Ce fameux CLS -révolutionnaire d'après le Ministère de l'Intérieur (intérieur d'e Paris et ses ghettos)- ne confirme t-il pas la sincérité de Yves Bot dans la lutte contre ceux qui retardent les clubs de Ligue 1 en Europe, á savoir la vulgarité et le quart-monde hystérique parisien?
PARIS 2004 (AFP) - Elus, responsables sportifs, de la justice et de la police ont signé mercredi un "contrat local de sécurité" (CLS), "première en France" selon le ministre de l'Intérieur, Dominique de Villepin, qui allie prévention et répression pour endiguer le hooliganisme récurrent au Parc des Princes à Paris.
Ce stade, ancien berceau de l'équipe de France </fo/france/index.html> de football et antre du Paris Saint-Germain (Ligue 1), est situé sur les communes de Paris et de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Une trentaine de fois par an, il accueille jusqu'à 50.000 personnes lors de matches de football ou des spectacles.
Certaines rencontres, particulièrement du PSG, ont été marquées par des incidents dus à des hooligans, ont indiqué les signataires, citant des "bagarres, dégradations, agressions physiques ou verbales à caractère raciste et xénophobe".
Des images sont ancrées dans les mémoires: en 1999, un bus est saccagé en marge d'une rencontre PSG.
En 2000, un supporteur est blessé et handicapé à vie. Sans compter les batailles rangées entre supporteurs des tribunes Auteuil et Boulogne, fréquentées par des hooligans extrémistes, parfois proches d'une mouvance nationaliste xénophobe.
Face à cela, les partenaires ont engagé une politique de fermeté "alliant prévention et répression" selon le procureur de la République de Paris, Yves Bot, grâce à ce CLS draconien qui engage chacun d'eux.
Il a été signé par M. Bot, les maires de Paris et de Boulogne, les préfets de police de Paris et des Hauts-de-Seine, le président du PSG et le représentant du conseil général des Hauts-de-Seine dirigé par Nicolas Sarkozy.
Avec le ministre des Sports Jean-François Lamour, le ministre de l'Intérieur Dominique de Villepin a témoigné de son intérêt pour cette "première en France" dans le monde sportif.
Le CLS élabore une "charte des supporteurs" du PSG refusant toute violence et excluant les associations extrémistes qui ne s'y plieront pas. Il rappelle fermement "l'esprit sportif", le "respect des autres spectateurs" et le "refus" de toutes discriminations raciale ou xénophobe.
Un "conseil des associations représentatives des supporteurs du PSG sera créé pour piloter le contrat.
Le PSG s'engage à prendre des dispositions pour sanctionner les comportements violents et à prendre contact avec les riverains qui font souvent les frais de ces troubles en classant notamment les matches selon leur degré de risques. Justice et police feront de même.
Outre des fouilles systématiques et l'interdiction de l'alcool autour et dans le stade, Yves Bot a menacé les excités de "présentation immédiate au tribunal, avec demande de mandat de dépôt, et des mesures d'interdiction des stades".
M. Bot a aussi annoncé "un projet de fichier des personnes condamnées ou interdites de stade", consultable au niveau national par les organisateurs de manifestations sportives.
Selon Pierre-Christophe Baguet, député UDF des Hauts-de-Seine, seules 33 personnes sont pour l'instant interdites de stade à Paris.
Enfin, la ville de Paris a prévu des "investissements de sécurité": installation de portillons "infranchissables", système de grilles extérieures pour éviter l'intrusion d'objets dangereux, éclairages et caméras vidéos supplémentaires.
Saluant "une véritable prise de conscience",Dominique de Villepin a annoncé dans la foulée la "seconde étape de ce dispositif" qui sera "la prochaine signature d'une convention avec la Ligue professionnelle" de football.