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Comme c'est caricatural



Mon nom est Bush, Kerry Bush...
NEW KENSINGTON, Pennsylvanie (AP) - L'un s'appelle Kerry Bush, l'autre John George, ils sont voisins à Upper Burrell Township, et malgré ces noms de circonstance, ont réussi à rester en fort bons termes tout au long d'une campagne présidentielle américaine plus tendue que jamais...
"Je ne crois pas que les gens ont fait le rapport", explique John George. Presque déçu, il souligne que ni lui ni son voisin n'ont fait l'objet de blagues électorales biscornues...
Selon John George, il aura fallu l'oeil ludique de son jeune fils Cole pour se rendre compte que, bien mélangés et secoués dans le bon ordre, les noms et prénoms de son papa et du voisin se combinaient pour former ceux des deux candidats à la présidentielle américaine...
Quant à Kerry Bush, qui vient de décrocher un contrat de nettoyage dans un hôpital du quartier, il raconte que son nom aura surtout servi à briser la glace avec ses nouveaux collègues... Du coup, il s'est concocté une réponse sur mesure aux blagues innombrables: "non, je ne retourne pas ma veste. Appelez-moi M. Bipartisan". AP
encore un coup des méchants ricains ?Le cas de la France
Entre 1991 et 1993, il y avait déjà eu des prémisses aux événements de 1994. Comme par exemple, des cases de Tutsis brûlées ou encore l’existence d’escadrons de la mort hutus. Georges Martres, ambassadeur de la France au Rwanda (1989-1993) qui était au courant, mais ne s’est pas réellement battu pour que l’Elysée prenne des sanctions contre le régime du Président Juvénal Habyarimana. Quelques années plus tard, le rapport d’Eric Gillet (coprésident de la commission sur le respect des droits de l’homme au Rwanda depuis 1990), dénonce, quant à lui, les dérives de ces actes barbares et rappelle que les autorités publiques françaises n’ont pas « prévenu ce génocide au moment où c’était encore possible ».
Ces actes dont sont victimes les Tutsis a conduit nombre des leurs à aller s’installer en Ouganda, depuis 1973, année de l’arrivée au pouvoir du Président hutu Juvénal Habyarimana. Les attaques du FPR (Front Patriotique rwandais), à majorité tutsie, contre le FAR (Forces Armées rwandaises), plutôt Hutu, du Président Habyarimana, plongent le pays dans une grande crise. Crise que les Accords de paix d’Arusha étaient censés régler en 1993, en instaurant une meilleure parité ethnique dans le gouvernement et l’armée.
Opération Amaryllis
Début avril 1993, Edouard Balladur, avec son gouvernement de cohabitation, profite de la situation pour sortir du « guêpier » rwandais. Pendant ce temps, Juvénal Habyarimana ne veut pas appliquer les clauses du traité signé tanzanien. Le retrait de Balladur se traduit sur le terrain par l’opération « Amaryllis » (9-14 avril 1994) : ou le départ des militaires français. Soit deux jours après le début du génocide, démarré le 7 avril, au lendemain de l’assassinat du Président. Pire, la France fait évacuer son ambassade et son personnel recruté sur place, mais uniquement les Hutus. Les Tutsis seront laissés à leur sort face aux génocidaires. Pourtant, le 11 avril, une note provenant de Paris demandait l’évacuation de tout le monde, sans exception.
Quelques jours plus tard, quand Jean-Hervé Bradol, responsable de Médecins Sans Frontières à Kigali raconte à Paris ce qui se passe, l’Elysée le convoque et lui demande de modérer ses propos qui condamnent la France. Quatre ans plus tard, en 1998, une enquête de parlementaires de neuf mois conduit à la responsabilité de la France. Sans que Paris ne se décide pour autant à faire son mea culpa.
Inertie de l’Onu
Les Nations unies n’ont rien fait, elles ont laissé les atrocités se dérouler au pays des mille collines. René Dégni Ségui, Professeur et ancien rapporteur spécial pour le Rwanda, le révèle. Dans son premier rapport qui date du 28 juin 1994, alors sur le terrain au moment des faits, il souligne l’inertie des Nations Unies qui pourtant, étaient « alertées et amplement informées de ce génocide », lors de sa préparation.
Le 15 avril, une semaine après le début du génocide, le Conseil de sécurité de l’Onu prend la décision de réduire son contingent à 500 hommes. Pendant les 100 jours sanglants qui ont causé la mort de 800 000 Tutsis et Hutus modérés, le Conseil de sécurité n’est même jamais intervenu pour renforcer la présence des Casques bleus dans le pays pour essayer de mettre un terme aux exactions. Pire encore, au plus fort des massacres, il a refusé d’autoriser l’envoi de nouvelles troupes pour arrêter ce crime de guerre.
