Vingt-quatre heures de la vie d’une femme - Episode deuxième
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- Deruda : visiblement c'est ton père qui t'a placé
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Vingt-quatre heures de la vie d’une femme - Episode deuxième
Vingt-quatre heures de la vie d’une femme ou Pourquoi j’ai épousé Gai Luron - Episode Deuxième
Dimanche, 8h25
Dans le salon des Perrin, la tension est montée d’un cran. Affalé sur le clic-clac IKEA marron, Alain cherche à comprendre. Il sent monter en lui des vagues de chaleur mais peut-être est-ce l’effet conjugué de son pyjama en pilou, du Thermolactyl Damart qu’il porte en dessous et du convecteur électrique posté juste derrière le canapé. Quelques gouttes de sueur perlent à son front. Il se dit que quelque chose s’est peut-être cassé dans son couple. Depuis un an, Sylve, sa Sylve, n’est plus tout à fait la même. Jadis, un calembour comme celui-là, digne de Pierre Doris ou de Jean-Marc Thibaut, ses maîtres à penser, aurait sans coup férir déclanché l’hilarité de sa belle… Aujourd’hui hélas, il collectionne les bides avec la régularité d’un milieu de terrain italien chargé à l’EPO…
Devant lui, Sylvette termine de se préparer, en sifflant un air oublié d’Hélène Ségara. Malgré l’angoisse qui le ronge, Alain ne peut s’empêcher de la trouver belle dans son jean Wrangler bleu pétrole et son sweat-shirt 9 Telecom. Comme pour le crucifier, elle a mis son rose à lèvres fuschia, celui qu’elle portait le jour de leur rencontre, au rayon bricolage du Super U de Troyes. Il venait acheter une clé de 12, elle cherchait des vis à bois, ils ne sont plus jamais quittés. C’était hier, mais comme cela lui semble loin aujourd’hui…
- Alain, je dois sortir… Ta chemise marron est repassée, si tu veux…
- Où vas-tu chérie ? demande-t-il avec anxiété
- N’oublie pas qu’on a ta mère à midi… Je dois passer chez le poissonnier et chez le boulanger… A toute à l’heure, chéri…
Elle dépose un baiser furtif sur ses lèvres et s’engouffre dans les escaliers sans se retourner. Elle n’entendra pas son amoureux laisser échapper dans un rictus :
- Ah, bah, moi, je vais chez le Bouchet…
Trop tard. Sylvette est déjà loin. Un silence de plomb enveloppe l’appartement. Alain laisse échapper un soupir d'amertume. Il n’est même pas en colère. De toutes manières, il sait bien que ‘’Je vais chez le Bouchet’’ n’avait aucune chance de fonctionner. Deux ans qu’il la tente trois fois par semaine sans succès… Un peu groggy, Alain s’adosse au mur du vestibule, juste sous la tête de cerf… Il ferme les yeux, puis se redresse. Après tout, rien n’est perdu, la journée commence à peine…
(A suivre)
Dimanche, 8h25
Dans le salon des Perrin, la tension est montée d’un cran. Affalé sur le clic-clac IKEA marron, Alain cherche à comprendre. Il sent monter en lui des vagues de chaleur mais peut-être est-ce l’effet conjugué de son pyjama en pilou, du Thermolactyl Damart qu’il porte en dessous et du convecteur électrique posté juste derrière le canapé. Quelques gouttes de sueur perlent à son front. Il se dit que quelque chose s’est peut-être cassé dans son couple. Depuis un an, Sylve, sa Sylve, n’est plus tout à fait la même. Jadis, un calembour comme celui-là, digne de Pierre Doris ou de Jean-Marc Thibaut, ses maîtres à penser, aurait sans coup férir déclanché l’hilarité de sa belle… Aujourd’hui hélas, il collectionne les bides avec la régularité d’un milieu de terrain italien chargé à l’EPO…
Devant lui, Sylvette termine de se préparer, en sifflant un air oublié d’Hélène Ségara. Malgré l’angoisse qui le ronge, Alain ne peut s’empêcher de la trouver belle dans son jean Wrangler bleu pétrole et son sweat-shirt 9 Telecom. Comme pour le crucifier, elle a mis son rose à lèvres fuschia, celui qu’elle portait le jour de leur rencontre, au rayon bricolage du Super U de Troyes. Il venait acheter une clé de 12, elle cherchait des vis à bois, ils ne sont plus jamais quittés. C’était hier, mais comme cela lui semble loin aujourd’hui…
- Alain, je dois sortir… Ta chemise marron est repassée, si tu veux…
- Où vas-tu chérie ? demande-t-il avec anxiété
- N’oublie pas qu’on a ta mère à midi… Je dois passer chez le poissonnier et chez le boulanger… A toute à l’heure, chéri…
Elle dépose un baiser furtif sur ses lèvres et s’engouffre dans les escaliers sans se retourner. Elle n’entendra pas son amoureux laisser échapper dans un rictus :
- Ah, bah, moi, je vais chez le Bouchet…
Trop tard. Sylvette est déjà loin. Un silence de plomb enveloppe l’appartement. Alain laisse échapper un soupir d'amertume. Il n’est même pas en colère. De toutes manières, il sait bien que ‘’Je vais chez le Bouchet’’ n’avait aucune chance de fonctionner. Deux ans qu’il la tente trois fois par semaine sans succès… Un peu groggy, Alain s’adosse au mur du vestibule, juste sous la tête de cerf… Il ferme les yeux, puis se redresse. Après tout, rien n’est perdu, la journée commence à peine…
(A suivre)
- butterfly15
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
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par contre je me demande si tu devrais pas mettre le lien des épisodes précédents, car les allés est venues des forumistes ne sont pas forcément régulières et puis y'a pas mal de sujets quotidiens qui font que les sujets disparraissent assez vite en 2ème, 3ème pages !!!
franchement bravo pour ces épisodes, ça donne presqu'envie d'en faire une BD
on sent la mise en situation
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- Nyrod
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
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La suite ... PLEASE 

