Football, Ligue 1/ Les Marseillais sous pression
Rennes - Marseille Marseille (Bouches-du-Rhône) DE NOTRE CORRESPONDANT
SAMEDI, les joueurs de l'OM ont quitté la pelouse du Vélodrome sous une bronca terrible après une victoire étriquée et laborieuse (1-0) face à Toulouse. Ce match sentait le soufre et les nombreuses banderoles dénonçant pêle-mêle les tâtonnements tactiques, la boulimie de Christophe Bouchet dans sa gestion des affaires, le rendement de l'équipe d'Anigo et la présence fantomatique de Robert Louis-Dreyfus ont témoigné du mécontentement des supporters. Alors, hier, Christophe Bouchet a pris sa plume via le site Internet du club pour livrer son analyse : « Les responsables des groupes poursuivent parfois des buts assez éloignés du soutien à leur équipe (...).
Ils sont historiquement dans un processus de déstabilisation (...). Cette attitude répond vraisemblablement à une envie de préserver des intérêts (...). » Selon le président de l'OM, il y aurait donc un complot visant à nuire aux efforts entrepris pour redresser sportivement et financièrement l'OM et ses patrons actuels.
« Nous avons un projet de jeu bien établi maintenant » Pendant ce temps, à la Commanderie, José Anigo, qui n'avait plus dit publiquement un mot depuis la défaite à Sochaux, calmait le jeu : « Les supporters, c'est facile à renverser si tu montres que tu te bats. Il faudra les affronter si ça ne va pas et il faudra les retourner en produisant du jeu. Les gens paient leur place, ils ont le droit de dire et d'écrire ce qu'ils veulent. Ça ne m'empêche pas de dormir. Ce qui m'empêche de dormir, en revanche, c'est de ne pas trouver le fil conducteur de mon équipe. » C'est dit. Anigo admet qu'il n'est toujours pas satisfait de la production de sa troupe. « Nous avons un projet de jeu bien établi maintenant. Il faut attendre que le groupe s'enrichisse de joueurs expérimentés, capables de nous faire moins douter. On est un peu en souffrance de ce côté-là. » Le <span style='color:red'>constat concerne plus particulièrement Frédéric Déhu, dont la contracture au mollet persiste et dont l'absence pourrait encore durer un mois</span>. Anigo demande donc de la patience et, comme Pape Diouf et Christophe Bouchet, il dément la recherche d'un joker. Reste à trouver cette complémentarité entre les lignes, entre les joueurs pour enrichir la production marseillaise et la rendre attractive et efficace. Anigo ne veut pas entendre parler de crise car il sait que la fronde des supporters n'a toujours pas franchi les grilles du stade pour déborder sur la ville. (le parisien)
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La bave de crapaud n'atteint pas le blanc de poulet 
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