Le porte-parole de l’Onu, Fred Eckhard, a fini récemment par admettre, qu’une boîte noire (celle de l’avion du Président Habyarimana abattu le 6 avril 1994) avait été retrouvée dans un bureau de l’ONU, après qu’un rapport de la division nationale antiterroriste française (DNAT) a révélé l’information.
on parle beaucoup des américains assoiffés par le pétrole, mais quid des autres pays occidentaux ? là-bas on enferme des journalistes, on assassine femmes et enfants, on tue des kabyles en toute impunité, et que fait la france ? elle célèbre l'année de l'algérie, pour des raisons purement amicales, celà va sans dire. l'entente cordiale entre les peuples, la dette tapie tout çala mainmise des groupes pétroliers français, notamment Gaz de France et Total, qui sont de plus en plus hégémoniques dans le contrôle de la chaîne gazière algérienne.
C’est à Nice, lors du XXIème congrès mondial du gaz, que la Sonatrach et Gaz de France ont signé un accord de partenariat qui prévoit de renforcer les relations commerciales des deux groupes mais surtout " d’intervenir conjointement sur les marchés en commercialisant ensemble des volumes de gaz " ainsi que de rechercher et développer les réserves gazières existantes dans le Sud algérien. Cet accord est assorti d’un renouvellement jusqu’à 2013 de deux contrats de vente de GNL à Gaz de France qui devaient arriver à échéance en 2002. Une société conjointe, MED LNG & GAZ, (50/50%) a été créée par les deux groupes afin de commercialiser le gaz algérien en Europe où GDF est le 3ème opérateur gazier.
Mais cet accord, couplé aux objectifs stratégiques de GDF et à l’agressivité des opérateurs gaziers français en Algérie, inquiète les observateurs énergétiques algériens qui, pour certains d’entre eux, pensent qu’il " ne fera que renforcer la dépendance commerciale de l’Algérie vis-à-vis de la France ". Ces observateurs rappellent les affaires d’El Paso, des contrats avortés entre l’Algérie, l’Allemagne et l’Italie durant les années 80 pour expliquer les " dangers (...) d’un tête-à-tête avec les seuls intérêts français. Notre droit d’accès au marché européen peut être dicté par Paris ", a rappelé un des artisans des accords gaziers avec la France durant les années Chadli Bendjedid.
Appétits féroces
Pierre Gadonneix, président de GDF, avait déclaré que cet accord affirme " la volonté commune des deux groupes de renforcer leurs liens sur l’ensemble de la chaîne gazière. La détermination de GDF est d’être un acteur européen majeur du nouveau paysage gazier ". Cette volonté française a été accompagnée d’une série de contrats entre Sonatrach et GDF qui a généré un bénéfice net annuel pour la France de l’ordre de 2,7 milliards de francs pour un chiffre d’affaires de 60 milliards de francs.
L’Algérie qui assure 24% des approvisionnements de cette entreprise n’arrive pas à quantifier les retombées exactes de ce partenariat surtout que la position française se renforce sur l’ensemble de la chaîne gazière algérienne en direction de l’Europe. Un différend avait déjà éclaté entre 1996 et 1998 entre les Espagnols de Repsol et les Français de Total au sujet du partage de la production sur le champ de gaz de Tin Fouye Tabankort (TFT) qui atteint une quantité de 18 millions de m3/j de gaz. Plus près encore, l’accord Sonatrach avec les Malaisiens de Petronas et les Français de Gaz de France bat de l’aile. Il portait sur l’exploitation du bassin d’Ahnet (In Salah) et l’acheminement du gaz vers l’Europe (140 milliards de m3 de réserves estimées).
Couple à trois
Des appétits féroces ont empêché que cette opération triangulaire se réalise normalement avec des risques d’éjection du partenaire malaisien, que certains veulent bouter hors du processus de commercialisation du projet qui alimentera l’Europe depuis Mostaganem.
Les observateurs anticipent sur ces prises de participations françaises dans la chaîne gazière algérienne et redoutent, de par la puissance de GDF et Total sur le marché européen, que le gaz algérien soit tributaire des intérêts commerciaux français. Ces derniers voulant assurer une croissance substantielle en Algérie à partir de l’exploration production jusqu’aux services, en passant par le négoce, le transport et la distribution.
La société MED LNG & GAZ aura également à étudier la faisabilité d’une ligne directe de transport de gaz entre l’Algérie et l’Europe à travers le fameux projet MEDGAZ. Le partenariat " fondé sur des intérêts croisés " comme le souhaitait l’ancien PDG de Sonatrach, Abdelhak Bouhafs semble pour le moins menacé.