Mario Zatelli : «Le matin de la finale de la coupe de france je me suis réveillé avec 40 de fièvre. L'infirmière qui m'a visité a dit à mon capitaine, Jeannot Bastien, que je ne pouvais pas jouer. Et il lui a répondu : "Il crèvera peut-être sur le terrain mais il va jouer ! Même à l’agonie, on ne se passe pas du maillot de l’OM".
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- Nyrod
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J'imagine parfaitement l'Alain dans son pyj' en pilou avec son Damart Thermolactyl, en train de relire les notes de son cahier à spirales![]()


Mario Zatelli : «Le matin de la finale de la coupe de france je me suis réveillé avec 40 de fièvre. L'infirmière qui m'a visité a dit à mon capitaine, Jeannot Bastien, que je ne pouvais pas jouer. Et il lui a répondu : "Il crèvera peut-être sur le terrain mais il va jouer ! Même à l’agonie, on ne se passe pas du maillot de l’OM".
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Ben quoi ? Quel est le problème ? Il y a du sex-appeal chez Alain, c'est indéniable... alors l'imaginer dans son pyjama en pilou
C'est pas pour rien qu'on le compare à Travolta 
D'ailleurs ce dernier fera l'objet d'un passage poilant dans le "24 heures..." de Campana. Mais chuuuuuuut, je n'en dis pas plus




D'ailleurs ce dernier fera l'objet d'un passage poilant dans le "24 heures..." de Campana. Mais chuuuuuuut, je n'en dis pas plus



- Nyrod
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
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NNNNNNNNNNNOOOOOOOOOONNNNNNNNNN PAS DE AALC :cry2: :cry2:
voilà depuis que daïkat est abscent c'est moi qui prend le rôle du souffre douleur de maxinette
voilà depuis que daïkat est abscent c'est moi qui prend le rôle du souffre douleur de maxinette
Mario Zatelli : «Le matin de la finale de la coupe de france je me suis réveillé avec 40 de fièvre. L'infirmière qui m'a visité a dit à mon capitaine, Jeannot Bastien, que je ne pouvais pas jouer. Et il lui a répondu : "Il crèvera peut-être sur le terrain mais il va jouer ! Même à l’agonie, on ne se passe pas du maillot de l’OM".
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- Jules
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arf ! trop crevé, j'avais même pas notéJules y'a Nyrod qui sous entend qu'on est Gay !!! :eek: :mad:
je te laisse choisir l'avatar :oops: :grinj:
sois pas trop dur, il est jeune encore



pas top ;-) je cherche une photo du frère de Dalida, Orlando... Un clone de Michou



- Nyrod
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Je ne suis pas un f@d@s en clair un gayzou moi 

Mario Zatelli : «Le matin de la finale de la coupe de france je me suis réveillé avec 40 de fièvre. L'infirmière qui m'a visité a dit à mon capitaine, Jeannot Bastien, que je ne pouvais pas jouer. Et il lui a répondu : "Il crèvera peut-être sur le terrain mais il va jouer ! Même à l’agonie, on ne se passe pas du maillot de l’OM".
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- le nain
- Zubar : Eternel espoir, tu feras jamais tes preuves
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- Enregistré le : sam. janv. 12, 2002 11:42
- Localisation : entre syrah et mourvèdre
- le nain
- Zubar : Eternel espoir, tu feras jamais tes preuves
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- Localisation : entre syrah et mourvèdre
Si, si. D'ailleurs ça colle super U.il n'y a pas de Super U à Troyes :cry2:
sinon![]()
![]()
Un, deux, trois et HOP !
<!--QuoteBegin-nyrod+--></span><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>QUOTE (nyrod)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin-->Je ne suis pas un f@d@s en clair un gayzou moi [/quote]
Mais on va lui faire bouffer son tee-shirt "le 13", à celui-là. Ici c'est "le 9".

Et puis n'est pas F@d@a qui veut :langue:
J'ai une grande admiration pour le travail, et je peux rester trois heures à le regarder