qui est perçu comme la mainmise française, a déclaré dimanche le président de l'Assemblée nationale ivoirienne, Mamadou Koulibaly.
Dans un entretien à la radio France Info, dimanche, Mamadou Koulibaly, président de l'Assemblée nationale ivoirienne, a déclaré que son pays était en résistance contre la France qui va connaître selon lui une situation pire qu'au Vietnam. Il a mis en garde contre des réactions "hyper-barabares" contre les ressortissants français, en cas d'actions militaires menées par les unités françaises déployées dans le pays.
"Nous sommes vraisemblablement partis pour une guerre longue, difficile, un bourbier pour les Français. Ce qui s'est passé (...) marque un point de rupture. Le Vietnam ne sera rien par rapport à ce que nous allons faire ici", a-t-il déclaré.
Evoquant les accrochages entre soldats français et unités ivoiriennes près de l'aéoroport d'Abidjan, il a mis en garde contre "ce type d'attitude (qui) peut entraîner n'importe quelles réactions hyper-barbares pour des Français qui n'ont rien à voir, qui ne font pas de politique, qui sont des hommes d'affaires prospères, qui vivent en Côte d'Ivoire depuis de très longues années". "Mais les jeunes qui voient leurs camarades mourir ne feront pas de tri", a assuré M. Koulibaly.
Interrogé sur les mesures que le gouvernement de Laurent Gbagbo compte prendre pour protéger les ressortissants français en Côte d'Ivoire, il a déclaré : "L'Etat de Côte d'Ivoire n'existe plus. C'est un prolongement de l'Etat français qu'il y a en Côte d'Ivoire".
Pour lui, "les autorités ivoiriennes se considèrent désormais comme des autorités rebelles au pouvoir français que Jacques Chirac essaye d'installer en Côte d'Ivoire et il y aura une résistance farouche. Les autorités ivoiriennes actuelles organiseront une résistance farouche", a-t-il répété. Il a également dénoncé la présence militaire française en Côte d'Ivoire : "Une base militare française en Côte d'Ivoire n'a pas de sens, sinon une volonté de domination de l'empire français", a-t-il estimé.
"Nous sommes une petite économie francophone, nous avons des liaisons historiques avec la France (...) pourquoi vouloir nécessairement recoloniser ce peuple qui déja adhère à la Francophonie. Nous voulons la liberté", a encore déclaré M. Coulibaly.[/quote]