Bon, un peu d'histoire sur le supporter marseillais pour les ptits djeuns.... (note à béné : j'ai l'ai déjà posté ailleurs... dans une autre vie

)
Le supporter Marseillais ou, du moins, ce qu'il en reste est un bipède de sexe aléatoire dont l'existence, bien que chaotique, est assurée par une reproduction de type spontanée. Il vit enfermé dans sa caverne durant toute la semaine et hiberne entre mi-mai et mi-juillet. Durant ces périodes d'isolation il a tendance à radoter et à se monter le coup tout seul. Le reste du temps, il se regroupe avec ses congénères dans un lieu de culte appelé "stade vélodrome" une fois sur deux et s'éparpille aux 4 coins du pays (et bientôt de l'Europe) les autres fois. Ces lieux de rencontre sont des prairies très vertes entourées de grandes masses de béton sur lesquelles le supporter Marseillais gesticule et hurle à longueur de temps.
De caractère râleur, le supporter Marseillais est très expressif, bien qu'ayant un vocabulaire limité lorsqu'il est en groupe. Il se prend souvent (toujours ?) pour un autre bipède appelé "entraîneur" qui lui aussi gesticule tous les week-end, mais sur le bord de la prairie. Le supporter Marseillais pense qu'il serait plus apte à gesticuler au bord de la prairie que le bipède entraîneur. Sur la prairie de nombreuses chèvres (22 et quelques fois moins), accompagnées de trois bergers en noir et jaune, tentent, avec beaucoup de difficultés, d'envoyer un objet en forme de boule dans le but adverse. Lorsque les chèvres Marseillaises (peintes en bleu et blanc) y arrivent, ce qui est très rare, le supporter Marseillais entre en transe. Lorsque les chèvres Marseillaises ont envoyé moins de boules dans le but adverse que leurs adversaires, le supporter Marseillais boude, bougonne et râle.
Lorsqu'il est en groupe, le supporter Marseillais se croit en guerre mais il a des techniques de combat qui laissent perplexe. Il brandit son arme, en forme de long pieux avec un tissu bleu et blanc attaché, et hurle des chants guerriers. Il est quelques fois maquillé avec des couleurs qui n'aident pas au camouflage. Comme ses ancêtres, il a des difficultés relationnelles avec le feu. Lorsqu'il l'allume, il enfume tous ses congénères (plutôt que ses ennemis) qui doivent aussitôt se protéger le visage avec un tissu. Dans ces moments, le supporter Marseillais se nourri essentiellement de sandwiches et inhale des herbes brûlées et roulées dans un papier qui lui donnent l'impression de planer.
Le supporter Marseillais a de nombreux ennemis dont le plus important est le supporter non Marseillais. Il lui voue une haine éternelle et organise à longueur de temps des plans de bataille pour le contrarier. Bien que cela ne soit pas prouvé, le supporter Marseillais se vente souvent d'avoir des relations sexuelles anales avec le supporter non Marseillais de type Parisien. Selon l'adversaire de ses chèvres, le supporter Marseillais passe plus de temps à pester contre le supporter non Marseillais qu'à encourager ses propres chèvres, qui en ont pourtant bien besoin. Parmi les autres ennemis du supporter Marseillais, il en est un particulier : le footix. Le footix est une sorte d'agent secret qui se fait passer pour un supporter Marseillais et qui tente de s'introduire dans la tribu. Malheureusement pour lui, le footix n'est pas très performant dans le déguisement et le supporter Marseillais le localise assez vite. Il est alors l'objet de moqueries et d'insultes qui ne le font, toute fois, pas fuir.
Bien qu'il semble rustique, le supporter Marseillais est féru de technologie. Lorsque qu'il n'est pas regroupé avec ses congénères autour de la prairie, il passe sont temps à échafauder des scénarios avec eux sur Internet. Ils tirent alors des plans sur la comète à propos des prochains rendez-vous autour de la prairie ou sur l'intérêt d'acheter ou non une nouvelle chèvre. Il en profite aussi pour espionner les sites des supporters non Marseillais et passe beaucoup de temps à construire des protections virtuelles contre les footix.
Malgré son langage pour le moins particulier et ses gesticulations, le supporter Marseillais est attachant. Il voue une adoration sans limite pour ses couleurs et pour quelques-unes de ses chèvres, et il est prêt à tous les sacrifices pour les aider à vaincre l’adversaire. Pour tout ça, il mérite le respect. Le peuple de France, bien qu’il s’en défende, l’admire et aimerait pouvoir faire partie de la tribu des vrais supporters Marseillais. Malheureusement (pour lui) il ne pourra jamais y arriver. Alors, il se contente des histoires racontées par les conteurs en tout genre, qui relatent les exploits et les faits d’armes du supporter Marseillais, et font de cette tribu, si particulière, un véritable culte qui n’est pas prêt de s’éteindre.