
Néanmoins, mon propos est essentiellement d'accepter que l'on ne gagnera jamais les matches dans les années 2000 comme on les gagnait avec Bernard Tapie, style voyou en colère contre la terre entière.
Personne n'est l'entraîneur qu'il faut à l'OM et ne le sera jamais, tant que l'on ne pourra supporter l'adversité ensemble.
On peut s'énérver, se taper la tête contre les murs, nier l'évidence mais la seule vérité est que aucun club ne gagne la Ligue des Champions de cette manière et dans l'impulsion.
Pensez-vous que Alain Perrin n'est pas capable de faire son auto-critique s'agissant de tous ces grands rendez-vous catastrophiques?
De même que ses joueurs?
Toutes les grandes équipes sont partis sur ce genre de constat douleureux, avant de grandir ensemble.
Acceptons au-contraire que nous sommes plus mauvais que les clubs qui nous ont séchement battus et acceptons qu'il faut bien commencer le travail quelque part et que cette déroute servira comme base à Alain Perrin. ´
Il apprendra et comblera ses lacunes, tout comme les joueurs apprendront que le match s'arrête pas dés qu'ils ont marqué et qu'au lieu de se la raconter sous les virages, il faut vite se reconcentrer.
Bref, le match qui mène jusqu'à la victoire finale en championnat ou en Coupe d'Europe ne s'arrête jamais avant juin et continue au-delà si on veut les garder.
C'est pas plus compliqué.
travail: défaite-travail: défaite-travail: défaite-travail: défaite-travail: défaite et puis un jour...travail-victoire!!
Ma crainte est que Bouchet cède aux hurleurs et chamboule tout par populisme en embauchant le premier venu. C'est pas des chômeurs qui ne se sont jamais intéressés à l'OM auparavant qui vont par miracle tout changer.